Resumes D'articles

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Nutr. Clin. Metabol. 1989 ; 3 : 128-131 RESUMES D'ARTICLES Dans cette rubrique sont rcproduites des traductions de resumes d'articles publics dans le...

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Nutr. Clin. Metabol. 1989 ; 3 : 128-131

RESUMES D'ARTICLES Dans cette rubrique sont rcproduites des traductions de resumes d'articles publics dans le presse internationale

M6tabolisme du glucose, de la glutamine et des corps cetoniques dans I'enterocyte humain.

5,0 --+ 0,4 %/jour ; p < 0,05) et augmente la synthese proteique hepatique (39,2 _+ 3,4 vs 19,0 _+ 0,5 %/jour ; p < 0,01). L'extraction de la leucine au premier passage splanchnique etait de 8 % chez les contr6les et de 26 % chez les rats brfiles. Les cinetiques de la leucine, corrigees de l'effet de premier passage splanchnique, montrent une augmentation de la degradation proteique chez le brfil6 qui n'6tait pas evidente Iorsque cette correction n'etait pas faite. Ce rnodele de brt~lure hypermetabolique peut 6tre utile pour la conception de nutritions enterales qui optimisent les vitesses de synthese et de degradation proteique.

Ashy AA, Ardawi MSM. Metabolism 1988 ; 38: 602-609. Des cellules epith61iales d'intestin humain (enterocytes) en suspension in vitro sont utilisees afin d'etudier le metabolisme de substrats physiologiques issus de la circulation sanguine (glucose, glutamine et corps cetoniques). Les substrats induisant une augmentation majeure de la consommation enterocytaire d'oxygene sont la glutamine, le glutamate et le glucose. Dans l'enterocyte humain, 72 % du glucose sont metabolis6s en lactate. Les enterocytes humains metabolisent la glutamine fi raison de 14,90 ~mol/ min/g de poids sec, pour former principalement du glutamate, de l'alanine, de l'aspartate et de i'ammoniaque. Le 3-hydroxybutyrate et l'acetoac6tate sont metabolisds darts les m6mes proportions. Dans nos conditions experimentales, l'etude de l'oxyg6ne consomme par l'enterocyte indique que ses carburants respiratoires sont la glutamine et le glucose, puis secondairement les corps cetoniques.

Tir6s-a.-part: MD Karlstad, Dept of Anesthesiology and Medical Biology, Knoxville Unit, University o1 Tennessee College of medicine, the university of Tennessee Medical center at knoxville Knoxville, TE 37920, USA.

R61e des glucocorticofdes dans la regulation des flux interorganes de la glutamine Iors de I'acidose metabolique.

Tires-&-part :MSM Ardawi, department of clinical biochemistry, Col lege of medicine and allied sciences, King Abdulaziz University, PO Box 9029, Jeddah 21413, Kingdom of Saudi Arabia.

Welbourne TC. Metabolism 1988 ; 37: 520-525.

Effet de la brfilure et de I'extraction splanchnique de la leucine sur le m~tabolisme proteique chez le rat.

Le role des glucocortico]'des dans la mobilisation de la glutamine et de son utilisation renale a et6 evalue chez 3 groupes de rats presentant une acidose chronique : des rats contr61es, des rats ayant subi une adrenalectomie avec ou sans supplementation par les triamcinolone. L'acidose chronique a/:te induite en administrant du chlorure d'ammonium dans I'eau de boisson, pendant 3 jours. La triamcinolone a ete administree a la dose de 40 Ixg/100 g/jour sous forme de boulettes. Les flux interorganes de glutamine ont ere evalues fi jeOn en mesurant les differences arterioveineuses au niveau du muscle, de I'intestin, du foie et des reins. Darts le groupe contr61e, l'acidose augmentait le flux de glutamine du muscle au rein ; la captation dans le lit splanchnique, site majeur de metabolisme de la glutamine chez l'animal normal, etait abolie en raison du passage d'une captation a unc liberation hepatique lots de l'acidose. L'adrenalectomie, en l'absence d'acidose, inverse le flux de glutamine avee une liberation renale et une captation musculaire. L'acidose restaure la lib6ration musculaire de glutamine ti des niveaux similaires fi ceux observes chez les animaux contr61es presentant une acidose. Cependant, chez les rats adrenalectomises, l'acidose n'entraine qu'une captation renale mod6ree de glutamine. En consequence, la glutaminemie arterielle augmente dans ce groupe, l'exces etant elimine au niveau du territoire splanchnique. La suppl/~mentation des rats adrenalectomises et en etat d'acidose par la triamcinolone restaure l'extraction de la glutamine/~ des niveaux observes dans Ie groupe contr61e. Malgre l'existence d'une extraction renale, l'importante liberation musculaire de glutamine conduit a une captation hepatique et fi une ureogenese elevee. Ainsi, les glucocortico'ides, dont la liberation est augmentee lors de l'acidose rnetabolique, semblent jouer un r61e impoltant dans l'extraction renale de la glutamine et plus mineur en ce qui concerne la liberation museulaire de cet acide alnine.

