Vertige, confusion, epilepsie

Vertige, confusion, epilepsie

J Radiol 2008;89:1396-1465 © Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2008 Lundi 27 octobre édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Sé...

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J Radiol 2008;89:1396-1465 © Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2008

Lundi 27 octobre

édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

Séances de cours

Cours approfondi: Imagerie des urgences 4140

Symptomatologie neurologique

Modérateur: Jean-Louis Dietemann 08 h 30

Durée: 30 minutes

CEPHALEE BRUTALE F Héron Paris - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Connaître la séméiologie des principales céphalées. Savoir apprécier le degré d'urgence de réalisation de l'imagerie. Connaître les séquences IRM indispensables au bilan. Savoir faire le diagnostic de thrombophlébite. Connaître les signes neurologiques à valeur étiologique associés aux céphalées. Points clés: Une céphalée chronique ancienne n'impose pas d'injection, contrairement aux céphalées survenant dans un contexte tumoral. Une céphalée violente brutale impose la recherche d'hémorragie et la réalisation d'une étude du polygone en scanner ou en IRM. Les diplopies horizontales associées aux céphalées font évoquer une hypotension ou une hypertension intracrânienne. Un phlébogramme en scanner ou IRM est indispensable devant une céphalée avec œdème papillaire. Une étude cervicale à la recherche de dissection s'impose devant une céphalée avec cervicalgies et ptosis. Résumé: Séméiologie variant selon la cause. Céphalée brutale: rechercher une hémorragie. Céphalée s'aggravant progressivement: évoquer l'hypertension intracrânienne. Céphalée positionnelle orthostatique : c'est probablement une hypotension intracrânienne. Céphalée et III : anévrisme en voie de rupture. IRM plus utile que le scanner, doit comprendre au minimum des séquences sagittale (malformation de la charnière), T2 ou FLAIR (syndrome de masse, œdème), T2 en écho de gradient (saignement) et en fonction de la clinique une ARM artérielle (anévrisme), une ARM veineuse (thrombophlébite), un plan Tl avec injection (contexte tumoral, infectieux). Un œdème papillaire fait évoquer une hypertension intracrânienne (éliminer toujours une tumeur, une thrombophlébite), un VI uni ou bilatéral signe souvent une hypo ou une hypertension intracrânienne, des troubles de la conscience, une fièvre font rechercher une infection(encéphalite). Enfin, devant céphalées et douleurs cervicales, voire ptosis, penser et rechercher à la dissection. Mots clés: Encéphale - Céphalée

09 h 00

Durée: 30 minutes

VERTIGE, CONFUSION, EPILEPSIE A Boulin Paris - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Connaître les différents types de vertiges, savoir ceux qui mettent en jeu le pronostic vital du patient et nécessitent une imagerie urgente.

Connaître les étiologies des syndromes confusionnels et les éléments anamnestiques ou cliniques incitant à demander une imagerie urgente. Savoir quel type de crise convulsive nécessite une imagerie urgente. Points clés: Importance de l'anamnèse et de l'examen clinique dans ces trois circonstances pour connaître la nécessité d'une imagerie encéphalique (TDM le plus souvent). Résumé: Hors contexte traumatique, seuls les vertiges faisant suspecter un accident ischémique de la fosse postérieure nécessitent une imagerie urgente (IRM, scanner par défaut). En dehors des causes toxiques et métaboliques, les patients confus doivent avoir une imagerie encéphalique en urgence, notamment s'il existe des signes de localisation neurologique, une notion de traumatisme crânien, de céphalée brutale, de crise convulsive inaugurale. Toute première crise convulsive sans contexte métabolique, toxique ou circonstanciel doit avoir une imagerie encéphalique en urgence a fortiori s'il s'agit d'une crise focale, s'il existe un déficit neurologique ou une confusion persistante postcritique, un syndrome fébrile, des signes d'HIC, un traitement anticoagulant, une notion de traumatisme récent, un contexte néoplasique. L'état de mal convulsif nécessite la réalisation d'un scanner encéphalique en urgence. Mots clés: Encéphale

09 h 30

Durée: 30 minutes

SYNDROME MEDULLAIRE ET/OU RADICULAIRE AIGU JL Dietemann, R Sonda, M Abu Eid, A Bogorin, S Kremer, G Z611ner Strasbourg - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Connaître les principales pathologies et les symptômes radiculaires et médullaires qui nécessitent le recours à l'imagerie en urgence. Connaître la technique d'imagerie la plus efficace en fonction de la situation clinique. Savoir optimiser la technique d'imagerie en fonction de la pathologie recherchée et savoir éviter certains pièges lors de l'interprétation (artéfacts de flux, fausses collections épidurales ... ). Points clés: L'IRM est la méthode de référence pour le diagnostic de la plupart des syndromes médullaires. L'IRM et la scanographie sont efficaces pour déterminer l'étiologie d'un syndrome radiculaire aigu déficitaire de nature compressive. Les indications et les délais de réalisation des examens d'imagerie pour une lombosciatique commune doivent respecter les recommandations de l'ANAES-HAS. Le diagnostic étiologique de la plupart des myélopathies aiguës nécessite une corrélation des données de l'imagerie à celles du bilan clinique et biologique. Résumé: L'IRM est l'examen de première intention à réaliser en cas de syndrome médullaire aigu. Les étiologies compressives s'installent le plus souvent progressivement, mais peuvent décompenser brutalement. Les étiologies compressives les plus fréquentes sont liées à des lésions extradurales (métastases vertébrales, hématome extradural spontané) ; les compressions d'origine intradural (méningiome, neurinome, épendymome de la queue de cheval) ne se révèlent de manière aiguë qu'en cas de complication hémorragique ou ischémique ou dans les suites d'un traumatisme; il en va de même des tumeurs intramédullaires. Les myélopathies aiguës (ischémie, myélite ... ) se traduisent habituellement par un signal hyperintense intramédullaire en T2, parfois associé à un élargissement médullaire et à une prise de contraste. La sémiologie IRM et la corrélation au tableau clinique et paraclinique (analyse du LCS ... ) permettent d'orienter le

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