moins
de 5 ans, les patients
I’ammoniemie
Le syndrome de Reye
dont
etait superieure
mmolll et les sujets afro-americains. On tend a oublier
le syndrome
de
Reye et les medias qui au tours
des
n Le syndrome
de Reye qui terro-
annees 1970 faisaient leurs en-t&es
risait les jeunes
parents
sur cette affection
redoutable
pas fait la moindre
publicite
trentaine
d’annees
une affection D&rite
il y a une
est aujourd’hui
pratiquement
oublree.
par Reye en 1963,
affection
connut
1970. La defini-
tion du syndrome: aigue
encephalopathie
associee
graisseuse
cette
une triste notoriete
a panir des annees
a une
infiltration
du foie et parfois
des
rerns, manque
de specificite,
ce qui
le diagnostrc
du fait
certaines
affections
liques congenrtales
q(success tie
story ‘) due en grande par-
a des
de
pression I’opinion
publique
groupes
americaine.
Journal
of Medicine
en 1998
de Reye sont des vomissements des troubles
du componement
venant presque gnent
cette
sur-
exclusivement
I’enfant. Les troubles
chez
qur accompa-
encephalopathie
gravent rapidement
et
s’ag-
et peuvent
aller
est
tions du personnel des Btablissements sanitaires dont un recent an&t+ du 26 avrii 1999, annulant celui du 6 fevrier 1991, fixe les nouvelles conditions suite aux avis du Comite technique des vacci-
N. Engi. J. Med. 340 fO6/05/98)
nations et du Conseil sup&em
7377-1382
La meningoencephalite 5 tiques n La meningo-encephalite est la plus frequente I’homme
une activite susceptible de presenter un risque d’exposition a des agents biologiques tel que le contact avec des patients, avec le corps de personnes decedees ou avec des produits biologiques directement (contacts, projections), ou indirectement (manipulation et transa tiques
La contamination
est assuree
Reye est souvent precede par un epi-
forets d’Europe
centrale
de la France. La tique qui transmet
etudes epi-
le virus a I’homme
demiologtques,
d’une
elle-meme d’une
nion publique
for&t qui touche
a eu du mal a accep-
ter la culpabilite
d’un produit auquel
elle reconnaissait tionnelles. groupes
des vertus excep-
Cactivite
conduisirent
des etiquetages
spectaculaires,
et novembre
avec des resultats don&es
1981
1207
II s’agit
publique de France a precise qu’en MS de primo-vaccination
de contact
avec
25 ans et en I’absence dun taux d’anticorps anti-HBs inferieur a
plus frequemment
et 1997
on a rap-
cas de syndrome
de
Le virus en cause est un flavivirus a ARN
enveloppe
sous-types
dont
en Allemagne,
atteindre
un nombre
cas annuels
entre
puis une moyenne entre 1994
gatoire,
il est vraisemblable
nombre
de
cas
Franp~se
que le
repertories
chez
sous-estime.
en Allemagne
le nombre
A
et en
de cas signales
plus important.
duke
variable entre 2 et 28 jours,
et 1993
avec
une
des Laboratoires,
semaine.
de la maladie duree
a ete de
pnvier/f6vrw
polyalgies, regresse semaine.
2000,
est de
moyenne
d’une
Suit un syndrome
febrile
peu sprktique
ment plus eleve chez les enfants de
Revue
obli-
a 36
et ce taux etait significative-
avec le virus amaril, en cas d’ante-
traitement
Ne s’agissant
pas d’une maladie a declaration
inferieur
et 1997.
jours survien-
la Meurthe-et-Moselle.
