Smur des villes et smur des champs: epidemiologie de la traumatologie

Smur des villes et smur des champs: epidemiologie de la traumatologie

714 39e R227 Traumatologie SMUR DES VILLES ET SMUR DES CHAMPS EPIDEMIOLOGIE DE LA TRAUMATOLOGIE CONCRkS DE LA SFAR R228 : Templier F.‘, Lceb T.‘, ...

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714

39e

R227 Traumatologie SMUR DES VILLES ET SMUR DES CHAMPS EPIDEMIOLOGIE DE LA TRAUMATOLOGIE

CONCRkS DE LA SFAR R228 :

Templier F.‘, Lceb T.‘, Vincent B2 Bouvet F?, Baer M.‘, Pasteyer J:’ ’ SAMU 92, 104 Bd R. Poincark, 92380 Garches. 2 SMUTUrgences, centre hospitaiier, 77100 Meaux.

But de I’ktude : Comparer SMUR milieu

en milieu rural (SMUR

Materiel

urbain R).

et mkthode

I’activitb en traumatologie d’un (SMUR U) et d’un SMUR en

: Sur I’anrke

1996, recueit et

comparaison des donnbes suivantes sur tes interventions primaires pour traumatologie, dans un SMUR U et un SMUR R utilisants une codification identique. Les lieux, circonstances, mois,, jours, horaires, sexe ratio, ages, nombre d’hospitalises et de d&&s sur place, nombre de polytraumatisks et de polyfractwk (avec les circonstances et les d&&s) Btaient collig&. &sultats : Le nombre d’interventions primaires pour traumatologie a Btk de 371 pour le SMUR U, et de 602 pour le SMUR R, soit respectivement 12,9% et 28,9% du total des primaires (SMUR U : 2871 ; SMUR R : 2085).. Lieux mincioaux : En premier la voie publique puis le domicile avec respectivement : 45,8% et 19,1% pour le SMUR U ; 76,6% et 8.6% pour le SMUR R. * Circonstances DrinciDales : Ce sont des accidents de la voie pubfique (AVP) darts 48,3% des cas (impliquant un deux roues : 21,6% du total) pour le SMUR U et 79,3% des cas (impliquant un vehicule l&ger : 56,6% du total) pour le SMUR R. Les chutes de grande hauteur rep&sentent 12,4% (SMUR U) et 3% (SMUR R) des primaires. Mois. iour et heure: 2 mois se dbtachent pour le SMUR U (ruin : 13,29!; octobre 12,7%). Pour le SMUR R, I’activite est plus regulikre avec un minimum en mars (65%) et un maximum en octobre (10,3%). II existe un pit d’activitb le vendredi pour le SMUR U (19,9%). Pour le SMUR R, le dimanche (21.3%) et le samedi (18,4%) sont !es jours 00 l’activitb de traumatologie est la plus Importante. Les tranches horaires sont superposabtes pour les SMUR U et R avec un pit entre 16hOO et 2OhOO (respectivement 27,8% et 29,7%). Patients et Bvolution : Le sex ratio et la mo enne d’age sont de 2,41 et 36.4 (+I-21.5) ans pour le S d UR U, et de 2.08 et 31,2 (+I-18.6) ans pour le SMUR R. Les patients sonf Bvacu& vers un centre hospitalier dans 88,4% (SMUR U) et 91,9% (SMUR R) des cas. Ils sont medicalis& pour le transport dans 70,4% (SMUR U) et 42,4% (SMUR R) des cas. 40 patients (10.8%) du SMUR U sont polytraumatisk (cause principale : chute de grande hauteur : 45%) et 34 (5,6%) pour le SMUR R (cause principale : AVP d’un vehicule Gger : 70,6%). 37 d&es (10%) sont constat& sur place par le SMUR U (dont 20 polytraum+&) et 26 (4,3%) par le SMUR R ~;;tl&~l$raumatlses). : Rapport6 au nombre de sorties, la traumatologie est un motif plus frequent d’appel du SMUR en milieu rural qu’urbain. Les circonstances principales sont diffkentes, avec une predominance des AVP dans les deux cas mais de faGon beaucoup plus nette en milieu rural, et plus de chute de grande hauteur en ville. L‘activitb est plus importante le vendredi pour le SMUR U et surtout le samedi et le dimanche pour le SMUR R. Les tranches horaires sont comparables, avec un pit en fin d’aprbs-midi. Les patients sont comparables en repartition par tranche d’age et par sexe. Le pourcentage de patients Bvacu& vers I’hbpital est similaire. Par contre, les patients sont beaucoup plus souvent mkdicalises par le SMUR U que par le SMUR R. L’envoi “facile” de SMUR avant d’avoir un bilan de gravite du fait des distances en milieu rural est une explication possible. Enfin, la gravitk (nombre de polytaumatisks, polyfractur&, d&c&s) des patients en milieu urbain et rural semble comparable. l

