396
Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 37 (2018) 382–459
strength after multiple procedures on the TMC joint. Three patients were revised with a scaphometacarpal arthrodesis in our department. They all underwent three to four procedures on the trapeziometacarpal (TMC) joint prior to the salvage procedure. The indication was persistent pain and loss of strength not responding to conservative therapy. An arthrodesis was performed using an autologous iliac bone block to fill the void after trapeziectomy. The construct was fixed with a 1.5-mm T-plate (DepuySynthes). Patients were immobilized with a thumb spica for eight weeks and a removable night splint was used afterwards. Clinical and radiological evaluation was performed 1 year postoperative. After 1 year, two out of three patients were satisfied with the result. Mean opposition decreased from 8 to 7. Mean retropulsion remained 1. Mean precision pinch increased from 1.5 to 2.6 kg. Mean grip strength increased from 3.3 to 10.5 kg. Bony incorporation of the bone graft was seen on CT in two out of three patients. Patients that remain symptomatic after multiple surgeries on the TMC joint are a difficult problem without a straightforward solution. Different procedures have been proposed as a salvage procedure after residual instability of the thumb but they all have their limitations. We performed a scaphometacarpal arthrodesis with iliac bone graft in three patients with acceptable outcomes. Pain was well tolerated and strength increased after 1 year follow-up. Although this procedure is no first-choice treatment, scaphometacarpal arthrodesis with iliac bone graft might provide for an acceptable and definitive treatment for painful residual instability after multiple procedures on the TMC joint. Scaphometacarpal arthrodesis with iliac bone graft is a new technique for symptomatic thumb base instability and can be used as a salvage procedure with acceptable outcomes in patients not responding to conservative therapy. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.041 CO41
Évaluation à moyen terme des fractures articulaires de la base des 4e et 5e métacarpiens. À propos de 23 cas T. Massamba Vuvu CHRU de Brest, Brest, France Adresse e-mail : mass
[email protected] Les patients ayant présenté une fracture articulaire de M4 et ou M5 sont peu réopérés à distance pour une arthrose symptomatique + ces lésions semblent peu pourvoyeuses de morbidité à long terme. Notre étude évalue le retentissement fonctionnel et les résultats à distance de patients traités chirurgicalement ou orthopédiquement d’une fracture articulaire de la base du 4e et ou du 5e métacarpien entre 2006 et 2017. Nous avons inclus des patients ayant bénéficié d’une intervention par brochage intermétacarpien et carpo-métacarpien ou une immobilisation par attelle pour une fracture articulaire fermée de la base de M4 et ou M5. Une étude rétrospective a été mené sur 23 patients. Les patients opérés ont bénéficié d’un brochage percutané et les non-opérés d’une immobilisation en résine. L’évolution fonctionnelle a été évaluée grâce à un questionnaire Quick Dash et la mesure de la force au test de Jamar. La qualité de la réduction articulaire a été évaluée sur les dernières radiographies à dispositions et l’apparition d’une arthrose post-traumatique pour les patients revus plus à distance. Les patients ont été suivis 68 mois en moyenne. Le score Quick Dash moyen était de 6,38 100 + 6,52 100 pour les patients opérés et 6,25 100 pour les patients non opérés. Soixante-huit pour cent des patients présentaient une réduction articulaire non anatomique. Le test de Jamar permettait de mettre en évidence une différence de force entre le côté atteint et le côté sain de 3,16 kg en moyenne en faveur du côté sain. Tous les patients revus à distance ne présentaient pas de signes radiographiques d’arthrose évoluée. Les résultats de cette étude montre une bonne évolution fonctionnelle des patients malgré le constat d’articulations lésées et souvent incomplètement réduites. On ne retrouve pas non plus de corrélation entre le niveau de destruction articulaire initiale et l’apparition d’arthrose à distance. La question fréquemment soulevée par les auteurs de l’abord systématique pour réduction articulaire anatomique semble être excessive. Le facteur discriminant à l’origine des mauvaises évolutions étant peut-être la persistance de la subluxation. Cette étude permet de s’interroger sur l’origine des séquelles douloureuses chez des patients qui évoluent bien dans la grande majorité des
