029 Comparaison de l’efficacité de la chirurgie bariatrique dans le diabète de type 2 en fonction de la technique d’intervention. Analyse rétrospective chez 74 patients diabétiques opérés

029 Comparaison de l’efficacité de la chirurgie bariatrique dans le diabète de type 2 en fonction de la technique d’intervention. Analyse rétrospective chez 74 patients diabétiques opérés

SFD O29 Comparaison de l’efficacité de la chirurgie bariatrique dans le diabète de type 2 en fonction de la technique d’intervention. Analyse rétrosp...

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O29 Comparaison de l’efficacité de la chirurgie bariatrique dans le diabète de type 2 en fonction de la technique d’intervention. Analyse rétrospective chez 74 patients diabétiques opérés 1

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F. Eas , G. Prévost , B. Cauliez , A. Laquerrière , P. Fréger , J.-Marc Kuhn1 1

O31 L’inhibition intra-hippocampique de la lipoprotéine lipase chez le rat entraine une augmentation du poids sans modifier la prise alimentaire A. Picard1, C. Rouch1, K. Davies2, D. Clegg2, C. Magnan1, C. Cruciani-Guglielmacci1 1 2

Endocrinologie, CHU, Rouen - Chirurgie Digestive, CHU, Rouen.

Introduction : La chirurgie bariatrique est proposée comme traitement des obésités morbides seules (IMC>40 kg/m2) ou associées à des comorbidités dont le diabète (IMC>35 kg/m2). Globalement, les différentes études publiées rapportent une rémission du diabète dans environ 80 % des patients traités par chirurgie bariatrique. Les résultats varient selon la technique chirurgicale. Patients et méthodes : Sur 970 patients opérés d’une chirurgie bariatrique au CHU de Rouen depuis 2001, 74 patients ont été identifiés comme diabétiques de type 2 par le codage du DIM. La pose d’un anneau gastrique (AG), une intervention de type Mason (MA), un by-pass gastrique (BP) ou une sleeve-gastrectomie (SG) ont été réalisées respectivement chez 25 %, 17 %, 28 % et 30 % de cette population. Le suivi clinique (poids, pression artérielle, apnées du sommeil) et biologique (glycémie, HbA1c, bilan lipidique) a été assuré en moyenne pendant 5 ans après l’intervention. Les résultats observés chez les patients diabétiques ont été comparés à ceux d’une population obèse sans diabète appariée pour l’âge, l’IMC et le type d’intervention. Résultats : Les patients diabétiques perdent significativement moins de poids que les non diabétiques, excepté après SG. SG, MA ou BP ne donnent pas de résultat pondéral différent. La SG s’avère significativement (p<0.002) plus efficace que l’AG sur le taux d’HbA1c à 1 an post-opératoire (– 1,6 % vs – 1,05 %), résultat similaire obtenu avec BP (HbA1c – 2.06 %). Le taux de résolution du diabète à 1 an est significativement différent entre SG et AG: 62,5% vs 20 %, p<0,01, mais non significatif entre SG et BP (62,5 % vs 52,1 %, p = 0,5). En termes de réduction du taux de LDL-cholestérol, BP = SG>MA>AG (p<0,03). Il n’y par contre pas de différence statistiquement significative des différentes méthodes chirurgicales sur les autres facteurs de risque cardio-vasculaire. Conclusion : L’ensemble des résultats suggère que la SG puisse être la méthode chirurgicale à préférer pour la prise en charge chirurgicale des patients diabétiques de type 2 obèses.

Introduction : Le contrôle de la balance énergétique implique des signaux périphériques (hormones, nutriments) qui transmettent des informations aux structures spécialisées du cerveau. Il a été montré que l’hippocampe jouait un rôle dans le contrôle de la prise alimentaire. De plus, l’hippocampe est le site nerveux majeur d’expression de la lipoprotéine lipase (Lpl). Dans le cadre d’un lipid sensing cérébral, nous formulons l’hypothèse que l’hydrolyse des TG par la Lpl hippocampique joue un rôle dans le contrôle de l’équilibre énergétique via la libération locale d’AGL. Matériels et méthodes : Des mini-pompes osmotiques ont été insérées par stéréotaxie dans l’hippocampe de rats Wistar. Ils ont reçu soit du NaCl 0.9 % (SAL) soit du tyloxapol (inhibiteur de la Lpl), à la dose de 10 μg/jour (TYL) pendant 28 jours. La prise alimentaire et le poids ont été relevés quotidiennement, et la composition corporelle de façon hebdomadaire. A j28, de nombreux paramètres plasmatiques et tissulaires ont été quantifiés. Résultats : Après 28 jours de perfusion de tyloxapol, l’activité Lpl a diminué de 26 % dans l’hippocampe (p<0.005). Les rats TYL ont gagné significativement plus de poids (dû majoritairement à l’augmentation de masse grasse) alors que leur prise alimentaire cumulée reste inchangée. Cette augmentation de masse grasse s’accompagne d’une diminution de la taille des adipocytes dans les tissus adipeux épididymaire et viscéral. La glycémie, les AGL circulants et les TG restent inchangés tandis qu’on observe une augmentation de l’insulinémie basale. Conclusion : L’inhibition de la Lpl hippocampique par une perfusion chronique de Tyloxapol conduit à une prise de poids due majoritairement à une augmentation de masse grasse accompagnée d’une diminution de la taille des adipocytes. La prise alimentaire, les TG et AGL plasmatiques ne sont pas modifiés. De plus, les rats TYL présentent une hyperinsulinémie sans modification de la glycémie. Ces résultats suggèrent que l’activité Lpl hippocampique peut influencer le contrôle nerveux de la balance énergétique.