Cincubation
de 2 cas annuels
de quelques
&dents
pour
1987
latence
fievre jaune.
et 1986,
Le taux global de mortalite 31%
dans le
des manifestations
est beaucoup
1985
en Suisse
Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Moselle et
passe
cas
3211-3212
nent chez environ un malade sur trois
Suisse,
100
Concours MBd. 12 1 (18/l 2199)
et
ponsable des meningo-encephalites
annuel qtr etait de 555 en 1980 est en
Central
Western; c’est ce dernier qui est res-
nos frontieres,
annuels
il existe trois
: Eastern,
18 ans et que le nombre la barre des
HBs reste inferieur a 10 mlJl/ml (cf. Bulletin officiel des ministeres de la Solidarite et de la Sante n”99/20,233-240)
nous est largement
sous
plus de trois injections de rappel mdme si le taux d’anticorps anti-
que les profes-
Reye chez des patients de moins de de cas
apres
10 mUl/ml un rappel s’impose a 5 ans et on ne doit pas pratiquer
en for&
sionnels.
et dans I’Est de la France
apparaitre
la
a la belle saison les
de promenades
natronales 1980
Pour ce qui concerne /es rappels, le Conseil superieur dhygiene
en piquant
observees
1997. font
amateurs
document ny changerait rien.
sauvages.
le montre
entre decembre
donnees
qu’entre
de I’acide
comme
des
americarnes
de toutes
contenant
acetyl-salicylique I’analyse
a imposer
informatk
les specialites
porte
de
de parents et de medecins
convaincus
Ces
energique
maladie
ne
prevoyant pas le role dune decharge du patient concern& un tel
par piqQre s’est
contaminee
imposee a partir de 1980 mais I’opi-
gee en cas de survenue dune hepatite B et, la rglementation
et de I’Est
sode infectieux viral (grrppe, varicelle..).
rongeurs
de refus de vaccination. Sa responsabilite serait pleinement enga-
dans les
A la suite de differentes
des
Le medecin ne peut transgresser la loi et quand ii juge necessaire la vaccination, il a le devoir de considerer qu’il y a inaptitude en cas
persulcatus dans les forets
kodes
de Russie et lxodes rk~s
forte
ou de dkchets d’activite de soins d risque infectieux =.
de
par une tique
des transaminases.
I’idee
ports de dispositifs medicaux, de prelevements biologiques, de linge
des arboviroses
mie et une forte elevation de I’activite
a la prise d’aspirine s’est
publique de France.
a des refus de vaccination ou de revaccination de patients ccexercant
ratoire r&&lent
association
d’hygiine
Les mtktecins sont en effet de plus en plus frequemment confront&
europeennes.
Le syndrome de
1999 sont
I& pour en temoigner. Ces deux questions concernent /es vaccina-
venue a point pour le rappeler.
jusqu’au coma Les examens de laboune hyper-ammonie-
face aux questions que leur posent
revacciner. Deux questions retenues par le Concours Medical
par
du syndrome
tion contre I’hGpatite 6 place les medecins dans des
situations deli&es
parmi cent autres du numero special du 18 decembre
des signes cliniques voisins. Les premieres manifestations
application recente du pnncipe de precaution a /a vaccina-
certains patients quant d la necessite de se faire vaccine1 et/au
La publication
metabo-
se traduisent
a cette
professio
If
L
n’ont
actifs qui ont su mobiliser
anti-c-1
en milieu
de Belay et al. dans le New England
en complique que
Vaccination
a 26
avec asthenie intense,
troubles
digestifs..
spontanement Apres
N” 319
une
qui
apres une periode
de
neurologiques.
est essentiellement
tomatique
et l’evolution
souvent
favorable.
Le
symp-
est le plus
En Europe
de
I’Ouest, la mortalite est de 1 a 2 010. Le diagnostic biologique
est essentiellement
et se fonde
sur la sero-
Iogre qui se positive
alors qu’appa-
raissent
neurologiques
les troubles
quand c’est le cas. On recherche anticorps
de
type
IgM
Cisolement phase autres
le
signes
sur
un
serum
observer
des
reactions
On
Les
ne sont initiale a I’he-
mogramme
et proteinorachie
male et lymphocytorachie
nor-
variable
au niveau du LCR. une
meningite
etiologie devant
estivale
survenant
dans les zones a risques et les promeneurs
le diagnostic.
de la
: leucopenre
contre
confirme
difficile.
biologiques
pas specifiques
resultats douteux l’ascension serologique
est
la
suivre d’une hyperleucocytose
serum et dans le LCR et en cas de du titre
contre
du virus au tours
precoce
II faut penser a c&e
les
dans
de vaccination
doivent les tiques
se
proteger
dans ces zones.
tardif peut
croisees
Concours MBd. 12 1 (I 8.109199) 2154-2157
25