COMMUNICATIONS ORALES SYMPOSIUM FRANCO-CHILIEN Matériels et méthodes : Le Tomographe rétinien Heilderberg au moyen de son logiciel mis à jour, travaillant sur la plateforme HRT3, représente un système très performant dans l’analyse de la structure du nerf optique, lors du bilan du glaucome. Résultats : Le Tomographe rétinien Heilderberg permet l’application de plusieurs approches visant à rendre le diagnostic de cette pathologie plus précoce et plus précis, ainsi que de permettre l’analyse de la progression, basée sur des bases de données portant sur plusieurs ethnies et sur plusieurs aspects biométriques de la tête du nerf optique. Nous donnerons nos résultats sur une cohorte de patients étudiés et suivis par glaucome chronique. Discussions : Plusieurs systèmes d’analyse du nerf optique sont disponibles. Le Tomographe rétinien Heilderberg représente un certain nombre d’avantages liés au système de scanning laser et aux stratégies d’analyses utilisées. Conclusions : Il s’agit d’un outil précieux qui devrait être inclus dans tout bilan de glaucome. Notre présentation soulignera différents aspects de l’imagerie conçue dans cet appareil, ainsi que les applications cliniques qui en découlent.
216 L’autofluorescence en pathologie rétinienne. Autofluorescence in retinal disorders. MEHECH M* (Santiago du Chili, Chili) But : Souligner l’intérêt pratique de l’étude de l’autofluorescence dans l’évaluation de certaines pathologies rétiniennes. Matériels et Méthodes : L’autofluorescence est une technique photographique numérisée non invasive, encore peu diffusée. Elle consiste à prendre des clichés numériques du tissu rétinien à travers divers filtres de longueur et d’amplitude d’onde spécifiques. Son but est de déterminer et d’observer les changements subis par l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) lors de certaines pathologies. Nous présentons notre expérience dans l’autofluorescence avec l’appareil SLO HR2 (Heidelberg, Allemagne) et un angiographe rétinien numérisé Imagenet 2000 tm (Topcon). Résultats : Nous avons pu observer l’intérêt de cette technique dans des pathologies comme la dystrophie pseudovitelliforme, la dystrophie de Stargardt, la choriorétinopathie séreuse centrale et la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Discussion : L’étude de l’autofluorescence devrait être incluse dans tout bilan angiographique rétinien, avant l’injection du colorant. La technique est basée sur l’émission lumineuse générée par certaines molécules présentes dans l’EPR, principalement la lipofuscine, ce qui explique son intérêt dans l’imagerie de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Conclusions : Avec les rétinographes numérisés modernes, l’étude de l’autofluorescence est d’application facile de nos jours. Elle ne prend que peu de temps dans la séquence angiographique et nous donne un bon nombre de renseignements complémentaires.
218 L’analyse de la tête du nerf optique par le Confocal Scanning Laser Ophtalmoscope (CSLO), dans les grandes excavations physiologiques comparée aux yeux normaux. Confocal Scanning Laser Ophtalmoscope (CSLO) analysis of the optic nerve head in large physiological excavations, compared to normal eyes. OUERTANI MEDDEB A*, TOUNSI L, KHAMMARI C, BOUDEN J, MILI BOUSSEN I (Tunis, Tunisie) But : Comparer les paramètres stéréométriques par CSLO de grandes excavations physiologiques (GEP) à ceux des excavations normales (EN). Matériels et Méthodes : Étude prospective comparant le groupe (1) d’EN (n = 83 yeux) et le groupe (2) avec GEP (n = 44 yeux). L’âge moyen est respectivement de 46 et de 44 ans, et le sex-ratio de 1.26 et 0.69. La méthode inclut un examen ophtalmologique complet avec CV, et un examen au CSLO (Heidelberg Retina Tomograph). L’étude statistique a utilisé l’Anova et t test. Résultats : En comparant les groupes 1 et 2, la surface de la papille est à 2.07 ± 0,38 vs 2.73 ± 0,45, la surface de l’excavation à 0.52 ± 0,82 vs 1.26 ± 0,30, le volume de l’excavation à 0.14 ± 0,14 vs 0.44 ± 0,16, le rapport C/D à 0.24 ± 0,11vs 0.46 ± 0,06 avec un (p < 0.001) pour tous. La surface de l’ANR est à 1,56 ± 0,27 vs 1,45 ± 0,27 (p = 0,345) et l’aire de la couche des fibres optiques à 1,43 ± 0,25 vs 1,37 ± 0,29 (p = 0,849). L’épaisseur moyenne de la couche des fibres optiques est à 0,28 ± 0,05 vs 0,23 ± 0,05 (p < 0.001). Discussion : Dans les GEP, la surface de l’excavation est corrélée à celle de la papille. Les paramètres des fibres visuelles sont comparables dans les 2 groupes. Conclusion : Le CSLO aide à différencier les GEP des glaucomes débutants.
217 Imagerie et chirurgie maculaire. Imaging and macular surgery. CARPENTIER C* (Santiago du Chili, Chili) But : Évaluation de l’OCT-Angiographie pour le diagnostic et l’indication thérapeutique dans l’œdème maculaire du diabétique, le trou maculaire, les membranes maculaires et le décollement de rétine séreux lié à l’existence d’une fossette épipapillaire. Méthodes : Revue de cas cliniques atteints des pathologies énoncées, puis discussion des diagnostics et des indications thérapeutiques basées sur le bilan d’imagerie OCT-angiographie. Résultats : La plupart des patients bénéficient d’une amélioration de leur acuité visuelle supérieure à deux lignes, ainsi que d’une stabilisation de leurs pathologies, lorsque le traitement fut basé sur le bilan OCT-Angiographie. Discussion : Il n’est pas possible d’obtenir de bons résultats dans le traitement de ces maladies sans l’appui de l’imagerie moderne, dont l’association OCTAngiographie. Ce bilan nous a permis de faire un classement plus fin dans chaque diagnostic, et par conséquence une plus grande précision dans l’indication thérapeutique. Conclusion : L’imagerie Angiographie-OCT constitue un grand apport dans l’analyse et le traitement des pathologies décrites. 1S78
114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie
J. Fr. Ophtalmol.