Karlstad M D , De Michele S J, Istfan N, Blackburn GL, Bistrian BR. Am. J. Physiol. 1988 ; 255: R303-309. Les effets de la brfilure et de l'extraction splanchnique de la leucine sur le m6tabolisme proteique et les depenses 6nerg6tiques ont ete estim6s en mesurant la eonsommation d'O2, la production de CO 2, le bilan azote, les cinetiques de la leueine et les vitesses fractionnelles de synthese proteique, chez des rats nourris par vole enterale. Des rats raffles (200 g), anesth6si6s, ont 6t6 brfil6s au dos par de l'eau bouillante (25-30 % de la surface corporelle) et nourris par vole enterale /t l'aide d'un regime apportant 60 Kcal/jour et 2,4 g d'acides amines/jour, pendant 3 jours. Des eontr61es non-brfiles ont 6t6 etudies parall61ement. Des infusions intraveineuses ou intragastriques de L - [ 1-~4C] ieucine ont 6t6 effectu6es fi J3 afin de mesurer le metabolisme proteique. L'extraction splanchnique de la leueine (effet de premier passage) a et6 ddterminee par le rapport [activite specifique de la leucine plasmatique apr6s perfusion intragastrique/activit~ specifique apres perfusion intraveineuse]. I1 a 6re note une diminution de 69 % du brian azote cumule (p < 0,001) et une augmentation de 17-19 % de l'oxydation de la leucine (p < 0,05) et des depenses energ6tiques totales (p < 0,01) chez les rats brfi16s. Une diminution de 15 % de la clairance plasmatique de la leucine (p < 0,05) etait accompagnee d'une augmentation de 20 % de la concentration plasmatique de cet acide amine (p < 0,01) chez les rats brf~16s. La brt]lure a diminue la synthese proteique musculaire fractionnelle (3,5 + 0,5 vs

Tir6s-~.-part : TC Welbourne, Dept of Physiology and Biophysics, LSU Medical Center, PO Box 33932, Schreveport, LA 71130, USA. 128

Synthese et degradation proteique dans le muscle squelettique de rats septiques ; reponse la leucine et a I'acide ~-c~toisocaprdfque.

Conceptions actuelles sur le turnover prot~ique et le transport des acides amines dans le foie et dans les muscles Iors d'une septic6mie.

Hasselgren PO, James JH, Warner BW, Hummel III RP, Fischer JE.

Hasselgren PO, Pedersen P, Sax HC, Warner BW, Fischer J E .

Arch. Surg. 1988 ; 123: 640-644.

Arch. Surg. I988; 123: 992-999.

11 a ete suggere que la leucine et l'acide c~-cetoisocaprofque (c~-CIC) stimulent la synthesc proteique et reduisent le catabolisme, et pouvaient etrc utiles pour 1c traitement du catabolisme proteique lie au sepsis. Cependant, le fait de savoir si la leucine et I'c~-CIC regulent le turnover proteiqae dans le muscle de patients septiques n'est pas connu. Dans cette etude, les muscles de rats normaux et de rats ayant subi une ligature caecale ont ete incubes en presence de leucine ou d'c~-CIC. Dans les muscles normaux, la leucine stimule la synthese protcique et reduit la degradation proteique tandis que I'c~-CIC diminue le catabolisme proteique. Darts le muscle provenant de rats scptiques, la synthese proteique est egalement stimulOe par la leucine mais seulement ~i une concentration de leucine plus elevee quc celle requise pour modifier la synthese proteique dans le muscle normal. La catabolisme proteique dans le muscle de rats septiques n'est pas affecte par la leucine ou I'a-CIC meme pour des concentrations extracellulaires aussi elevees que 5 mmol/l. Puisque d'autres experiences ont montre que la concentration intracellulaire en leucine n'etait pas differcnte dans le muscle de rat normal et chez l'animal septique, ces resultats suggerent que la septicemic induit une modification du turnover proteique musculaire qui est resistante aux effets de la leucine.

