Utilisation de la radiofréquence en dermato-cosmétologie pour le traitement des rides péri-orales

Utilisation de la radiofréquence en dermato-cosmétologie pour le traitement des rides péri-orales

S364 JDIP 2015 P-LASER-29 Utilisation de la radiofréquence en dermato-cosmétologie pour le traitement des rides péri-orales Yana Goncharova Dermato...

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S364

JDIP 2015

P-LASER-29

Utilisation de la radiofréquence en dermato-cosmétologie pour le traitement des rides péri-orales Yana Goncharova Dermato-vénéréologie et cosmétologie, université de médecine, Donetsk, Ukraine Introduction Les appareils de radiofréquence sont couramment utilisés pour le resurfac ¸age des petites « imperfections » cutanées y compris les nævus non pigmentés (comme les nævus de Miescher), les lentigos solaires, les kératoses actiniques et séborrhéiques, ainsi que pour certains hamartomes et des lésions vasculaires. Nous proposons d’étendre l’utilisation de cet appareil au traitement de surfaces plus larges et pour des indications esthétiques : l’élimination des rides péri-orales. Dans le cas présenté, les procédures esthétiques initiales comme le peeling chimique à l’acide trichloracetique à 20 % ou les injections de toxine botuliques n’avaient pas donné de résultat satisfaisant. Patiente et méthodes La patiente de 61 ans montrait à l’examen clinique des rides regroupées sur une lèvre supérieure. Ces rides ne disparaissaient pas lorsque le muscle péribuccal était relaxé (Fig. 1). Nous avons utilisé la machine « Surgitron » (« Ellman International Inc. », États-Unis) pour effectuer le resurfac ¸age qui a été fait avec une électrode ronde, en position « cut », puissance 4 Watt. La procédure a été effectuée sous anesthésie locale avec de la crème à 5 % de lidocaïne et une anesthésie régionale à 2 % de lidocaïne. Entre 2 et 4 passages d’électrode ont été nécessaires pour aboutir à un resurfac ¸age suffisant pour que les rides disparaissent sans endommager le derme moyen. Après chaque passage les débris ont été enlevés avec des compresses imbibées de sérum physiologique. Après la procédure de la crème Bepanthen® a été appliquée.

Figure 2 sociale, la radiofréquence donne des résultats impressionnants pour le traitement des rides péri-orales. Mots clés Des rides péri-orales ; La radiofréquence Déclaration d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.151

Dermatologie esthétique et correctrice P-gDEC-30

Résultats La phase postopératoire consistait en une période d’épithélialisation de 15 jours et une période d’érythème post-inflammatoire de 45 jours. Les soins postopératoires étaient standards : une crème pour des brûlures dans le stade d’épithélialisation, et crème corticoïde et crème hydratante dans le stade érythémateux. Au bout de trois mois nous avons obtenu la restauration complète de la couleur, et une absence des rides. Aucun dysfonctionnement ni atrophie n’ont été observés (Fig. 2). Discussion La chirurgie par radiofréquence est une méthode invasive qui demande une période postopératoire longue, ce qui limite son utilisation. Malgré les précautions visant à protéger le derme moyen, des effets secondaires comme des cicatrices ou une hyperpigmentation sont possibles. Conclusion Dans les cas « résistant au traitement non-invasif » et à condition que le patient accepte cette longue période d’éviction

Figure 1

Toxine botulique de type A : un traitement efficace des lésions axillaires de dermatose à IgA linéaire Laureline Legendre ∗ , Aude Maza , Cristina Livideanu , Carle Paul , Juliette Mazereeuw-Hautier Dermatologie, hôpital Larrey, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Introduction La dermatose à IgA linéaire (DIGAL) est une maladie rare et chronique, mais c’est la plus fréquente des maladies bulleuses auto-immune de l’enfant. Le traitement de première ligne est la dapsone, utilisée en monothérapie ou avec des corticoïdes systémiques. Pour les patients non répondeurs au traitement par dapsone, la sulfapyridine, les médicaments immunosuppresseurs ou le rituximab peuvent être proposés. Nous rapportons l’efficacité de la toxine botulique de type A dans le traitement de lésions axillaires de DIGAL. Patiente et méthodes Une patiente de 21 ans, connue de notre service pour une DIGAL, traitée par disulone à 125 mg/jour depuis 2011, consultait en mai 2014 en poussée de sa dermatose avec environ 20 bulles/jour au niveau axillaire, malgré un traitement par dapsone bien conduit. Nous nous sommes demandés si la transpiration ne jouait pas un rôle sur la résistance au traitement et nous avons réalisé un test thérapeutique avec injection de toxine botulique. Nous avons injecté 50 unités de toxine botulique de type A sur une surface traitée d’environ 20 cm2 , au niveau du creux axillaire gauche. L’injection a été bien tolérée avec une EVA pendant l’injection à 3/10. Résultats Six semaines après l’injection de toxine, la patiente présentait dix bulles du côté non traité versus une bulle côté traité (Fig. 1). On constatait une amélioration de tous les paramètres évalués du côté traité : douleur, transpiration, sévérité globale et DLQI (Fig. 2) Au vu de ces résultats et à la demande de la patiente nous avons réalisé une injection de toxine botulique dans le creux axillaire non traité, selon les mêmes modalités.