201 OCT 3-D et chirurgie maculaire

201 OCT 3-D et chirurgie maculaire

COMMUNICATIONS ORALES RÉTINE CHIRURGICALE 200 Trous maculaires secondaires à une chirurgie de décollement de rétine. Macular holes after retinal detac...

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COMMUNICATIONS ORALES RÉTINE CHIRURGICALE 200 Trous maculaires secondaires à une chirurgie de décollement de rétine. Macular holes after retinal detachment surgery. GUILLAUBEY A*, MALVITTE L, BRON AM, CREUZOT-GARCHER C (Dijon) But : Décrire une complication inhabituelle de la chirurgie de décollement de rétine : le trou maculaire. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de quatre cas de trous maculaires survenus après chirurgie de décollement de rétine. Une analyse de 192 dossiers de patients opérés de trou maculaire entre 2003 et 2006 permettait de retrouver 4 trous maculaires secondaires à une chirurgie de décollement de rétine. Les principaux facteurs analysés étaient la cicatrisation du trou maculaire, la longueur axiale, le type de chirurgie pour le décollement de rétine, le délai séparant les deux interventions, l’acuité visuelle, le statut cristallinien ainsi que l’apparition d’éventuelle récidive du décollement de rétine ou du trou maculaire. Résultats : Deux décollements avaient bénéficié d’une cryo-indentation dont un avec pneumopexie et les deux autres d’une vitrectomie avec tamponnement par gaz. Les quatre trous maculaires étaient fermés après une chirurgie et aucune récidive du décollement de rétine en post-opératoire n’a été observée. L’acuité visuelle a été améliorée dans tous les cas. La longueur axiale moyenne était de 27,14 mm avec un minimum de 25,23 mm. Trois patients étaient phaques au moment des deux chirurgies (décollement de rétine puis trou maculaire), l’autre pseudophaque. Discussion : La technique opératoire pour le décollement de rétine ne semble pas en cause dans la survenue des trous maculaires après chirurgie de décollement de rétine. La composante vitréenne ne paraît pas intervenir seule dans ces trous maculaire. La myopie forte est un facteur de risque des deux pathologies et pourrait être la principale explication. Conclusion : Le trou maculaire est une complication rare de la chirurgie de décollement de rétine et son incidence semble liée à la longueur axiale du patient.

201 OCT 3-D et chirurgie maculaire. 3-dimensional imaging OCT and macular surgery. ZECH JC* (Lyon) Introduction : Comparer les avantages et les inconvénients de l’OCT en 2-D à l’OCT en 3-D pour la chirurgie maculaire. Matériels et Méthodes : Trente patients consécutifs présentant une pathologie maculaire chirurgicale de type membrane épimaculaire, syndrome de traction vitréomaculaire, trou maculaire ont été intégrés dans cette étude. Chaque patient a bénéficié d’abord de l’OCT en 2-D de Zeiss (Stratus OCT), puis de l’OCT Topcon en 3-D (3D OCT-1000). La mesure du temps consacré à chaque analyse, la compréhension par le patient des résultats de chaque examen, l’intérêt de l’examen pour l’ophtalmologiste avant la chirurgie ont été analysés et comparés pour les 2 technologies. Résultats : Pour l’OCT en 2-D de Zeiss, l’acquisition des données est rapide et peut être contrôlée avant l’enregistrement. Les images pathologiques sont maintenant bien connues des ophtalmologistes. En 3-D, l’acquisition des images est très rapide et se fait en une prise. Il n’y a pas de contrôle possible avant la fin de l’acquisition. La manipulation du logiciel nécessite un apprentissage qui est rapide. Les images obtenues génèrent avec succès une visualisation dans l’espace du vitré, de l’interface vitréo-maculaire et de la surface rétinienne au pôle postérieur pour les pathologies analysées. La compréhension par le patient est améliorée et les explications pour la chirurgie sont simplifiées. Discussion : L’OCT en 2-D a permis d’améliorer la compréhension de la pathologie chirurgicale maculaire. Les images en 3-D apportent des données nouvelles pour l’analyse de l’interface vitréo-rétinien et de la pathologie vitréo-maculaire chirurgicale. Conclusion : L’OCT en 2-D est maintenant bien connu et maîtrisé des ophtalmologistes. Le développement de l’OCT en 3-D apporte une nouvelle visualisation du vitré et de la surface rétinienne qu’il faut connaître.