La reponse metabolique fi un traumatisme ou/t une septicemic est cm'acterisee par un brian azote negatif, une proteolyse musculaire accelcree, une augmentation de l'ureogenese et une stimulation de la syntbese hepatique des proteines de la reaction inflammatoire. L'inhibition de la captation rnusculaire des acides amines et l'augmentation du catabolisme proteique augmentent le flux des acides amines des tissus peripheriques vers le lbie. De faqon concommitante, la captation hepatique des acides amines est stimulec et Ia synthese proteique et la neoglucogonese hepatiques sont augmentees. Ces processus sont importants pour la survie des patients septiques. La stimulation de l'ureogenese, entrainant une perte d'azote, cst un autre aspect important du metabolisme azote hepatique lors d'un traumatisme. Le(s) mediateur(s)/l l'origine de ces perturbations metaboliques ne sont pas actuellement exactement connus bien que des proteines liberees par les macrophages activcs (notamment l'interleukine-I et le tumor necrosis factor) puissent jouer un rOle majeur dans l'alteration du mOtabolisme des acides amines et des proteines au niveau musculaire et hepatique lors de l'infection. Cependant ces facteurs ne sont probablement pas responsables fi eux seuls des perturbations metaboliques puisque les hormones cataboliques que sont le cortisol, le glucagon et les catecholamines peuvent determiner lc profil metabolique observe lors d'une septicemic. D'autres mediateurs possibles incluent les prostaglandines et les hormones thyroidiennes. 11 est possible qu'une interaction entre ces diflErents mediateurs soit necessaire pour observer la totalite des manifestations de la reponse de l'hOte/t une agrcssion aigue.

Tires-a.-part : dE Fischer, Dept of Surgery, University of Cincinnati Medical Center, 23t Bethesda Ave, Cincinnati OH 45267-0558, USA.

Tir6s-~. part : PO Hasselgren, Dept of Surgery, University of Cincinnati Medical Center, 231 Bethesda Ave (ML # 558), Cincinnati, OH 45267-0558, USA.

Effet d'une supplementation orale en acides amines ~ chaine ramifiee (AACR) sur les variations circadiennes de I'amino-acidemie chez le patient cirrhotique.

Administration intraveineuse de carnitine: influence sur le metabolisme proteique et des acides amines ~ chaine ramifi6e chez le rat carenc~ et nourri par voie parent~rale.

Mere M, Riggio O, Pieche U, Pinto G, Romiti A, Varriale M, Capocaccia L.

Vasquez JA, Paul HS, Adidi SA.

Nutrition 1988 ; 4: 351-356.

Am. J. Clin. Nutr. 1988 ; 48: 570-574. Nous avons etudie les variations circadiennes des acides amines plasmatiqucs chez 15 patients cirrhotiques et chez 8 sujets controles recevant un regime identiqae (proteines : 1 g/kg et 30 keal/kg). Les heures de repas etaient les suivantes : 8, 12, 18 heures, Des prelOvements sanguins etaicnt effectues/t 7, 11, 15, 17, 21 et 24 heures pour la mesure de l'insulinemie et de l'aminoacidemie. Chez les patients ch'rhotiques, ce protocole a ete repete lors d'une supplementation orale en AACR (0,3 g/kg). Dans chaque groupe, la concentration de la plupart des acides amines est augmentee en fin de journee chez les cirrhotiques ; les acides amines aromatiques (AAA) sont constamment plus eleves que dans le groupe contr61e et leur augmentation au cours de la journee est plus marquee, lnversement, la concentration des AACR est toujours plus faible chez le cirrhotique et l'augmcntation au cours, de la journee est moins prononcee. En consequence, le rapport A A C R / A A A demeure plus faible chez les cirrhotiques fi tons les temps etudies. La supplementation orale cn AACR augmente la concentration plasmatique de ees acides amines et la valeur du rapport A A C R / A A A tout au long de la .journee.

