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416 Trabéculoplastie sélective par laser : effet sur la pression intra-oculaire
COMMUNICATIONS AFFICHÉES GLAUCOMES DIFFICILES Discussion : La fréquence du glaucome chronique à angle ouvert/hypertonie oculaire dans notre série est probablement sous estimée, alors que dans la population caucasienne, la prévalence est d’environ 1 à 2 %. P. Denis constate chez le mélanoderme plus de glaucomes que chez le sujet de race blanche. Conclusion : Le couple glaucome chronique à angle ouvert/hypertonie oculaire est très fréquent dans notre pratique. Il survient à un âge précoce entre 20-40 ans. L’antécédent familial de glaucome est un facteur de risque important, ainsi que l’âge. Les malades consultent tardivement, malheureusement à un stade terminal de la maladie.
416 Trabéculoplastie sélective par laser : effet sur la pression intra-oculaire. Selective laser trabeculoplasty: outcomes on intra ocular pressure. PUJO ROSSI F* (Nancy), BURELLE X, DOT C, WARY P, MAY F (Metz) But : Évaluer l’efficacité de la trabéculoplastie sélective par laser en termes de réduction de la pression intra-oculaire sur un groupe de patients glaucomateux. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur 35 yeux provenant d’un groupe hétérogène de patients glaucomateux en bi ou trithérapie à un stade avancé ou modéré, d’âge moyen 67,88 ans, traités en moyenne avec 2,48 principes actifs. Le traitement consiste à viser le trabeculum pigmenté avec 50 spots de 3 ns et d’énergie 0,8 MJ non confluents sur les 180° supérieurs. Le traitement hypotonisant habituel est poursuivi. Résultats : De façon globale : aucun effet indésirable n’a été noté. La PIO initiale était mesurée à 16,71 mmHg en moyenne. À 8 jours, elle est mesurée à 13,62 mmHg soit une réduction de 3,09 mmHg et une baisse de 18,5 %. Après un mois : PIO moyenne de 14,54 soit une différence de 2,17 mmHg et une baisse de 12,99 %. À 6 mois, on passe à une PIO moyenne de 15,55 mmHg, une différence de 1,16mmHg et une baisse de 6,95 %. Discussion : Cette étude porte sur un groupe hétérogène de patients. Sur 35 yeux, un œil est un glaucome secondaire sur œil non voyant pour lequel la PIO a diminué à 15 jours pour remonter par la suite. Les 34 yeux restants sont des glaucomes chroniques à angle ouverts à des stades divers : 7 glaucomes chroniques à angle ouverts débutants, 8 modérés et 7 sévères. Nous avons une absence de données pour 12 yeux. On note une baisse de 8,78 % par rapport à la PIO initiale moyenne pour les glaucomes chroniques à angle ouverts débutants, elle est de 11,09 % pour les modérés et de 10,7 % pour les sévères. On ne retrouve pas de différence significative entre les groupes. Ces chiffres semblent inférieurs à ceux retrouvés dans la littérature, il aurait été démontré une baisse de 20 % chez 65 % des patients et de 30 % chez 48 % à 1 an. Les limites de cette étude sont le petit effectif de l’échantillon et l’hétérogénéité. Le traitement initial a été reconduit volontairement pendant 6 mois pour 22 yeux, il est donc plus difficile de révéler les réductions pressionnelles sur des PIO initiales basses. Il aurait peut-être été intéressant de réaliser un washout 1 mois avant trabéculoplastie sélective par laser pour mieux évaluer la baisse de PIO sur des pressions plus élevées. Conclusion : La trabéculoplastie sélective par laser chez certains patients peut se révéler utile chez certains patients pour réduire la PIO ou le traitement médical. Ces résultats doivent être confirmés par des études comprenant un nombre plus important de patients.
417 Injection intra-vitréenne de Bevacizumab dans le traitement du glaucome néovasculaire. Intravitreal Bevacizumab in the treatment of neovascular glaucoma. OUHADJ O*, CHERGUI I, NOURI M (Alger, Algérie) But : Étudier l’effet d’une injection intra-vitréenne de 1,25 mg (0,05 ml) de Bevacizumab dans la prise en charge thérapeutique du glaucome néo-vasculaire. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective incluant 10 yeux de 10 patients présentant un glaucome néo-vasculaire secondaire, dans deux cas, à une occlusion de la veine centrale de la rétine et, dans huit cas, à une rétinopathie diabétique proliférante. Chaque patient a reçu une injection intra-vitréenne de 1,25 mg (0,05 ml) de Bevacizumab, en combinaison avec d’autres procédures comme la panphotocoagulation au laser ou la cryo-application transclérale comme traitement de l’ischémie rétinienne ou la trabéculectomie et la cyclo-cryo-application comme traitement anti-hypertenseur intra-oculaire. La moyenne d’âge est de 59 ans (de 35 ans à 75 ans). La pression intra-oculaire moyenne est de 40 mm Hg ± 10 mm Hg. Le suivi clinique moyen est de 6 mois.
Résultats : Dès les premiers jours après l’injection intra-vitréenne de Bevacizumab, on note une nette régression de la néo-vascularisation irienne et angulaire chez tous les patients. Cette dernière régresse totalement une semaine après l’injection intravitréenne. Chez cinq patients, la tension oculaire moyenne passe de 41 mm Hg ± 7,5 à 20,5 mm Hg ± 6,6 mm Hg avec un traitement médical hypotonisant adjuvant. Chez deux autres patients, une trabéculectomie a été nécessaire un mois après l’injection intra-vitréenne pour équilibrer la tension oculaire. Discussion : Nous observons que l’injection intra-vitréenne de Bevacizumab permet la régression totale des néo-vaisseaux iriens et angulaires mais n’a qu’une action partielle sur l’hypertonie oculaire. Conclusion : L’injection intra-vitréenne de Bevacizumab est un traitement adjuvant remarquable dans la prise en charge du glaucome néo-vasculaire.
418 Intérêt des molécules anti-VEGF dans la prise en charge des glaucomes néovasculaires : à propos d’une série de 9 cas et revue de la littérature. Anti VEGF in the treatment of neovascular glaucoma. PROST MAGNIN O* (Marseille), GAUCHER D (Paris), MATONTI F (Marseille), MASSIN P (Paris), RIDINGS B, CONRATH J (Marseille) Introduction : Le glaucome néo-vasculaire est la complication ultime de pathologies rétiniennes ischémiantes telles la rétinopathie diabétique et l’occlusion de la veine centrale de la rétine. Le développement actuel des anti-VEGF permet d’espérer de nouvelles perspectives thérapeutiques dans de nombreuses pathologies ophtalmologiques. Objectifs et Méthodes : Le sujet de cette étude rétrospective portant sur 9 cas issus de 2 centres hospitaliers de référence est d’évaluer l’efficacité de cette voie thérapeutique qui s’adresse directement au mécanisme physiopathologique du glaucome néo-vasculaire, d’en déduire sa place dans la prise en charge de la rubéose irienne et de ses complications et, enfin, d’en cerner les facteurs limitants. Résultats : Nos résultats révèlent la nette efficacité de ces molécules sur l’évolution de la rubéose irienne et sur le contrôle de l’hypertonie liée au glaucome néovasculaire : dans près de 70 % des cas, elles permettent en effet une stabilisation, voire une régression de la maladie. Nous avons aussi mis en évidence les limites de ces traitements, notamment dans le cas des stades évolués de cette pathologie où la membrane fibro-vasculaire ferme l’angle de manière mécanique. Discussion : Ainsi, nos résultats sont comparables aux autres études avec, toutefois, une réserve quant au contrôle de la PIO dans les stades évolués de glaucome néo-vasculaire. Il semble désormais intéressant de les utiliser dans le traitement du glaucome néo-vasculaire, en association avec la PPR, étant donné leur délai d’action très rapide, leur facilité d’emploi, leurs effets secondaires rares et surtout leur capacité à enrayer de manière « très physiopathologique » la progression de cette affection. Conclusion : Cette voie thérapeutique anti-VEGF, qui reste toutefois invasive, s’adresse au primum movens de la prolifération néo-vasculaire diabétique et représente donc en ce sens un espoir certain.