O32 Implication de la Cx43 dans le glucose-sensing hypothalamique C. Allard1, L. Carneiro1, C. Giaume2, L. Penicaud1, C. Leloup1 1 2

O30 Étude cinétique des concentrations sériques de facteurs inflammatoires au cours d’une perte de poids induite par chirurgie bariatrique C. Poitou1, E. Dalmas1, C. Rouault1, M. Abdennour1, J.-L. Nahon2, M. Guerre-Millo1, K. Clément1 1 INSERM U872 Nutriomique, Université Pierre et Marie Curie Paris 6, GH Pitié Salpêtrière, APHP, Paris ; 2 CNRS UMR 6097, Nice.

Introduction : L’obésité est considérée comme un état inflammatoire chronique de bas-grade qui varie au cours de variations pondérales. Cependant les mécanismes impliqués dans les modulations inflammatoires observées après perte de poids restent peu connus. Notre étude a analysé les variations sériques d’un large panel de cytokines en relation avec les variations des phénotypes biocliniques après bypass gastrique (BPG). Patients et méthodes : Dans une cohorte de 14 femmes témoins (IMC : 21.5±0,3 kg/m2), 33 femmes obèses (IMC : 48.2±1,3 kg/m2), 18 femmes obèses et diabétiques (IMC : 52.8±2,0 kg/m2), nous avons évalué simultanément les concentrations sériques de 27 cytokines par dosage multiplex avant et 3, 6 et 12 mois après BPG. Résultats : Les concentrations de 10 facteurs détectés sont augmentées chez le sujet obèse (Eotaxine, IL-10, IL-1RA, IL-8, IL-9, IP-10, MCP1, MIP1E, VEGF, RANTES) comparé aux sujets témoins. L''eotaxine est en plus augmentée chez les diabétiques. Au cours de la perte de poids, les concentrations d’IL10, MIP1, MCP1, IL8, EOTAXIN, RANTES et VEGF, suivent un profil de variation biphasique: après une diminution à 3 mois, les concentrations atteignent le niveau pré-chirurgical à 6 mois et se stabilisent à 12 mois. L’évolution de l’apport calorique présente un profil similaire alors que la corpulence, la masse grasse, le statut métabolique et la CRPus s’améliorent de manière continue au cours du temps. A 12 mois, les variations de cytokines ne sont pas différentes entre les deux groupes de patients « bons répondeurs » (– 34,7 % de perte de poids) ou « mauvais répondeurs » (– 19,3 %). Conclusion : Nos résultats indiquent qu’un large panel de cytokines circulantes contribue à l’inflammation systémique chez le sujet obèse et suggèrent pour certaines d’entre elles une relation avec les changements alimentaires sans lien avec l’amélioration de la masse grasse ou le statut métabolique.

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Unité BFA EAC 4413 CNRS-Université Paris 7 Denis Diderot, Paris ; UT Southwestern Medical Center, Dallas, États-Unis.

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© 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

CNRS UMR6265-Université de Bourgogne, Dijon ; INSERM U840 Collège de France, Paris.

Introduction : L’hypothalamus est fortement impliqué dans la régulation de l’homéostasie glucidique. Les variations de glycémie y sont détectées par des neurones spécialisés, notamment dans le noyau arqué : on parle de « glucosesensing » (GS). L’intégration de cette information déclenche une réponse adaptée afin de maintenir la glycémie stable. L’acheminement du glucose de la circulation aux neurones implique les astrocytes. Ces derniers forment un réseau via les jonctions gap (JG) qui permet le trafic de métabolites, dont le glucose, entre astrocytes et avec le milieu extracellulaire. Ces jonctions sont formées majoritairement de connexines 43 (Cx43), hémi-canaux fortement exprimés dans l’hypothalamus. Nous recherchons la contribution possible du réseau astrocytaire, via les Cx43 en particulier, dans le GS hypothalamique. Matériels et méthodes : L’inhibition de la Cx43 est réalisée par une approche pharmacologique qui consiste à perfuser de la carbenoxolone, un inhibiteur des JG, 20 mn chez le rat canulé bilatéralement dans le noyau arqué et de mesurer la glycémie pendant cette perfusion. Nous développons également une inhibition spécifique de la Cx43 par injection de siARNs. En parallèle, la Cx43 hypothalamique est quantifiée par Western Blot sur deux modèles animaux présentant des défauts du GS hypothalamique : le rat rendu hyperglycémique pendant 48 h, modèle précoce pour ce défaut (réponse insulino-sécrétoire (RIS) prolongée) et le rat Zücker obèse, insulinorésistant mais normoglycémique, où ce défaut est installé (RIS anormalement élevée). Résultats : Nos résultats préliminaires montrent que la perfusion de carbenoxolone provoque une dérégulation de la glycémie, sous forme de pics hyperglycémiques irréguliers. L’approche par les siARNs est encore en cours de mise au point. Dans les deux modèles animaux choisis, on constate une augmentation de l’expression hypothalamique de la Cx43. Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent que la Cx43 pourrait participer au GS hypothalamique en conditions physiologiques et à l’installation de ses défauts.

O33 L’infusion chronique et centrale d’oxytocine améliore la résistance à l’insuline induite par une nourriture riche en lipides chez le rat N. Deblon1, C. Veyrat-Durebex1, L. Bourgoin1, A. Caillon1, A.-L. Bussier1, J.-J. Legros2, V. Geenen2, M. Foti1, W. Wahli3, V. Di Marzo 4, F. Rohner-Jeanrenaud1