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SOCIEI-Y PROCEEDINGS
dominance studies, by Frank Morell; Speech sound discrimination by cats, by James Dewson; Spectrographic diagnosis of speech disturbances, by Peter Ostwald; Profiles of non-verbal children, by John Eisenson; Defective revisualization, by Donald Macrae; The problem of visual agnosia, by Macdonald Critchley; Clinical and anatomic studies of visual agnosia, by J. M. Nielsen; Etiologic factors in learning disorders of children, by Helen Gofman; Psychologic aids to the diagnosis of language disorders, by Lucie Lawson; Therapeutic approaches to perceptual disorders of children, by Richard Flower; Emotional problems in aphasic patients, by Robert M. Tager and Howard S. Barrows. March 8
Oculo-pharyngeal dystrophy, macular pigmentary degeneration and hearing-loss (a case report), by R. G. Scherrnan and W. A. Hoyt;
Focal encephalitis as a cause of unilateral progressive epilepsy, by J. W. Kernohan, D. 1). Daly and J. R. Green; The rise of the "enteroid processes" in the 19th century, by F. Schiller; Mechanisms of action of intravenous dilantin. by B. O. Rand, William A. Kelly and Arthur A. Ward; Cerebrospinal fluid shunting in aduhs, by Wallace Nelson. Symposium on Trauma
Thrombosis of the internal carotid artery by endoral trauma, by Robert S. Lichtenstein; Mechanism of brain damage in closed craniocerebral injuries in infancy and early childhood, by Cyril B. Courville; Trauma in multiple sclerosis, by Henry Miller; Cerebral infarction masquerading as a subdural hematoma, by Arthur Lyons; Traumatic porencephaly, by Philip Wright and John C. Kennady.
I N T E R N A T I O N A L L E A G U E AGAINST EPILEPSY, BRITISH B R A N C H (Twenty-second Annual Meeting held at the National Hospital, Queen Square, Friday, 13 March, 1964) Mr. Douglas Northfield, Chairman Symposium on classification of epilepsy, with D. A. Pond, C. W. M. Whitty, D. Northfield, D. Janz, J. Margerison; M. V. Driver: Film on drug-induced seizures; A. Elithorn, M. Painter, and L. Hersov: The classification of epilepsy in childhood with special reference to psychological disturbance; G. Pampigtione: Seizures in children; J. Cooper: Epilepsy in a longitudinal survey of 5000 school children; K. Jones and A.
Tillotson: Survey of the adolt epileptic colonies of England; F, Clifford Rose and M. Sarner: Epilepsy following ruptured intra-cranial aneurysm; P. O'Connor: Epilepsy caused by plane propeUors interrupting sunlight; B. Dunlop: Neurological survey of Lingfield hospital school; N. Richman: Psychiatric survey of Lingfietd hospital school.
SOCII~TI~ FRAN(~A1SE DE N E U R O L O G I E (S6ance du 5 Mars, 1964) MOlanosarcome de la dure-mdre cervicale. MM. A. Sicard et A. Julliard, pour compl6ter une observation publi~e Acette soci~t~ en 1960, font connaitre la r6cidive de la tumeur 2 ans apr6s l'intervention, et le d&zb,s du matade 6 mois plus tard, ce qui souligne la gravit~ bien connue de cette observation exceptionnelle de tumeur m~lanique. Encdphalite ou enc~phalopathie d'dvolution subaigue caract~risde anatomiquement par des n~croses oed~mateuses dtendues et de classification difficile. MM. A. Fontan, P. Verger, L. van Bogaert, J. Radermeeker, P. Loiseau et J. Battin prOsentent l'observation d'une jeune lille de 14 arts atteinte d'un syndrome enc6phalitique mortel en 6 mois qui 6voquait cliniquement une ene,Aphalite scl~rosante subaigue et dont l'~volution s'est fair vers un syndrome de d~cortication et de d~c~r~bration l i ~ ~ une n~crose des
noyaux du pont. Mais ni les donn6es 61ectroenc~phalographiques, ni les donn~*s anatomiques ne permettent de faire entrer cette affection darts te cadre des leueoenaiphalites scl6rosantes subaigues; l'61ectroen~phalogramme n'a jamais montr6 de paroxysmes l~riodiques r6guliers et les 16sions de n6crose et de spongiose par leur extr6me importance rendent cette observation atypique et singuli~re. Un cas anatomo-etinique de nystagrnus retractorius: ramollissement dans le territoire de l' art~re choroMienne postdrieure. MM. M. Devie, F. Michel et J. P. Lenglet rapportent un cas de nystagmus retractorius assoei6 h une paralysie de la vertiealit6, une ar6flexie pupillaire et un d6fieit du r6flexe de fixation dam l'l~miehamp visuel gauche. La l~sion responsable est un ramollissement dans le territoire de la l a m e quadrijumelle, du tubercule quadrijumeau ant6J. neurol. Sei. (1964) [: 590-598