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Matériels et Méthodes : Trente-sept patients porteurs de membrane épimaculaire ont été inclus sur une période de 8 mois. La meilleure acuité visuelle corrigée (ETDRS, logMAR), la sensibilité rétinienne centrale (micropérimètre MP1) et l’épaisseur fovéale (Stratus OCT) ont été enregistrées avant et 6 mois après la chirurgie. Les critères d’exclusion étaient un statut phaque, une membrane épimaculaire secondaire et une coloration membranaire pendant la chirurgie. Résultats : Vingt patients ont été inclus. La moyenne des acuités visuelles pré et post-opératoires était respectivement de 0.54 +- 0.25 et 0.31 +-0.25 (p = 0.004). La moyenne des sensibilités rétiniennes pré et post-opératoires était respectivement de 10.3 +-2,3 dB et de 13.2 +- 2,2 dB (P = 0.02). Alors que 65 % des patients ont eu une amélioration de l’acuité visuelle, 85 % ont eu une amélioration de la sensibilité rétinienne. Acuités et sensibilités étaient corrélées aussi bien en pré qu’en post-opératoire. Discussion : La sensibilité rétinienne s’est améliorée chez un plus grand nombre de patients comparativement à l’acuité visuelle. Conclusion : Le seul recueil de l’acuité visuelle paraît sous-estimer le bénéfice de la chirurgie des membranes épirétiniennes.

203 Complications de la chirurgie des membranes épimaculaires : à propos de 88 cas. Complications of epimacular membrane surgery: a consecutive series of 88 cases. OSTENDORF M*, DECLERCQ C, SAHEL JA, LE MER Y (Paris) Introduction : Les complications de la chirurgie maculaire sont la vraie limitation des indications : le traitement peut provoquer des complications plus graves que l’évolution naturelle de la maladie. Nous présentons ces complications notées sur 88 cas de membrane épirétinienne (MER) opérées par un seul chirurgien de 2005 à 2006, par vitrectomie à 25 et 20 Gauges. Matériels et Méthodes : Série de 88 yeux opérés consécutivement de MER idiopathique primitive, excluant les autres causes de MER secondaires. Il s’agissait de 47 femmes et 41 hommes, âgés en moyenne de 72 ans. L’évolution clinique était de 14 mois en moyenne avant l’intervention. Parmi les patients, 34 étaient pseudophaques avant la chirurgie, 32 étaient phaques mais opérés par intervention combinée de phacoémulsification et vitrectomie, 22 phaques étaient opérés seulement de vitrectomie. Le suivi postopératoire moyen était de 6 mois. Résultats : La moyenne des acuités visuelles préopératoires était de 0,5 logMAR (3/ 10). Six mois après la chirurgie de la MER la moyenne des acuités visuelles avait augmenté à 0,3 logMAR (5/10). Au niveau des complications, la cataracte était la plus fréquente, suivie d’une hypertension oculaire en post-opératoire, d’un décollement de rétine et d’une hémorragie intra-vitréenne et finalement d’une endophtalmie ainsi d’un hypopion stérile chez un patient pseudophaque opéré de vitrectomie avec injection finale de triamcinolone. Discussion : La fréquence de la cataracte dans le cadre de la chirurgie de vitrectomie pour des membranes épi-maculaires renforce l’idée de l’intervention combinée systématique passé un certain âge, évitant les désagréments pour le patient ainsi que le coût d’une deuxième intervention. Les décollements de rétine sont survenus chez des patients sans antécédents particuliers avec une rétine périphérique normale, soulignant l’importance de la vérification de la périphérie en fin d’intervention. L’endophtalmie est survenue chez un patient opéré en 25 Gauges avec une chirurgie combinée. Conclusion : La complication la plus fréquente de cette chirurgie maculaire reste la cataracte, heureusement de traitement simple, qu’il faudrait peut-être plutôt classer dans les effets secondaires. Les autres complications restent rares, quelle que soit la technique chirurgicale utilisée, mais doivent systématiquement être expliquées au patient : un patient prévenu consultera plus rapidement en cas de nécessité, gage d’un traitement rapide et d’un résultat meilleur.

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Intérêt de la micropérimétrie maculaire dans la chirurgie des membranes épimaculaires. Functionnal macular microperimetry in surgery of epiretinal membrane. PIERRE KAHN V*, LEBUISSON DA (Suresnes)

Membrane épimaculaire et glaucome évolué. Valeur de la micropérimétrie dans l’évaluation pré-opératoire. Epiretinal membrane and severe glaucoma. Value of microperimetry in preoperative assessment. LE QUOY O*, COHN H, AOUFI S (Paris)

Objectif : Évaluer l’intérêt de la micropérimétrie maculaire comme indicateur objectif de la fonction visuelle chez des patients atteints de membrane épimaculaire chirurgicale.

Introduction : Une baisse d’acuité visuelle récente sur un œil présentant un glaucome évolué en présence d’une membrane épimaculaire constitue-t-elle une indication de vitrectomie ?

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114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.