Registre des patients transplantés rénaux avec infection virale C chronique

Registre des patients transplantés rénaux avec infection virale C chronique

Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 383–397 Conclusion Une consultation de transition ne semble pas suffire pour amélior...

49KB Sizes 7 Downloads 94 Views

Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 383–397

Conclusion Une consultation de transition ne semble pas suffire pour améliorer le pronostic après le transfert. D’autres approches méthodologiques sont à évaluer pour identifier le meilleur mode de transition pour limiter les risques liés au transfert. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.313 PJT.17

Registre des patients transplantés rénaux avec infection virale C chronique E. Chevallier Néphrologie, CHRU hôpitaux de Tours, Tours, France Adresse e-mail : [email protected] Introduction L’infection chronique par le VHC est fréquente chez les patients transplantés rénaux. L’émergence des traitements sans interféron (DAAs pour direct action antivirals) révolutionne le pronostic de l’infection chronique par le VHC. Bien que le VHC augmente la morbi-mortalité des patients transplantés rénaux, le recours systématique à ces traitements demeure discuté en l’absence de complication, surtout pour des raisons économiques. Patients et méthodes Tous les patients virémiqiues vivants avec un greffon fonctionnel en septembre 2014 sont recensés dans les centres participants. Les données générales de la transplantation, les complications hépatiques, rénales, métaboliques et carcinologiques de l’infection et les recours aux DAAs sont recensés. Résultats Quarante et un patients ont été inclus dans cette études parmi 6 centres (4 centres supplémentaires ont donné leur accord). 5,3 % ont bénéficié d’une greffe préemptive. 55 % ont été greffé plus d’une fois et 6,3 % sont également transplantés hépatiques. La proportion de cirrhotiques représente 5 %, celle de CHC 2,5 %, 7,5 % sont co-infectés par le VHB et aucun n’a présenté d’hépatite cholestatique fibrosante. 45 % avait été traités avant l’inclusion alors que 47,5 % bénéficient ou ont bénéficié des DAAs, la totalité d’entre eux ont obtenu la négativation de la charge virale en fin de traitement. Les molécules utilisées sont toujours SOFOSBUVIR 60 mg et DACLASTAVIR 400 mg pendant 12 ou 24 semaines. Discussion Les DAAs semblent sous-utilisés au vu de leur probante efficacité chez les transplantés rénaux. Les raisons de leur non-utilisation sont variées. Conclusion Les DAAs sont utilisés chez la moitié des patients. Ils permettent d’obtenir une guérison complète chez tous les transplantés rénaux. Le suivi de ces patients et l’augmentation de la cohorte permettra d’évaluer le bénéfice de ces nouvelles stratégies. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.314

397

PJT.18

Transplantation rénale à partir de donneur vivant, expérience d’une équipe maghrébine A. Seba Néphrologie CHU Tizi Ouzou Algérie, CHU Nedir Mohamed, Tizi Ouzou, Algérie Adresse e-mail : [email protected] Introduction La transplantation rénale offre une qualité de vie en général, bien supérieure à celle de la dialyse, permettant de reprendre le travail et s’occuper de sa famille et retrouver sa liberté. Les progrès en traitements immunosuppresseurs et l’expérience acquise par les équipes de transplantation ont permis d’élargir progressivement ses indications. Matériels et méthodes Notre étude porte sur 109 transplantés rénaux à partir de donneurs vivants apparentés entre décembre 2006 et décembre de 2015. Elle concerne l’évolution, le suivi et le devenir des patients. Résultats Le nombre moyen de transplantés rénaux par an est de 10 cas, l’âge moyen est entre 30 et 65 ans, la néphropathie reste indéterminée dans la majorité des cas, l’immunosuppression en induction à base de thymoglobuline ou de basiliximab plus méthylprednisolone et 70 % des patients rec¸oivent MMF, tacrolimus et prednisone comme traitement d’entretien. Les complications immédiates d’ordre médico-chirurgical observées ont été le plus souvent traitables. Devenir des patients (délai 5 mois à 9 ans, moyenne 5 ans) : la survie des patients est de 97 %, 70 % ont une fonction rénale normale, six décès avec greffon fonctionnel, huit retours en hémodialyse, quatre femmes ont fait des grossesses qui se sont bien déroulées. Discussion La survie des patients et des greffons en transplantation rénale s’est nettement améliorée au cours des dernières années. La mortalité est faible et principalement liée aux pathologies infectieuses dans notre série. Les autres facteurs influenc¸ant la survie sont surtout l’âge du receveur. Le risque de perte du greffon à long terme est lié à la néphropathie chronique d’allogreffe. Conclusion Nos résultats à moyen terme sont comparables à ceux de la littérature avec une survie des patients de 97 % à 5 ans. La transplantation rénale est le traitement préféré de l’insuffisance rénale terminale, elle assure une meilleure intégration sociale, une meilleure survie et son coût est dix fois moindre à partir de la 1e année par rapport à l’hémodialyse. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.315