cas. On déplore la taille de notre cohorte et la nécessité de réaliser des études de taille plus importante pour étayer notre hypothèse. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.042 CO42
Traitement de l’arthrose carpo-métacarpienne du cinquième doigt par arthroplastie d’interposition en pyrocarbone A. Petit 1,∗ , S. Tanase 2 , J. Jeudy 1 , N. Bigorre 1 , F. Rabarin 1 , Y. Saint-Cast 1 , G. Raimbeau 1 1 Centre de la main, Angers, France 2 Central Military Hospital, Bucarest, Roumanie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Petit) L’objectif de l’étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques à court terme de l’utilisation d’un implant d’interposition en pyrocarbone dans le traitement de l’arthrose post-traumatique carpo-métacarpienne du 5e doigt. Nous avons traité cinq patients consécutifs qui présentaient une destruction ou une gêne symptomatique liée à une arthrose post-traumatique des articulations hémato-métacarpiennes. Selon la sévérité de la perte de substance osseuse, deux types d’implants en pyrocarbone ont été utilisés — Pi2 ou Pyrocardan (Tornier, Montbonnot Saint Martin, France). Tous les patients ont été revus par un observateur indépendant, cliniquement et radiographiquement et ont répondu à un questionnaire standardisé. Les patients ont été revus à un recul moyen de 25 mois (12–54). Tous les patients ont remarqué une diminution des douleurs et étaient satisfaits de la mobilité de l’interligne carpo-métacarpien et de l’aspect esthétique du 5e doigt. La force de préhension à la révision était améliorée dans tous les cas. Aucune complication n’est survenue. L’évaluation radiographique n’a montré aucune fracture ou luxation de l’implant. La technique d’arthroplastie d’interposition permet de soulager efficacement les douleurs. Elle préserve la longueur du 5e rayon ainsi que la mobilité carpo-métacarpienne du 5e doigt. Elle apparaît comme une alternative à la technique de Dubert, associant résection arthroplastique de la base du 5e métacarpien à une arthrodèse intermétacarpienne avec le 4e métacarpien. L’utilisation d’un implant d’interposition en pyrocarbone dans le traitement de l’arthrose carpo-métacarpienne du 5e rayon est une technique simple et fiable pour restaurer la mobilité carpo-métacarpienne, tout en y diminuant la douleur. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.043 CO43 ®
L’implant en Pyrocarbone (Pyrocardan ) dans le traitement de l’arthrose carpo-métacarpienne ulnaire post-traumatique J.B. Facon 1,∗ , C. Chantelot 1 , A. Sauvage 2 , C. Fontaine 1 , A. Aumar 2 1 Hôpital Roger-Salengro, CHRU de Lille, Lille, France 2 SOS mains de Lille, clinique Lille Sud, Lesquin, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J.B. Facon) L’arthrose carpo-métacarpienne (CMC) ulnaire est une pathologie rare. Traumatique dans la grande majorité des cas, elle est, quand elle devient symptomatique, source de douleurs sur le versant ulnaire du poignet et d’une diminution de la force de serrage. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les résultats ® de l’arthroplastie par implant en Pyrocarbone Pyrocardan dans le traitement l’arthrose CMC ulnaire post-traumatique. Les critères d’évaluation cliniques étaient : la douleur (EVA), la force de serrage au test de Jamar comparée au côté opposé, la distance entre l’extrémité distale du 5e rayon et l’extrémité distale du 4e rayon comparée au côté opposé, la reprise de l’activité professionnelle, la satisfaction du patient et le score Quick DASH. Radiologiquement, nous avons recherché une mobilisation de l’implant. Six patients ont bénéfi-