Nous avons etudi6 l'action d'unc perfusion intraveineuse de carnitine (34 lamoi/100 g/jour) sur le metabolisme proteique et des acides aminOs fi chaine ramifiee (AACR) chez des rats prives de nourriture pendant 3 jours ou nourris par vole parentemle pendant 7 jours. L'infusion de carnitine ne modific pas le brian azote, le contenu hcpatique et musculaire en proteines, les concentrations plasmatiques en AACR et en acides e~ cctoniques fi chaine mmifiee, l'oxydation de la leucine et son incorporation dans les proteines musculaires ou hepatiques. Malgre une augmentation d'un facteur 2 fi 3 des concentrations plasmatiques en carnitine, les concentrations tissulaires de la carnitine et de ses derives acyles n'etaient pas significativement affectees par l'infusion de carnitine. Sur le total de la carnitine perfusee, 91% etaient perdus dans les urines des rats wives de nourriture et 87 % dans celles des rats nourris. Nous concluons gue l'administration intraveineuse de carnitine n'affecte pas le metabolisme proteique et celui des A A C R et que cette absence d'efl~t peut etre lice ~, l'incapacite de la perfusion/t em'ichir les pools tissulaires de carnitine.

Tires-fi-part :

Tires-fi-part : M Merli, Gastroenterologia, Universita degli Studi di Rome ~, La Sapienza >, Viale dell'Universita 37, 00161 Rome, Italie.

SA Adibi, Montefiore Hospital, 3459 Fifth Av, Pittsburgh, PA 15213, USA.

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Influence de la denutrition et/ou d'une pathologie maligne sur la reponse des malades chirurgicaux a la nutrition parenterale totale.

Etat nutritionnel de patients atteints de SIDA. Huang CM, Ruddel M, Elin RJ. Clm. Chem. 1988 ; 34: 1957-1959.

Shaw J H F .

Nous avons evalue l'etat nutritionnel de patients sero-positifs au virus HIV (Western Blot) et de patients atteints de SIDA, en mesuraat les concentrations sefiques des proteines totales, de l'albumine, de la transthyretine et de la retinol binding protein (RBP). Les individus sero-positifs n'ent pas montre de diffcrence significative par rapport aux volontaires sains, pour les valeurs d'albumine, de transthyretine et de RBP. Les patients atteints de SIDA avaient des valeurs plus faibles de transthyretine et d'albumine par rapport aux deux autres groupes. Les valeurs de RBP ne differaient pas selon lcs groupes. Les proteines totales eaient plus elevees chez les sero-positifs et les SIDA que chez les sujets sains. L'etat nutritionnel des patients atteints de SIDA pcut 6tre un Ihcteur de morbid±re et de mortal±re.

Am. J. Clin. Nutr. 1988 ; 48: 144-147, Nous avons effectue une serie de perfusions d'uree marquee au C14 pour evaluer l'efl'ct de la denutrition (amaigrissement > / a 15 %), de l'agrcssion (VO 2 < fi 130 ~tmol/kg/min) et du cancer sur le niveau de base de catabolisme proteique net (CPN) et la reponse des malades 5 la nutrition parcnterale totale (NPT). Les malades denutris avaicnt de faibles taux de base de CPN (0,8 + 0,1 g/kg/jour) par comparaison aux patients non denutris (p < 0,05) et, pendant la per±ode de NPT, un efl~t anabolisant a pu etre facilement obtenu (0,5 + 0,2 g/kg/jour). Lcs malades portcurs d'un cancer gastro-intestinal avaient des taux de CPN semblables fi ceux des volontaircs sains. Pendant la NPT, le CPN etait peu different de 0. Les malades severement agresses ct non denutris avaient des taux initiaux eleves de CPN (2,7 + 0,2 g/kg/jour) alors qu'au contraire Ies malades scverement agresses et denutris avaient des taux significativement moins eleves ( 1,9 ± 0,3 g/kg/jour ; p < 0,05). Ces deux groupes de patients severement agresscs sent restes en etat cataboIique malgre l'institution de la NPT ( 1,2 ± 0,3 et 0,5 -t- 0,2 g/kg/jour respectivement). En conclusion, la reponse a la nutrition parenterale totale apparait differente suivant lcs groupes de malades: les patients denutris deviennent aisement anaboliques, les patients porteurs d'un cancer digestif diminuent leur catabolisme protidique mats n'atteignent pas l'etat anaboliquc, et les patients severement agresses restent cataboliques malgre la NPT et continuent fi perdre significativement leur masse musculaire.

Tires-a-part: CM Huang, Clinical Pathology Dept, Warren G r a n t Magnuson Clinical Center, National Institutes of Health, Bethesda, MD 20892, USA.

Tires-a-part : JHF Shaw, University Department of Surgery, Auckland Hospital, Auckland, Nouvelle-ZNande.

Modification du statut metabolique pendant la chimiotherapie chez les patients porteurs d'une leucemie aigu6. Lerebours E , T i i l y H , R i m b e r t Colin R .

Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) hypox6mique et hypercapnique: influence de la sev6rit6 de la BPCO sur I'etat nutritionnel.

A, Delarue

J, Piguet

H,

Cancer 1988; 6/: 2412-2417.

Chez 90 malades porteurs d'une BPCO, une evaluation nutritionnelle non invasive antl~'opometrique et biologique a 6te real±see, pour etablir la prevalence et les caractcristiques de la malnutrition au cours de la BPCO et pour analyser la correlation entre la denutrition et la sever±t6 de la maladie. Une correlation negative significative a 6te trouvce entre la P a C e 2 et le poids ; une diminution parallele b, la fois des proteines somatiques et de la masse grasse corporelle apparait liee fi la diminution du poids. Une deterioration de l'etat nutritionnel est apparue chez les patients porteurs de BPCO malgrc des apports nutritionnels caloriques et protciques manitZestement adequats, bien que chez les patients avec un deficit severe de l'hematose, l'apport calorique ait 6te significativement infcrieure /a la depense energetique de fond. Darts l'6volution de la BPCO hypoxemique hypercapnique, l'apparition d'une malnutrition est un fair banal, et semble liee fi la sevdrite de la pathologie si on en juge par le nombre d'hespitalisations et le degre d'amputation de l'hematose au niveau des gaz du sang. Ce fair semble exister malgre un apport nutritionnel apparemment adequat.

Le profil energetique et proteique de douze adultes polteurs d'une leucemie aigu8 a ere etudie en per±ode de chimiothempie d'induction de la maladie. La nutrition parenterale (NP) (apport calorique non proteique: 3 1,4 Kcal/kg/jour, apport azote : 0,177 g/kg/jour) a ere commencee lc sixieme jour apres le debut de la chimiotherapie et poursuivie pendant toute la pilase cytopenique. Une evaluation clinique et metabolique comportant la mesure de la depense energctique de repos (DER) par calorimetric indirecte a ere real±see pour chaque malade juste avant la chimiotherapie (JO) au troisieme jour de chimiotherapie (J3) puts chaque semaine du J7 jusqu'fi la fin de la phase de cytopenie. La DER mesuree a J0 (29,5 _+ [,4 Kcal/kg/jour) etait significativement plus elevee (+ 34 ± 6 %) que la DER theorique evaluee par I'equatien de Harris et Benedict. La chimiotherapie a entraine une diminution significative de la DER fi J3 (26,2 ± 1,7 Kcal/kg/jour ; p < 0,05), mats pendant la phase dc cytopenie, la DER n'a pas varie de man±ere significative par rapport it sa valeur de base (J0). Un bilan energetique positifa pu 6tre obtenu pendant l'ensemble de l'etude des qu'a et6 debutee la NP. Au contraire, le brian azote moyen est rcste constamment negatif, ceci etant lie a une augmentation importante des pertes azotees urinaircs pendant toute la phase de cytopenie. Le lhit que le support nutritioanel n'atteint que partiellement son but (darts cette etude) pourrait expliquer en partie pourquoi aucune amelioration dans la reponse tumorale/i la chimiotherapie n'a pu etre obtenue clans la plupart des essais thcrapeutiques etudiant l'efli~t d'un support nutritionnel associe au traitemeat specifique des cancers ou des hemopathies malignes.

Tir6s-a-part : E Fiaccadori, Istituto di Clinica Medica e Nefrologia, Universita di Parma, Via Gramsi 14, 40300 Parma, Italie.

Tir6s-b.-part : E Lerebourg, Pavilion Pillore, H6pital Charles Nicolle, rue de Germont, 76031 Rouen, France.

Fiaccadori E, Del Canale S, Coffrini E, Vitali P, Antonucci C, Cacciani G, Mazzola I, Guariglia A. Am. J. Clim Nutr. 1988 ; 48: 680-685.

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le regime/a fort apport azot6 mais non avec le regime/~ faiblc apport azote. La NPT a normalise l'ensemble des acides amines plasmatiques, mais n'a pas corfig+ les niveaux des acides amines intramusculaires. Une positivation transitoire du bilan azote a ere observee pendant les trois premiers jours du regime/~ haut apport azote, mais non avec le regime fi bas apport d'azote ; cependant, fi partir du 5" et du 6 e jour, le brian azote etait identique entre les deux groupes et pratiquement equilibre, l'amelioration par rapport fi l'elat basal sous G5 (+ 165 rag d'azote/kg.j) etant la meme pour les deux types de NPT.

Nutrition parenterale totale en tant qu'adjuvant de la chimioth~rapie pour cancer du testicule : protection de la composition corporelle -- Une ~tude prospective contr61ee. Drott C, Unsgaard B, Schersten T, Lundholm K. Surgery 1988 ; 103: 499-506.

Tir6s &-part : DH Elwyn, Montefiore Medical Center, Henry and Lucy Moses Hospital Division, 111 East 210th Street, Bronx, New York, NY 104667, USA.

Cette etude a 6value l'efficacite de la nutrition parenterale totale (NPT) pore" le maintien de la composition corporelle, lorsque cette nutrition parenterale etait associee a un traitement par polychimiotherapie (CVB = CIS platine, vinablastine, bleomycine) pour teratocarcinome testiculaire. Vingt trois patients prealablement non denutris ont ete randomises en nutrition parenterale ou apport oral sponlane pendant leur sejour hospitalier, pour unc pcriode totale dc traitcmcnt de 10 scmaincs. Lcs maladcs passaicnt la premiere, la quatrieme, la septicme et la dixieme semaine l'hepital pour la chimiotherapie. Le reste du temps, ils restaient/t domicile, sans aucun apport nutritionnel artificie[. Les apports energetiques et azotes ont ere profondement diminues dans le g r o u p e , nutrition orale ,,, alors que ces apports n'elaient diminues darts le groupe NPT que pendant les periodes de maintien a domicile, lorsque les patients etaient egalement en nutrition orale spontanee. Malgre le traitement cytotoxique, le groupe NPT est reste en bilan azote equilibre pendant les periodes de N P T / t I'h6pital. Cependant, les malades du meme groupe ont montre une perte de poids substantielle et un brian azote nettement ncgatif pendant les dix semaines de traitement total, comparable a celui observe dans le groupe ~
Capacit¢ de stockage du glycogene et lipogenese , de novo ,, pendant la surcharge nutritionnelle glucidique chez rhomme. Acheson KJ, Schutz Y, Bessard T, Anantharaman K, Flatt JP, Jequier E. Am. J. Clin. Nutr. 1988 ; 48: 240-247. La methode du bilan metabolique a et6 utilisee chez trois sujets sains pour evaluer le devenir d'unc surcharge glucidique massive. Les stocks de glycogene, qui ont ete d'abord diminues par la nutrition (3 jours; 6,35 ± 0,27 MJ 11994 _+ 65 Kcal] avec apport progressivement reduit 5,70 ± 1,03 MJ [ 1361 ± 247 Kcal], comprenant 15 % de proteines, 75 % de lipides et 10 % de glucides en apport calorique respectif) et l'exercice, ont ete reconstitues par 5 jours d'hypernutrition glucidique (11% de proteines, 3 % de lipides ct 86 % de glueides), apportant 15,25 ± 1,10 MJ (3642 +_ 263 Kcal) le premier jeur, puis progressivement augmentes /~ 20,64 ± 1,30 MJ (4930_+ 311 Kcal) le dernier jour de l'hypcrnutrition. Une depletion en glycog+ne a de nouveau cte obtcnue avcc 2 jours de restriction glucidique (2,52 M.1/jour, 602 Kcal/kg/jour, comprenant 85 % de proteincs ct 15 % de lipides). La capacite de stockagc glucidique chez l'homme est d'environ 15 g par kg de poids et peut atteindre un gain total d'environ 500 grammes avant qu'apparaisse une synthese lipidique nette contribuaat de manierc significative ~i l'accroissement de la masse grasse corporelle. Ainsi quand les stocks de glycogene sont satures, des apports massifs de glucides ont comme destinee d'une part un haut niveau d'oxydation de glucides, d'autre part une synthese lipidique de novo substantielle (150 grammes de lipides par jour pour unc consommation d'environ 475 grammes de glucides par jour), sans qu'apparaisse une hyperglycemie post-prandiale.