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Traumatologie

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INTUBATION TRACBtiALE EN URGENCE CHEZ L’ENFANT TRAUMATISI? CRANIEN Meyer P, Orliaguet G, Blanot S. Jarreau MM, Charron B, Carli P Dtpartement d’Ancsth6sie-Rtaniation, MBpital des Enfants Malades Paris Introduction: Des complications nombreuses et graves ont &ti d&rites pour l’intubation trachCaIe (IT) en urgence des enfants tratunatisks. Nous avons Ctudit les IT rkalisdes chez les enfants admis dans notre unit6 de traumatologie et leurs complications. Materiel et mgthode: Tous les traumatisk craniens (TC) intubds en prd-hospitalier ou j I’arrivCe ttaient inclus. Un questionnaire comportant: le motif de IIT, Ic GCS et le PTS, la qualification et I’expbrience de l’opirateur, la technique et le dClai nkessaire B I’lT, les difficultks ou complications rencontrfks etait rempli par I’opkateur. La gazome’trie B l’arrivie, I’apprkciation de l’ad@uation de I’IT et de la ventilationl, les complications & I’extubation ont ktk analys6es. Les facteurs de risques de difficult& d’IT et de comptications tardives ont dtk recherches par une analyse statistique comportant une table de contin,gence et un test de Student ou une ANOVA . RBsuitats: 94 enfanh dvec un Ige moyen de 7.5f4.3 ans (14% 22 am), un GCS: 6k2.6, et un PTS: 3.8k3.4 Ctaient inclus. Le TC Ctait isolk dans SO% des cas. associk ?I un traumatisme thoracique dnns 40%~ et abdominal dans 10.5%. LTl’ Ctait rkaliste (8870 des cas en pri-hospitalier. 12% b I’arrivke), par un urgentiste exlkimentt? (36%), un AR (37%). un p&Iiatre (8,S%) ou un interne (18.5%). L’e+rience de I’opkrateur dkterminait le nombre d’essais, les difficullts (D< .OOl) et l’utilisation d’une skdation adequate (p<.OOS). Parmi ies complications immkdiates ( 40% des cas), un rkflexe de toux Btait la plus friquente (18%) avec pour facteur de risque la non utilisation de drogues adiquates. A l’arrivte, une intubation selective ou une d&adaptation du respirateur Ctaient n&es dans 20% des CDS et une hypovenriIation majeure chez 7 patients traumatists thoraciques graves. Une dyspnCe laryngie simple Ctait notke B I’extubation chez 33% des enfants survivants. un granulorne chez 18.5% et une stknose trachkale chez X%. Seules les infections pulmonaires no.ocomiales (pc.05) ttaient un facteur de risque. Discussion: Les complications immtdiates de I’IT en urgcnce peuven& Err.: 1imitCes avec des mCdecins expkrimcnt&s ulilisant, quetque soit le niveau de une stdation adapt&e. Les risques de conscience, complications j long terme ne dkpendent pas de la technique et restent dans les normes des intubations prolong&s chez l’enfant.. Le b&if& sur l’hypoventilation. risque majeur &aggravation des TC. d’une IT la plus prkoce possible apparait dvident..