419 Bevacizumab intra-vitréen et glaucome néovasculaire : à propos de 3 cas. Neovascular glaucoma and bevacizumab: about three cases. POUPARDIN M*, BOISSONNOT M (Poitiers), GOBERT F (La Rochelle), SZTERMER E, DIGHIERO P (Poitiers) Introduction : Le glaucome néo-vasculaire est secondaire à un feutrage du trabeculum par des néo-vaisseaux après une production de VEGF par une rétine ischémique. On distingue quatre stades : stade 1 : simple hyperhémie irienne ; stade 2 : néo-vaisseaux dans l’angle irido-cornéen sans hypertonie oculaire ; stade 3 : stade 2 avec hypertonie ; stade 4 : angle irido-cornéen fermé par la contraction des membranes néo-vasculaires. Objectifs et Méthodes : Au travers de trois exemples, nous illustrerons l’intérêt du bevacizumab associé aux mesures hypotonisantes dans la prise en charge du patient. Observation : Trois patients de plus de 55 ans, hypertendus, présentent un glaucome néo-vasculaire : un de stade 3 et deux de stade 4. Tous ont reçu une trithérapie hypotonisante topique, de l’acétazolamide par voie générale et une injection intra-vitréenne de 1,25 mg de bevacizumab. Sept jours après l’injection et sous traitements hypotonisants topiques, tous les patients présentent une analgésie et une régression de la rubéose irienne, un éclaircissement des milieux transparent de l’œil. La tension oculaire est normale pour le glaucome de stade 3 et baisse pour les deux 1S139
Vol. 31, Hors Série 1, 2008
114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie
416 Trabéculoplastie sélective par laser : effet sur la pression intra-oculaire. Selective laser trabeculoplasty: outcomes on intra ocular pressure. PUJO ROSSI F* (Nancy), BURELLE X, DOT C, WARY P, MAY F (Metz) But : Évaluer l’efficacité de la trabéculoplastie sélective par laser en termes de réduction de la pression intra-oculaire sur un groupe de patients glaucomateux. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur 35 yeux provenant d’un groupe hétérogène de patients glaucomateux en bi ou trithérapie à un stade avancé ou modéré, d’âge moyen 67,88 ans, traités en moyenne avec 2,48 principes actifs. Le traitement consiste à viser le trabeculum pigmenté avec 50 spots de 3 ns et d’énergie 0,8 MJ non confluents sur les 180° supérieurs. Le traitement hypotonisant habituel est poursuivi. Résultats : De façon globale : aucun effet indésirable n’a été noté. La PIO initiale était mesurée à 16,71 mmHg en moyenne. À 8 jours, elle est mesurée à 13,62 mmHg soit une réduction de 3,09 mmHg et une baisse de 18,5 %. Après un mois : PIO moyenne de 14,54 soit une différence de 2,17 mmHg et une baisse de 12,99 %. À 6 mois, on passe à une PIO moyenne de 15,55 mmHg, une différence de 1,16mmHg et une baisse de 6,95 %. Discussion : Cette étude porte sur un groupe hétérogène de patients. Sur 35 yeux, un œil est un glaucome secondaire sur œil non voyant pour lequel la PIO a diminué à 15 jours pour remonter par la suite. Les 34 yeux restants sont des glaucomes chroniques à angle ouverts à des stades divers : 7 glaucomes chroniques à angle ouverts débutants, 8 modérés et 7 sévères. Nous avons une absence de données pour 12 yeux. On note une baisse de 8,78 % par rapport à la PIO initiale moyenne pour les glaucomes chroniques à angle ouverts débutants, elle est de 11,09 % pour les modérés et de 10,7 % pour les sévères. On ne retrouve pas de différence significative entre les groupes. Ces chiffres semblent inférieurs à ceux retrouvés dans la littérature, il aurait été démontré une baisse de 20 % chez 65 % des patients et de 30 % chez 48 % à 1 an. Les limites de cette étude sont le petit effectif de l’échantillon et l’hétérogénéité. Le traitement initial a été reconduit volontairement pendant 6 mois pour 22 yeux, il est donc plus difficile de révéler les réductions pressionnelles sur des PIO initiales basses. Il aurait peut-être été intéressant de réaliser un washout 1 mois avant trabéculoplastie sélective par laser pour mieux évaluer la baisse de PIO sur des pressions plus élevées. Conclusion : La trabéculoplastie sélective par laser chez certains patients peut se révéler utile chez certains patients pour réduire la PIO ou le traitement médical. Ces résultats doivent être confirmés par des études comprenant un nombre plus important de patients.
417 Injection intra-vitréenne de Bevacizumab dans le traitement du glaucome néovasculaire. Intravitreal Bevacizumab in the treatment of neovascular glaucoma. OUHADJ O*, CHERGUI I, NOURI M (Alger, Algérie) But : Étudier l’effet d’une injection intra-vitréenne de 1,25 mg (0,05 ml) de Bevacizumab dans la prise en charge thérapeutique du glaucome néo-vasculaire. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective incluant 10 yeux de 10 patients présentant un glaucome néo-vasculaire secondaire, dans deux cas, à une occlusion de la veine centrale de la rétine et, dans huit cas, à une rétinopathie diabétique proliférante. Chaque patient a reçu une injection intra-vitréenne de 1,25 mg (0,05 ml) de Bevacizumab, en combinaison avec d’autres procédures comme la panphotocoagulation au laser ou la cryo-application transclérale comme traitement de l’ischémie rétinienne ou la trabéculectomie et la cyclo-cryo-application comme traitement anti-hypertenseur intra-oculaire. La moyenne d’âge est de 59 ans (de 35 ans à 75 ans). La pression intra-oculaire moyenne est de 40 mm Hg ± 10 mm Hg. Le suivi clinique moyen est de 6 mois.
