Génotypage de 336 cas d'hépatite virale C chronique

Génotypage de 336 cas d'hépatite virale C chronique

91s Mtdecine interne Recherche des facteurs de risque de mutation p&C du virus B X Roblin’, L Pellissier’, JP Esterni’, X Coulaud’, F Petinelii...

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91s

Mtdecine interne

Recherche

des facteurs

de risque de mutation

p&C

du virus B

X Roblin’, L Pellissier’, JP Esterni’, X Coulaud’, F Petinelii’ La mutation p&C du virus B pose des problkmes de santt publique du fait de la sCvCritCdes l&ions hkpatiques likes & ce variant et a sa mauvaise rCponse 21l’interfkron. Les facteurs de risque de cette mutation sont ma1 identifik. &z&e : Soixante-quatorze patients mahorais n’ayant jamais quitt& l’ile ont Ctt inclus ; tous avaient une hkpatite chronique B, Ctaient ndifs de tout traitement antiviral, sans autre hepatopathie associke. La mutation preC a Ctt dkfinie par le profil skrologique suivant : antigkne (Ag) HbS’, Ag Hbe-, anticorps anti-Hbe’, ADN du virus B positif par hybridation mokkulaire. Tableau.

‘Sewice de mbdecine inteme, centre cedex ; 2centre hospitalier Mamoudzou,

hospitalier Mayone,

de Gap, France

05007

Gap

Rhltats.

Patients avecmutation prCC 26 ( 35 70) Patients sarismutation 48 (65 %)

Ginotypage

I

30 ans

0.4 n < 0.01

26 ans

N Bernard’,

MS Doutre4,

1998

; 19

Suppl 1

22 (80 70)

8 ans rJ < 0,Ol

2.5 (SO 70) P < 0.01

virale C chronique

R Salmi’, P Couzigou3, M M GBniaux4, JL Pellegrin’,

L’identification du virus de l’hkpatite C (VHC), la mise au point de tests skologiques de dkpistage et l’&tude du gCnome viral ont permis d&s 1990 de mieux comprendre I’Cpidkmiologie de ce virus. Toutefois, le strotypage du VHC ne permettant pas de determiner les sous-types du virus, le gknotypage a longtemps Ctt p&f&C en premibe intention. Patients et me’thode : Nous avons CtudiC les caractkistiques cliniques, biologiques, anatomopathologiques et thkrapeutiques de 336 patients affect&s d’une hkpatite virale C. Tous ont bCnCficit d’un g¬ypage du virus de l’hkpatite C, entre octobre 1994 et fkvrier 1996. La technique de gCnotypage du VHC utilise une technique d’hybridation des produits d’amplification du gCnome du VHC (Inno-LIPA HCV), coupICe 5 la technique Amplicor-Roche. Les do&es ont &e saisies sur un logiciel informatique d’CpidCmiologie (EPIINFO). Rekdtats et discussion : L’gge moyen est de 44.8 + 14 ans (ext : 2-7.5). I1 s’agit de 183 hommes (54,s %) et de 153 femmes (45,5 %). Trois cent dix dossiers archivks ont Ct& exploit&. Les patients se rtpartissent ainsi : transfuk (42,3 %), toxicomanes (21,3 %), autres possibles (20,3 8) et inconnus

inrerne

20 ans

de 336 cas d’hkpatite

L Merck’, P Trimoulet’, P MerciB’,

Rev M&d

Commentaires : La frkquence des infections 1iCes B un variant pr&C du virus B est importante et s’&ve de man&e significative en fonction de la gravitC et de I’anciennetC de la maladie. Cette mutation est de plus significativement plus ClevCe chez l’homme, sans doute du fait d’une skroconversion E plus rapide dans le sexe fkminin. La frCquence &levCe de l’tmergence de ce variant est principalement like g l’acquisition prkcoce du virus au tours de la vie (naissance, petite enfance).

Amourett?, P Bernarda, H Fleury’

vrais (16,l %). Les gknotypes lb reprksentent 41,2 % des cas. Les gtnotypes 1 (57,9 %) sont plus frkquents que les non 1 (42,l %). Nous observons une corrklation positive entre un gknotype 1b et une date de contamination plus ancienne. un antkcedent de transfusion, un sge plus avan& et la survenue d’une cirrhose. En ce qui conceme les gknotypes 3a, la date de contamination est plus rkente, l’lge est moins avan& et un ant&dent de toxicomanie est souvent retrouvk Nous montrons l’absence de corrklation entre le gtnotype et le sexe, et les scores histologiques. L-es gtnotypes 1 ( la et 1b) sont associks B une mauvaise rkponse au traitement de l’htpatite virale C. Ainsi, la recherche d’un skrotype 1 ou non 1 du VHC peut &tre rCalisCe en premitire intention dans le bilan prtthtkapeutique d’une hCpatite virale C chronique en association avec la charge virale, avant d’envisager un gtnotypage rtservk B quelques cas particuliers. ’ Laboratoire troent&ologie, France

de virologie, %ervice

‘service de mkdecine de dermatologie,

inteme, %ervice degasCHU, 33076 Bordeaux,