10 h20
Durée : 7 minutes
PNEUMATOSE CACALE CHEZ LES PATIENTS AVEC UNE OCCLUSION MECANIQUE COLIQUE SUR CANCER COLIQUE : EST-CE UN SIGNE DE NECROSE TRANSMURALE
10 h 4 0
Durée : 7 minutes
QUEL EXAMEN D'IMAGERIE POUR LE DIAGNOSTIC DES COMPLICATIONS POST-OPERATOIRES APRES INTERVENTION DE LEWIS
V LEGUEN,F GARIBALDI, A LESNIK, F ARRIGONI, P TAOUREL MONTPELLIER - FRANCE Objectifs :Evaluer la valeur diagnostique d'une pneumatose cæcale dans les occlusions mécaniques coliques sur cancer et rechercher des signes tomodensitométriques différenciant nécrose transmurale et cæcum viable. Matériels et méthodes : Etude rétrospective incluant 23 patients consécutifs ayant une occlusion mécanique sur cancer colique identifié en tomodensitométrie. Les points suivants ont été analysés : pneumatose colique, pneumopéritoine, épaississement pariétal cæcal, œdème péri-cæcal, importance de la dilatation cæcale. Les données tomodensitométriques ont été corrélées aux données de la chirurgie et de l'anatomo-pathologie. Résultats : Six patients avaient une nécrose cæcale transmurale à la chirurgie, la tomodensitométrie a identifié une pneumatose cæcale chez quatre de ces patients. Ces patients avaient d'autres signes d'ischémie cæcale incluant un épaississement des parois du cæcum, un œdème péri-colique ou un pneumopéritoine. Dix sept patients n'avaient pas de nécrose transmurale, alors que le scanner identifiait chez trois de ces 17 patients une pneumatose cæcale et d'autres signes d'ischémie cæcale chez 3 autres patients. L'importance de la distension colique ne permettait pas de préjuger de l'existence d'une nécrose transmurale à la chinugie, ni de l'existence d'une pneumatose pariétale en tomodensitométrie. Conclusion : La pneumatose cæcale n'est pas toujours le témoin d'une nécrose transmurale chez les patients qui ont eu une occlusion aiguë du côlon sur cancer, elle peut en particulier lorsqu'elle est isolée être associée à une paroi cæcale parfaitement viable. Mots clés : Côlon, tumeur maligne
10 h30
Objectifs : Evaluer les performances du transit opaque œso-gastrique (TO) et de la tomodensitométrie (TDM) dans le diagnostic des complications post-opératoires précoces après intervention de Lewis pour cancer de l'œsophage ou du cardia. Evaluer aussi l'intérêt de la TDM dans le suivi de ces complications. Matériels et méthodes : Analyse rétrospective de tous les TO et examens TDM réalisés dans la période post-opératoire précoce après intervention de Lewis chez 61 patients consécutifs sur une période de 30 mois, en corrélation avec les données cliniques, biologiques et endoscopiques. Résultats : Les aspects post-opératoires normaux, les différentes anomalies retrouvées et les difficultés d'interprétation sont répertoriés. Pour le diagnostic de fistule anastomotique, la fuite de produit de contraste est aussi bien visible en TDM avec opacification digestive qu'en TO. La TDM peut montrer également des signes indirects de fistule : a u extra-digestif, collection médiastinale ou pleurale, fistulisation vers l'arbre aérien. La TDM permet également le diagnostic d'autres complications éventuelles : pleurales, parenchymateuses pulmonaires, abdominales, pariétales, vasculaires. Conclusion : L'analyse de notre série de 61 patients ayant bénéficié d'une intervention de Lewis suggère que la TDM est l'examen probablement le plus performant dans la période post-opératoire précoce. Il permet le diagnostic de fistule anastomotique avec au moins autant de fiabilité que le transit opaque, guide le choix des traitements, permet de surveiller leur efficacité, permet une étude complète du thorax et de l'abdomen. Mots clés : (Esophage, tumeur maligne
Durée : 7 minutes 10 h 5 0
VALEUR PRONOSTIQUE DE LA TDM EN CAS DE COLITE ISCHEMIQUE E DANSE,B VANBEERS, A KARTHEUSER, P LATERRE, O DEWIT, LG O N C ~ E BRUXELLES - BELGIQUE Objectifs : Corréler les signes TDM observés en cas de colite ischémique avec le pronostic de l'affection. Matériels et méthodes : Analyse de l'aspect TDM et de l'évolution clinique chez 17 patients avec un diagnostic final de colite ischémique. Les signes TDM ont été classés en trois types selon Balthazar (Radiology, 1999) : type A (épaississement hétérogène avec infiltration de la graisse de voisinage), type B (épaississement homogène sans atteinte nette de la graisse péricolique), et type C (paroi fine avec pneumatose). Les données TDM ont été comparées avec l'évolution clinique (résolution spontanée, sténose fibreuse, nécrose pariétale opérée en urgence). Résultats : Le type A a été observé dans 8 cas, le type B dans 6 cas et le type C dans 3 cas. Les formes A étaient associées à une évolution favorable dans 4 cas, et compliquées dans 4 cas (deux nécroses aiguës, et deux sténoses). Les formes B ont été associées à une résolution spontanée dans 5 cas et une nécrose pariétale dans 1 cas. Les formes C se sont toutes compliquées de nécrose pariétale. Conclusion : Un épaississement hétérogène avec infiltration de la graisse de voisinage ou la présence d'une pneumatose sont plus souvent associés aux formes sévères de colite ischémique. Mots clés :Côlon, inflammation
Durée : 7 minutes
TUMEURS STROMALES : ASPECTS RADIOLOGIQUES. A PROPOS DE 10 CAS
Objectifs : Montrer les aspects radiologiques des tumeurs stromales digestives tout en insistant sur les critères de malignité. Matériels et méthodes : Dix cas de tumeurs stromales confirmées histologiquement et explorées par fibroscopie, échographie, opacification digestive et TDM abdominale. Tous les malades ont bénéficié d'une cure chirurgicale. Résultats : L'âge moyen est de 50 ans. Le sex-ratio est de 4 hommes1 6 femmes. L'échographie a montré dans tous les cas une masse hypoéchogène, hétérogène, polylobée. L'opacification digestive a montré une volumineuse image lacunaire gastrique (n = 1) et une compression extrinsèque des anses grêliques (n = 1). La fibroscopie a objectivé une formation tumorale fundique (n = 2). La TDM abdominale a objectivé une masse tissulaire de grande taille dans la majorité des cas, présentant une prise de contraste intense avec des plages hyodenses de nécrose ainsi que des lésions hépatiques secondaires (n = 2). La chirurgie a déterminé les localisations gastriques (n = 4), grêliques (n = 3), épiploïques (n = 2) et rectale (n = 1). L'examen anatomopathologique avec étude immunohistochimique a confirmé l'origine stromale. Conclusion :L'aspect radiologique des tumeurs stromales est similaire. Il dépend de leur origine et de la taille tumorale. La certitude histologique et immunohistochimique. Mots clés : Tube digestif, tumeur