SOCIETY PROCEEDINGS rieur et de la moiti6 post6rieure du thalamus droit, territoire habituellement attribu6 l'art~re choroidienne post6rieure, branche de la c6rgbrale postgrieure. Documents art6riographiques, 61ectro-oculographiques et anatomiques sont joints/~ cette observation clinique. Image radiologique insolite d'hdmatome sousdural calcifid. MM. L. Mansuy, P. F. Girard, M. Boucher et R. Tete apr~s avoir rappel6 la raret6 des h6matomes sous-duraux calcifi6s insistent sur les caract~res particuliers de leur observation: si~ge pr6fontal, bilatgralit6, atrophie de la faux avec pont m6dian rgunissant l'une h l'autre les deux poches latgrales. Malgr6 le caract~re non-6volutif de ces h6matomes et le rOle jou6 par l'atrophie c6r6brale dans la g6n~se des symptomes, leur indication opgratoire se justifie par le caract6re r6cent et progressif des troubles du comportement et l'absence de signes radiologiques d'atrophie c6r6brale. L'gvolution post-op6ratoire favorable a justifi6 cette indication. Sur un cas d'atrophie c~rdbrale parandoplasique acec signes inflammatoires trds importants. MM. P. Castaigne, A. Buge, R. Escourolle et P. Masson ont vu survenir tr~s rapidement apr~s une hyst6rectomie pour cancer, un 6tat confusod6mentiel avec troubles c6rgbelleux rapidement mortel. L'examen anatomique 6voquait l'aspect habituel des 16sions paran6oplasiques, mais avec de tr~s gros signes inflammatoires. L'interpr6tation de tels fairs reste impossible; il parait peu vraisemblable de consid&er les manifestations inflammatoires comme secondaires ~ la d6g6n6rescence. Dystonie musculaire d~formante associ~e • une ddgdndrescence spino-cdrdbelleuse primaire. MM. J. H. Tyrer, J. M. Sutherland et J. Eadie, rapportent l'observation de deux fr6res atteints de d6ggn6rescence spinoc6r6belleuse avec des signes cgr6belleux et pyramidaux. Dans les ant6c6dents familiaux on relevait des troubles de l'6quilibre et de la parole chez le grand-p~re maternel et une cousine germaine. L'un des fr~res avait des mouvements involontaires du type torsion tonique (dystonie musculaire d6formante) aux membres sup6rieurs surtout et h gauche. Les relations des dgg6n6rescences spinoc6r6belleuses primaires et des d6sordres extra-pyramidaux sont envisag6es. My~lopathies chroniques par st~nose du trou occipital et du canal cervical. MM. J. Aboulker, M. David, J. Metzger, H. Fischgold, J. A.
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Li6vre, P. Guilly, P. Angel, R. Messimy et R. Pradat pensent qu'un certain nombre de parapiggies spasmodiques chroniques sont dues une st6nose du canal cervical ou du d6fi16 cranio-cervical, en dehors des my61opathies arthrosiques. La r6alit6 de la st6nose est d~montr6e par une 6rude tomographique apr~s my~lographie gazeuse qui permet une mesure pr6cise du canal rachidien. L'origine des 16sions est squ61ettique ou ligamentaire; les mouvements de la t6te entra~nent un traumatisme m6dullaire rgp6t6 par des 'ph6nom6nes de charni6re'. Lorsque la parapl6gie est suttisamment r~cente, un 61argissement du canal cranio-cervical associ6 ~t un freinage des mouvements du cou peuvent permettre une am61ioration des signes neurologiques. Ce nouveau point de vue sur les parapl6gies spasmodiques est particuli&rement int6ressant par ses incidences th6rapeutiques. Le probl6me des my61opathies arthrosiques est 6tudi6. Dans la grande majorit6 des cas les bourrelets ost6ophytiques repr6sentent simplement un 616ment de r6tr6cissement suppl6mentaire d'un canal d6j~t conggnitalement 6troit. Association dpilepsie, imb~cillitd, angiomes cutan~s multiples, angiome c~r~bral, anomalies morphologiques et endocriniennes. Forme atypique de syndrome de Sturge-Weber-Krabbe ou phacomatose autonome. MM. P. Cossa, E. Martin, G. Darcourt, A. Cazac, J. Lavagna, et C. Fornari relatent l'observation d'une malade de 56 arts qui pr6sentait un syndrome complexe associant trois s6ries de fairs: un 6tat d'imb6cillit6, une 6pilepsie banale, le tout en relation avec une atrophie e6r6brale; un angiome du cerveau et des angiomes cutan~s des membres; une morphologie sp6ciale: prognathisme avec aspect acrom6galoide, hirsutisme, ob6sit6, sympt6mes d'ordre endocrinien, assortis biologiquement d'une diminution nette de l'excr6tion des stgroides urinaires. Une telle association de faits conduit h l'idge d'une phacomatose et l'on serait tent6 d'6voquer le syndr6me de Sturge-WeberKrabbe. Mais dans ce cas les angiomes cutan6s sont topogra!0hiquement tr~s loin de l'angiome cgr6bral. Conclure / t u n Stutge-Weber-Krabbe dans ce cas conduirait ~ abandonner les conceptions pathog~niques localisatrices adopt6es jusqu'ici, r6vision que les auteurs h6sitent envisager en se basant sur une seule observation et dans laquelle la formule chromosomique n'a pas pu ~tre 6tablie PAUL GUILLY
J. neurol. Sci. (1964) 1 : 590-598