Résultats : Dès les premiers jours après l’injection intra-vitréenne de Bevacizumab, on note une nette régression de la néo-vascularisation irienne et angulaire chez tous les patients. Cette dernière régresse totalement une semaine après l’injection intravitréenne. Chez cinq patients, la tension oculaire moyenne passe de 41 mm Hg ± 7,5 à 20,5 mm Hg ± 6,6 mm Hg avec un traitement médical hypotonisant adjuvant. Chez deux autres patients, une trabéculectomie a été nécessaire un mois après l’injection intra-vitréenne pour équilibrer la tension oculaire. Discussion : Nous observons que l’injection intra-vitréenne de Bevacizumab permet la régression totale des néo-vaisseaux iriens et angulaires mais n’a qu’une action partielle sur l’hypertonie oculaire. Conclusion : L’injection intra-vitréenne de Bevacizumab est un traitement adjuvant remarquable dans la prise en charge du glaucome néo-vasculaire.
418 Intérêt des molécules anti-VEGF dans la prise en charge des glaucomes néovasculaires : à propos d’une série de 9 cas et revue de la littérature. Anti VEGF in the treatment of neovascular glaucoma. PROST MAGNIN O* (Marseille), GAUCHER D (Paris), MATONTI F (Marseille), MASSIN P (Paris), RIDINGS B, CONRATH J (Marseille) Introduction : Le glaucome néo-vasculaire est la complication ultime de pathologies rétiniennes ischémiantes telles la rétinopathie diabétique et l’occlusion de la veine centrale de la rétine. Le développement actuel des anti-VEGF permet d’espérer de nouvelles perspectives thérapeutiques dans de nombreuses pathologies ophtalmologiques. Objectifs et Méthodes : Le sujet de cette étude rétrospective portant sur 9 cas issus de 2 centres hospitaliers de référence est d’évaluer l’efficacité de cette voie thérapeutique qui s’adresse directement au mécanisme physiopathologique du glaucome néo-vasculaire, d’en déduire sa place dans la prise en charge de la rubéose irienne et de ses complications et, enfin, d’en cerner les facteurs limitants. Résultats : Nos résultats révèlent la nette efficacité de ces molécules sur l’évolution de la rubéose irienne et sur le contrôle de l’hypertonie liée au glaucome néovasculaire : dans près de 70 % des cas, elles permettent en effet une stabilisation, voire une régression de la maladie. Nous avons aussi mis en évidence les limites de ces traitements, notamment dans le cas des stades évolués de cette pathologie où la membrane fibro-vasculaire ferme l’angle de manière mécanique. Discussion : Ainsi, nos résultats sont comparables aux autres études avec, toutefois, une réserve quant au contrôle de la PIO dans les stades évolués de glaucome néo-vasculaire. Il semble désormais intéressant de les utiliser dans le traitement du glaucome néo-vasculaire, en association avec la PPR, étant donné leur délai d’action très rapide, leur facilité d’emploi, leurs effets secondaires rares et surtout leur capacité à enrayer de manière « très physiopathologique » la progression de cette affection. Conclusion : Cette voie thérapeutique anti-VEGF, qui reste toutefois invasive, s’adresse au primum movens de la prolifération néo-vasculaire diabétique et représente donc en ce sens un espoir certain.
419 Bevacizumab intra-vitréen et glaucome néovasculaire : à propos de 3 cas. Neovascular glaucoma and bevacizumab: about three cases. POUPARDIN M*, BOISSONNOT M (Poitiers), GOBERT F (La Rochelle), SZTERMER E, DIGHIERO P (Poitiers) Introduction : Le glaucome néo-vasculaire est secondaire à un feutrage du trabeculum par des néo-vaisseaux après une production de VEGF par une rétine ischémique. On distingue quatre stades : stade 1 : simple hyperhémie irienne ; stade 2 : néo-vaisseaux dans l’angle irido-cornéen sans hypertonie oculaire ; stade 3 : stade 2 avec hypertonie ; stade 4 : angle irido-cornéen fermé par la contraction des membranes néo-vasculaires. Objectifs et Méthodes : Au travers de trois exemples, nous illustrerons l’intérêt du bevacizumab associé aux mesures hypotonisantes dans la prise en charge du patient. Observation : Trois patients de plus de 55 ans, hypertendus, présentent un glaucome néo-vasculaire : un de stade 3 et deux de stade 4. Tous ont reçu une trithérapie hypotonisante topique, de l’acétazolamide par voie générale et une injection intra-vitréenne de 1,25 mg de bevacizumab. Sept jours après l’injection et sous traitements hypotonisants topiques, tous les patients présentent une analgésie et une régression de la rubéose irienne, un éclaircissement des milieux transparent de l’œil. La tension oculaire est normale pour le glaucome de stade 3 et baisse pour les deux 1S139
Vol. 31, Hors Série 1, 2008
114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie