256 Évaluation de la transfusion en urgence vitale au SMUR

256 Évaluation de la transfusion en urgence vitale au SMUR

1S100 URGENCES 2004 Tableau. Facteurs prédictifs de l’échec de mise en place des voies veineuses périphériques en médecine d’urgence extra-hospitali...

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1S100

URGENCES 2004

Tableau. Facteurs prédictifs de l’échec de mise en place des voies veineuses périphériques en médecine d’urgence extra-hospitalière. Tableau de résultats. Succès

Echec

p

Facteurs liés au patient Age, sexe, poids, taille, BMI, PAS, PAD, FR, FC, SpO2 non liés au succès ou à l’échec CGS 15 (9-15) 15 (11-15) 0,04 Facteurs liés à l’opérateur Expérience de l’opérateur (en années de SMUR) non liée au succès ou à l’échec < 0,0001 Nature de Interne : 56 % sur 16 gestes ; élève l’opérateur IDE : 50 % sur 14 ; externe : 46 % sur (% d’échec) 52 ; élève ambulancier et IADE : 38 % sur 39 et 26 ; anesthésiste : 33 % sur 6 ; urgentiste : 30 % sur 97 ; IADE : 20 % sur 423. Facteurs liés aux circonstances Lieu d’installation du patient, sa position, hygiène des lieux et du patient, nature de l’éclairage et niveau d’urgence non liés au succès ou à l’échec Facteurs liés aux conditions de réalisation du geste Site de ponction et port de gants non lié au succès ou à l’échec Calibre du 20 G : 33 % sur 295 gestes ; 18 G : 0,001 cathéter (% 23 % sur 301 ; 14 G : 20 % sur 15 ; 22 échec) G : 14 % sur 7 ; 16 G : 10 % sur 48 BMI : index de masse corporelle, PAS : Pression Artérielle Systolique ; PAD : Pression Artérielle Diastolique ; FR : Fréquence respoiratoire ; Fc : Fréquence cardiaque ; CGS : score de Glasgow ; IDE : infirmier diplômée d’état ; IADE : infirmier-anesthésiste diplômée d’état.

255 ENQUÊTE SUR LA PRISE EN CHARGE PRÉ HOSPITALIÈRE DU TRAUMATISÉ GRAVE S. Andre (1), M. Freysz (1), F. Dissait (2), L. Soulat (3), L. Ziegler (1) SAMU 21, DAR hôpital Général, CHU Dijon, (2) SAMU 63, (3) SAMU SMUR SAU, Centre Hospitalier, Châteauroux. Des recommandations, pour la prise en charge des traumatisés graves (TG), viennent d’être proposées [1]. Le but de cette enquête est d’apprécier la prise en charge actuelle des patients TG en pré hospitalier, plus particulièrement ce qui concerne les éléments de l’évaluation clinique ainsi que le matériel à disposition des équipes SMUR. Méthode : Il s’agit d’un questionnaire adressé aux 375 SMUR de France en 2002. La première partie concerne les critères qui permettent d’apprécier les fonctions cardio circulatoire, respiratoire et neurologique ainsi que la douleur, la température, la mesure de l’hémoglobine. La deuxième partie apprécie la dotation des équipes SMUR en matériel nécessaire à la restauration d’un état hémodynamique satisfaisant, à l’immobilisation, au relevage, et au drainage pleural. ainsi que le monitorage. Résultats : 235 SMUR ont répondu à cette enquête, soit 63 %. La quasi-totalité des équipes évaluent systématiquement les fonctions hémodynamique et respiratoire ainsi que l’état neurologique. Deux équipes sur trois (67,5 %) évaluent la douleur. La mesure de l’hémoglobine, de l’EtCO2 et de la température sont peu prises en compte (respectivement 37,1 %, 31,9 % et 26,4 %). On remarque que chaque SMUR possède un équipement pour le monitorage cardiovasculaire et de matériel pour abord veineux. En revanche, seules 70,3 % des équipes possèdent du matériel pour intubation difficile, 39 % un appareil de mesure de l’hémoglobine, 52,9 % un capnomètre, et environ 83 % un thermomètre. Par ailleurs on note une grande diversité dans les moyens d’immobilisation.

Discussion : L’évaluation pré hospitalière du TG est presque uniforme en France et semble adaptée. En revanche on remarque qu’il persiste des diversités concernant la dotation en matériel des équipes SMUR. Il pourrait être intéressant de répéter cette enquête pour évaluer l’impact de la conférence d’expert. 1. Conférence d’expert SFAR-SAMU de France sur « les modalités de la prise en charge médicalisée préhospitalière des patients en état grave ». Ann Fr Anesth Réanim 2002 ; 21 : Fi70-Fi73.

256 ÉVALUATION DE LA TRANSFUSION EN URGENCE VITALE AU SMUR T. Roupioz (1), G. Gheno (1), D. Fragnieres (1), N. Jean (1), C. Deruaz-Cunsolo (2), B. Corront (2) (1) SMUR, Centre Hospitalier de la Région d’Annecy, (2) Unité d’hémovigilance, Centre Hospitalier de la Région d’Annecy. Introduction : La transfusion pré-hospitalière en urgence vitale est rare mais non exceptionnelle. Une évaluation quantitative et qualitative a été réalisée de janvier à septembre 2003 pour apprécier ses indications et sa réalisation pratique. Méthode : L’étude a consisté en l’analyse des dossiers médicaux du SMUR comportant une transfusion pré-hospitalière et des fiches de recueil « Urgence Vitale » renseignées par l’unité d’hémovigilance pour chaque transfusion en urgence vitale. Résultats : 14 transfusions en urgence vitale ont été réalisées durant la période d’étude. La population touchée est jeune, moyenne d’âge 30 ans, masculine (11 hommes pour 3 femmes) ; ceci s’explique par les pathologies rencontrées : polytraumatismes accidentels dans 78,6 % des cas, plaies par arme à feu dans 14,3 % des cas et une indication pour hémorragie digestive. La transfusion a été indiquée ou anticipée par le SMUR dans 71 % des cas et n’a été effectuée en pré-hospitalier que dans 3 situations. Dans 64 % des cas, la transfusion s’est déroulée au déchocage du Centre Hospitalier. Les éléments cliniques motivant l’indication sont essentiellement un collapsus avec ou sans trouble de conscience pour 78,6 % des cas et le remplissage macromoléculaire pré-transfusionnel est de 1 200 ml en moyenne. Le nombre de culots O négatifs commandés a été de 56 pour une moyenne de 4 par transfusion, 34 culots ont finalement été transfusés, soit 68 %, 12 ont été jetés ce qui représente une perte de 21,4 %. Les autres culots non transfusés ont été réintégrés au stock de l’EFS. 9 culots auraient pu être épargnés en ciblant mieux les indications. Conclusion : L’évaluation de la transfusion pré-hospitalière permet de mieux apprécier les indications et les conséquences de cette pratique. Un registre « transfusion en urgence vitale » est nécessaire pour assurer le suivi et corriger les éventuels dysfonctionnements. Ce registre doit être alimenté par toute sources d’informations participant à la prise en charge du patient transfusé : SMUR, Unité d’Hémovigilance, unité de déchocage, services receveurs. Les indications de transfusion en pré-hospitalier doivent rester exceptionnelles : le médecin du SMUR doit s’appuyer principalement sur des éléments cliniques, tout au plus guidé par une mesure du taux d’hémoglobine. Une information sur les coûts induits est également utile pour faire prendre conscience de l’importance d’apprécier au plus juste la réalité de l’indication de transfusion.

257 ÉPIDÉMIOLOGIE DES FAUSSES-ROUTES ALIMENTAIRES PRISES EN CHARGE PAR LE SAMU 94SMUR DE L’HÔPITAL HENRI MONDOR C. Jbeili, P. Jabre, L. Kachout, S. Bourgeois, B. Le Roux, X. Combes, A. Margenet, G. D’Honneur SAMU-SMUR, CHU Henri Mondor, Créteil. Introduction : La survenue d’une fausse-route alimentaire (FRA) est associée à une mortalité élevée. La manœuvre de Heimlich, seul geste