Tires-a-part : K Lundholm, Department of surgery 1, Sahlgrenska Hospital, S-413 45 Gothenburg, Sweden.

Tir6s-b.-part: KJ Acheson, Institute of Physiology, University o1 Lausanne, rue du Bugnon 7, CH-1005 Lausanne, Suisse.

La restriction alimentaire augmente la proteolyse h6patique chez le rat &ge. Nutrition parenterale chez les patients infect~s : effets de I'augmentation des apports azot~s. Greig PD, Elwyn DH, Askanazi J, Kinney

Ward WF. J. Gerontol. 1988 ; 5: 121-124.

JM.

Les effets de l'age et de la restriction alimentairc sur la proteolyse de foies de rats SPF Fisher 344 ont et6 etudies. La proteolyse de foies perfuses provenant d'animaux nourris ad libitum augmente lorsque l'fige va de 3 fi 6 mois puis decline lineairement jusqu'au 24 ~ tools. La restriction alimentairc n'a pas d'effet fi l'fige de 3 mois (6 semaines de restriction alimentaire) ; mais/t partir du 6" mois, la capacite de proteolyse etait approximativement 25 % plus elevee que celle des foies d'animaux nourris ad libitum. Cette difference s'est maintenue pendant les 24 mois de vieillissement. Ainsi une restriction alimentaire, landis qu'elle ne previent pas la diminution de la degradation proteique liee g l'fige, entraine une plus grande capacitb de proteolyse fi t o u s l e s figes apres 6 mois.

?an. J. Clin. Nutr. 1987 ; 46: 1040-1047. Les efl'ets metaboliques de l'augmentation des apports azotes durant la nutrition parentemle totale (NPT) ont ete etudies chez 9 patients infectes. Les malades ont d'abord ete evalues sous perfusion de glucose/t 5 % (G5) pendant une journee. Pendant les 6 jours suivants, la NPT apporlait 1,35 lois la depense energetique de fond (REE) pour les apports caloriques, avec deux apports azores differents : 191 ou 366 mg d'azote/kg.j. Les calories non proteiques etaient apportees de maniere 6gale par le glucose et les emulsions lipidiques. Trois malades ont ete etudies sous les deux regimes de nutrition parenterale (n = 6 pour chaque regime). Une augmentation significative de l'oxydation des proteines, de l'uree sanguine, de la consommation d'oxygene, et de la production de CO 2 a cte observee avec

Tires-b.-part : WF Ward, Dept of Physiology, University of Texas, Health Sciences Center, San Antonio, TX 78284-7756, USA. 131

Mesure des cinetiques de L=[1-14C] leucine dans les tissus splanchniques et la jambe chez rhomme. Effet d'une infusion d'acides amin6s.

Tumor necrosis factor et reponse metabolique aigu6 aux 16sions tissulaires chez I'homme. Fletcher Starnes H, Warren RS, Jeevanandam M, Gabrivole JL, Larchian W, Oettgen HF, Brennan MF.

Gelfand RA, Glickman MG, Castellino P, Louard R J, Defronzo RA.

.I. Clm. Invest,, 1988 ; 82: 1321-1325.

Diabetes 1988; 37:1365-1372 Le tumor necrosis factor (cachectine), proteine produite par les monocytes et les macrophages, a et6 mis en cause comme etant un mediateur important/t l'origine des effets lethaux du choc endotoxinique et de la cachexie des infections chroniques. Du TNF c~recombinant (rTNF) a ere administre par vole intraveineuse/~ des malades recevant un traitement anti cancereux. Apres une injection unique, les patients presentaient une tachycardie, de la fievre, et, h dose plus elevee, une hypotension. Les perturbations metaboliques apres administration de rTNF etaient doses-dependantes, et associaient une augmentation des depenses 6nergetiques avec augmentation de la production de CO2 et du metabolisme proteique, une augmentation de la liberation d'acides amines par l'avant bras mais avec diminution de l'arnino-acidemie totale, une augmentation significative de la cortisoletnie. On observait de plus une augmentation des triglycerides plasmatiques ainsi que du turnover du glycerol et des acides gras libres, ceci suggerant un accroissement de la lipolyse et de l'utilisation des graisses apres injection de rTNF. Ces resultats indiquent que l'administration de rTNF fi l'homme reproduit un certain hombre des perturbations observees lots de lesions tissulaires et, en particulier, la mobilisation des substrats energetiques.

Bien que les flux corporels de leucine aient 6te iargement mesures afin d'etudier le turn-over proteique total chez l'homme, la contribution de tissus particuliers aux mesures corporelles totales reste inconnue. En combinant la technique des bilans d'organes et l'infusion par voie gen6rale de L-[ 1-~4C ] leucine, nous avons quantifie la production de leucine et son utilisation dans les tissus splanchniques et dans la jambe et par la mesure du turn-over corporel total simultanement chez 6 hommes sains avant et pendant une infusion d'acides amines. A l'equilibre l'utilisation de la leucine arterielle par les tissus splanchlfiques et la jambe ont ete calcules ~i partir du poureentage d'extraction (E) de leucine marquee: captation = E x [leu]a x debit sanguin. La liberation tissulaire de leucine froide (provenant du turn-over proteique) dans la veine peut etre calculee comme etant la difference entre la captation de leucine et le bilan net tissulaire de la leucine. Chez le sujet a je0n, malgre une extraction substantielle (p < 0,01 ) de leucine marquee par les territoires splanchniques (23 _+ 3 %) et la jambe ( 18 _+ 2 %), le brian net de leucine a travers ces diff6rents tissus etait faible, indiquant une utilisation et une production simultanees importantes de leucine a des niveaux pratiquement equivalents. Les tissus splanchniques representaient a peu pres 50 % du flux de leucine corporel total mesur6. Durant l'infusion d'acides amines le brian net de leucine travers les tissus splanchniques et la jambe est devenu positif refletant non seulement une augmentation de la captation de leucine mais aussi une diminution importante (environ 50 %, p < 0,02) de la liberation de leucine froide. Cette reduction de la liberation de leucine par les territoires splanchniques et la jambe etait montree par une diminution des flux endogencs de leucine. Conch~sions: 1) l'utilisation combinee de la merhode des bilans d'organe et de l'infusion de leucine marquee permet de mesurer simultan6mcnt les cin6tiques de leucine au niveau de l'organisme entier ct des tissus particuliers ; 2) les tissus splanchnJques rcpresentent environ 50 % du flux de leucine corporelle totale chez I'homme a je0n ; ct 3) l'infusion d'acides amines supprime de fa~on importante la liberation de leucine par la jambe et les territoires splanchniques, ce qui peut indiquer une inhibition de la proteolyse.

Tires-b.-part : H Fletcher Starnes, Stanford University Medical Center, Room S-067, Stanford, CA 94305-5101, USA.

Activit6s communes et synergetiques du Tumor Necrosis Factor (TNF-~) et de rlnterleukine (IL-1). Last-Barney K, Homon CA, Foranes RB, Merluzzi VJ. J. hnmunol. 1988 ; 141: 527-530. La TNF-c~ et I'lL-1 induisent la production de prostaglandines E2 (PGE2) par des cellules de chondrosarcome humain, de fibrosarcome et de carcihome. Utilises simultan6ment a des doses infra-optimales, le TNF-~ et I'IL-1 stimulent de fagon synergique la production de PGE2. Cette synergie est partiellement supprimee par des anticorps specifiques. In vitro, le rTNF-~ humain est directement cytotoxique pour diff~rentes lignees cellulares tumorales humaines, c'est-a-dire les cellules de carcinome et de chrondrosarcome humain, et les fibroblastes humains transformes. L'action cytotoxique du TNF-c~ est neutralisee par des anticorps polyclonaux specifiques neutralisants. L'IL-1 n'a pas d'effet cytotoxique direct sur ces cellules ; cependant elle renforce l'effet cytotoxique du TNF-c~. Cette action cytotoxique synergique est abolie par l'addition d'antieorps specifiques neutralisants.

Tires-b.-part : RA Gelfand, Dept of Internal Medicine, Fitkim 103, Yale University School of Medicine, 333 Cedar Street, New Haven, CT 06510, USA.

Ont particip6 fi cette rubrique : C. Aussel, C. Coudray-Lucas, L. Cynober, J.P. De Bandt, L. Guyot, G. Nitenberg, F. Ziegler.

Tires-a.-part : VJ Merluzzi, Boehringer Ingelheim Pharmaceuticals Inc., 90 E. Ridge, P.O. Box 368, Ridgefield, CT 06877, USA.

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