138 Occlusion de la veine centrale de la rétine de l’adulte jeune

138 Occlusion de la veine centrale de la rétine de l’adulte jeune

COMMUNICATIONS ORALES RÉTINE MÉDICALE - PATHOLOGIE VASCULAIRE hude prospective des Mmorragies iniraoculaim au cours des hémorragies sous-arachnoïdie...

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COMMUNICATIONS ORALES RÉTINE MÉDICALE

- PATHOLOGIE VASCULAIRE

hude prospective des Mmorragies iniraoculaim au cours des hémorragies sous-arachnoïdiennes spontanh chez 100 patients cons8cutifs. Syndrome de

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Scveening îor m l a r lnmoniww in padienis wi# sponfamms subanicnnoid I m m f l e . A A sût& ai 1iW paiienis. T e m ' s syndrome. GREGORY J',~RIFFAUD L, C A ~ ~ EA,RCUGGIA M, CHARLIN JF (Rennes)

But: Définir à partir d'une étude prospective de 100 patients consécutifs la fréquence des hémorragies intraoculaires au décours des hémorragies sous-arachnoïdiennes (HSA) spontanées, ainsi que leurs conséquences ophtalmologiques et leur intérêt pronostique sur la suivie des patients. Matéfiels et Méthodes : Notre étude a concerné 100 patients consécutifs hospitalisés pour une H M spontanée. Un fond d'œil (FO) a &é réalisé au panfunduscope indirect agrès dilatation ouoillaire dbs l'admission ou dans les 24 ~remiéresheures. puis au troisième et au huième jour, pour tous les patients, et à l'et 3 mois lorsque I'examen initial était anormal. Les hémorragies ont été classées en fonction de leur localisation : rétiniennes unique ou multiples, sous-hyaloïdiennes, intravitréennes

Occlusion de la veine cenirale de la rétine de l'adulte jeune. Centml reirnal vein occIusion in a ywng ad& BOUSAIAH M* (Tlemcen, Algérie)

WiV.

Résultats :Trentetrois patients avaient des hémorragies au fond d'œil lors de leur premier examen : 26 cas d'hémorragies rétiniennes unique ou multiples, deux cas d'hémorragies sous-hyaloïdiennes, cinq cas d'HIV dont un cas bilatéral. Parmi les 67 patients, dont I'examen du fond d'œil initial M i t normal, aucun n'a développé d'hérnorragies intraoculairesdans les huit premiersjours. Parmi les 26 patients ayant eu des hémorragies rétiniennes uniques ou multiples, 14 étaient encore vivants au troisième mois et tous avaient un examen du fond d'œil normal avec résorption complète de leurs hémorragies. Chez les cinq patients qui avaient une HIV, deux sont morts précocement avant le troisième jour, deux patients ont eu un traitement chirurgical (vitrectomie postérieure) et un patient a spontanément résorbé son hémorragie sans séquelle dans un délai de 9 mois. La mortalité à 1 mois était de 454 % pour les patients qui avaient des hémorragies intra-oculaires contre 5,9 % pour les patients qui n'avaient pas d'hémorragies intra-oculaires. Discussion : II ne semble pas nhssaire de renouveler I'examen du fond de l'œil chez les patients qui ont initialement un examen ophtalmologique normal ou qui ont des h é m m i e s intrarétiniennesouisaue celles-ci se résorbent swntanément sans séquelle au ~écoursdes H M spontanks. Par contre, une suiveiilance s'impose en cas d'hémorragie sous-hyaloïdienne et d'HIV afin de proposer une prise en charge thérapeutique par vitrectomie en l'absence de résorption spontanée. Conclusion : Notre étude a permis de mettre en évidence chez 100 patients qui présentaient une HSA spontanée 33 % d'hérnorragies intraoculairesdont 5 % d'HIV.

Maladie de Coats :prise en charge ü16rapeuüque.A propos de 25 cas. Managmmt in Coais dlseaw: abwtlcases. MREJEN S*, METGE F, DUREAU P, EDELSON C, MEUNIER 1, CAPUTO G (Paris)

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Intraduction: La maladie de Coats se caractérise par la présence de télangiectasies rétiniennes idiopathiques, à l'origine de phénomènes exsudatifs intra- et sousrétiniens. Nous présentons dans cette série les caractéristiques cliniques et l'évolution de cette pathologie en fonction de l'atteinte de départ et de la prise en charge thérapeutique. Cette étude présente en particulier un sous-groupe de formes sévères du noumsson. M M e l s et Méthodes : Les observationsde 25 patients ont été revues rétrospectivement. Les points étudiés ont été : l'âge de diagnostic, le tableau clinique initial, les différentes modalités de traitement, les complications et le résukat anatomique final. Nous avons tenté de corréler ces différents éléments pour en dégager des facteurs pronostiqueset établir la meilleure stratégiethérapeutique. Le sous-groupe des formes sévères du noumsson est étudié en particulier. Résultats : Parmi les 25 patients, 23 étaient de sexe masculin, l'atteinte était unilatérale dans tous les cas,I'âge moyen au moment du diagnostic était de 11 ans (1 jour 60 ans), et le suivi moyen de 26 mois (six mois à sept ans). Lors du premier examen, 14 patients présentaient des exsudats sans décollement de rétine (DR), et 11 présentaient un décollement de rétine. Le traitement a consiste en une simple surveillance dans un cas, la photocoagulation au laser des télangiectasies dans 17 cas, la cryoapplication dans deux cas, et la chirurgie dans cinq cas. Un deuxième traitement a été nécessaire dans 16 cas. L'acuitévisuelle était améliorée dans 6 cas, et stable dans tous les autres cas. Une amélioration anatomique était obtenue dans 24 cas (1 cas de phtyse). Parmi huit cas de DR total du noumsson quatre ont bénéficié d'une chirurgie et 4 d'un traitement par laser avec un résultat anatomique satisfaisant mais sans résultat fonctionnel.

