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F. Binam
Des antecedents existaient chez 42,7 % des patients. 11 s’agissait d’atteintes cardiovasculaires (lo,3 %), d’ulcere gastroduodenal (9,4 %), d’atopie (6,6 %), de diabete (53 %) ou de maladie respiratoire (3,9 %). Quarante-deux pour cent avaient deja subi une operation et 15 % avouaient une consommation alcoolo-tabagique. Un traitement Ctait en tours chez 10,3 % d’entre eux. Parmi les 179 medicaments prescrits, il s’agissait d’anti-infectieux (42 %), d’anti-inflammatoires (16,7 %), de medicaments cardiologiques (16,2 %), d’anti-uldreux (3,9 %) ou de medicaments neuropsychiatriques. La classe ASA n’a CtC determinCe que chez 52 % de ceux ayant bCnCficiC d’une consultation d’anesthesie : 68 % Ctaient ASA 1, 29 % ASA 2, 3,2 % ASA 3 et 0,2 % ASA 4. Des examens preoperatoires ont CtC pratiques chez 94 % des patients vus en consultation. La numeration-formule sanguine, la vitesse de sedimentation, le taux de prothrombine et le temps de cephaline active Ctaient determines dans 90 % des cas, le groupage sanguin dans 65 % des cas et 1’ECG dans 19 % des cas. Les consultations etaient realisees par un MAR dans les hopitaux de reference chez 99 % des patients, chez 82 % dans les hopitaux de district, 7 1 % dans les IPC ou 35 % dans les IPBL par des IADE. PrCmedication Elle a CtC realisee chez 78,2 % des patients, quasiment toujours sur table. L’atropine a CtC administree avant 84,7 % des anesthesies g&r&ales (AG) et 59,3 % des anesthesies locoregionales (ALR). Le diazepam a Cte utilise pour 73,2 % des AG et 45 % des ALR. Techniques anesthbiques des intervenants
et qualification
L’anesthesie get&-ale a CtC utilisee pour 893 interventions ; elle comprenait du thiopental ou la ketamine, exceptionnellement du propofol. Une analgesie n’etait administree que dans 48,6 % des cas par fentanyl : 46 %, pethidine : 2 %, buprenorphine : 0,6 %. La curarisation Ctait obtenue par la gallamine (52,6 %) ou le vecuronium (7 %). Les anesthesiques par inhalation Ctaient l’halothane (78 %) et le protoxyde d’azote (10 %). La neuroleptanalgesie n’etait quasiment jamais utilisee.
et al.
Les 11 MAR diplomes, en poste 9 Yaounde, representaient 55 % des medecins specialis& dans le pays. 11s prenaient en charge l’anesthesie g&&ale pour 16 % des interventions. Cette proportion Ctait de 31,5 % dans les IPBL et de l’ordre de 13 % dans les autres types d’etablissements. Le personnel infirmier brevet6 prenait en charge respectivement 17 et 72 % des interventions dans les hopitaux de reference et les IPC. Cette categoric de personnels n’etait pratiquement pas en fonction dans les hopitaux de district (1 %) et dans les institutions privees (5 %). Quant au personnel IADE, il etait en fonction dans ces differentes categories d’etablissements respectivement dans 60, 14, 83 et 65 % des cas. Pour les interventions pratiquees en urgence, le personnel speciali& en anesthesie depassait 90 %. En revanthe, dans les hopitaux de reference et les IPC, les urgences Ctaient anesthesiees par des infirmiers brevet&, respectivement pour 82,7 % et 78,6 % des interventions. Les MAR ne supervisaient que 26,5 % des AG, qu’ils ne prenaient pas eux-memes en charge, a savoir 68,7 % des interventions dans les hopitaux de district, 15 % dans les hopitaux de reference, 17,2 % dans les IPBL et 9 % dans les IPC. La proportion d’AG supervisees n’etait pas significativement differente pour les interventions en urgence et pour la chirurgie riglee. L’ALR a &tC utilisee pour 19 % des interventions, dont 33 % dans les IPC, 24 % dans les IPBL, et 16 % dans les hbpitaux de reference et de district respectivement. 11 s’agissait essentiellement de rachianesthesies pratiquees lors de 203, soit 18,4 % des interventions : cures de hernie inguinale ou crurale (29,2 % des ALR), amputations de membre inferieur (14,8 %), d’interventions orthopediques <