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Vol. 28, Hors Série 1,2005

Discussion: L'origine congénitale de la maladie de Coats n'est pas unanimement reconnue et la très grande variabilité des formes clinaues nous a incités à étudier à part le sous-grou~plushomogène des formes sévères du noumsson. L'originalité de notre série est le grand nombre de patients traités par laser, considéré comme plus conservateur que la cryoapplication. Les résultats de ce traitement sont satisfaisants sur le plan anatomique. Le pronostic visuel final est conditionné par la gravité de l'atteinte de départ, lui-même corrélé à I'âge du diagnostic. Conclusion : Un traitement soigneusement choisi peut améliorer le pronostic visuel ou stabiliser l'anatomie des yeux atteints de la maladie de Coats. Le pronostic anatomique est l'enjeu majeur de la prise en charge des formes sévères du noumsson.

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Introduction : Les occlusions de la veine centrale de la rétine (OVCR) sont de plus en plus fréquentes chez l'adulte jeune. Les étiologies les plus souvent incriminées sont l'hypertension artérielle et le diabète. D'autres étiologies doivent être recherchées en particulier les OVCR du syndrome des antiphospholipides. Matérielset Méîhodes : Nous rapportons l'étude de 4 cas d'occlusion de la veine centraie de la rétine de l'adulte jeune, admis au seMce d'ophtalmologie du CHU Tlemcen durant l'année 2004. Ont été réalisés un examen o~htaimoiwiaueavec angiographie fluorméinique de la rétine et un examen généh à visée Qiologique (examen somatique complet, examen cardiovasculaire, bilan hématologique, bilan inflammatoire, bilan d'hémostase). Nous avons introduit dans le cadre dÜ bilan étioloaiaue, le test immunoloaiaue - . .oar Elisa. Le sérum des 4 oatients ont ainsi été testés Gu; la recherche des anticorps antiphospholipides (anticorps anticardiolipine et anti-béta2-glycoprotéinel). Résultats : Nous n'avons retrouvé aucun cas d'occlusion de la veine centrale de la rétine liée à l'hypertension artérielle et au diabète. Deux cas d'OVCR sont liés à un svndrome d'hv~eMsmité(un cas de leucémie lvmohoblastiaue aiauë et un cas de &yglobulie &ondaire). L u x cas d'OVCR ont &'un bilan biologique négatif. Le test immunologique Elisa a confirmé la présence d'anticorps antiphospholipides 6 semaines après l'examen (anticorps anticardiolipine et anti beta2- glycoproteinel). Le diagnostic d'OVCR liée au syndrome primaire des antiphospholipides a de la sorte été posé. Discussion : Le bilan étiologique a permis d'éliminer l'hypertension artérielle et le diabète et de retrouver des anomalies hématologiques et rhéolwiquesdu syndrome d'hypeiviscosité. Le bilan immunologique avec t&t par Elisa a &demandé lorsque aucun facteur de risaue n'est retrouvé et devant un bilan hématolwiaue " , et rhéologique sans particularité. ~onclwion: Les anticorps antiphospholipidespourraient jouer un rdle dans la physiopathologie des occlusions vasculaires rétiniennes. Leur recherche trouve son intérêt- particÜliérement chez le sujet jeune. Cette recherche devrait être faite systématiquement devant une occlusion de la veine centrale de la rétine de I'adulte jeune après élimination des autres facteurs classiques des thromboses rétiniennes.

Intérêi de I'acétonide de îriamcinolone intramen dans le traitement des occlusions veineuses rétiniennes :renie de la Imérature. I n f m ~üiamdtmbm l amionide in reirnai vein occlusiions: mview of l h l u r e . FEUMI JANTOU C,MENSAH A, TlCK S, JOUNDA G, PAL E, BARREAU E (Montreuil) Introduction : Les occlusions veineuses rétiniennes, représentées par les occlusions de la veine centrale de la rétine (OVCR) et des branches de la veine centrale de la rétine (OBVCR), sont une des pathologk vasculaires rétiniennes les plus fréquentes. L'œdème maculaire associé aux OVCR et aux OBVCR est responsable de baisse de l'acuité visuelle majeure. Matériels et Méthodes: Les différentes études ont démontré que la prise en charge de I'cedéme maculaire associé aux occlusions veineuses reste un probléme thérapeutiquede premier ordre. Le traitement par photocoagulationau laser en grille de la macula n'a pas montré son efficacité, à travers notamment I'étude CVOS (centrai vein occlusion study). II peut présenter un intérêt dans l'dème maculaire associé aux OBVCR. Cacétonide de triamcinolone en injection intravitknne a été présenté dans plusieurs publications, comme un outil thérapeutiqueefficace dans la prise en charge de I'œdbme maculaire des occlusions veineuses rétiniennes.

1 1 1 Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie