596 Équipement des enfants en lentilles de contact : à propos de 98 enfants

596 Équipement des enfants en lentilles de contact : à propos de 98 enfants

COMMUNICATIONS AFFICHÉES RÉTINE MÉDICALE 596 598 Équipement des enfants en lentilles de contact : à propos de 98 enfants. Contact lens in children: ...

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES RÉTINE MÉDICALE 596

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Équipement des enfants en lentilles de contact : à propos de 98 enfants. Contact lens in children: about 98 cases. RAIS L*, EL KETTANI A, BENHADDOU M, LAMARI H, ANIBA H, HAMDANI M, ZAGHLOUL K (Casablanca, Maroc)

Intérêt de la rétinographie non mydriatique couplée à la tonométrie à air et à la mesure d’acuité visuelle en dépistage de masse. The interest of the non-mydriatic retinography associated to air tonometry and to the measure of visual acuities in mass screening. FALAISE D* (La Riche), BONNEL S, SAHEL JA (Paris), ALLAIN M (Levallois-Perret), TICHET J (La Riche)

Introduction : La contactologie pédiatrique connaît un essor considérable depuis l’avènement des lentilles rigides à port permanent. L’équipe d’ophtalmologie pédiatrique de l’hôpital 20 août de Casablanca fait part de son expérience à travers une étude rétrospective incluant 98 enfants. Observation et Méthodes : Il s’agit d’une étude menée entre 2000 et 2003, incluant une population d’enfants de 13 mois à 16 ans avec une moyenne d’âge de 10,3 ans. On comptait 65 filles pour 33 garçons, soit 149 yeux à adapter. Résultats : Les indications étaient réparties comme suit : 36 % d’anisométropie, 34 % d’aphakie, 12 % de forte amétropie, 9 % de strabisme, 8 % de kératocône et 1 % de plaie de cornée astigmatogène. Les lentilles rigides gaz perméable (LRGP) ont été utilisées en première intention. Le gain visuel était en moyenne de 3/10 toute pathologie confondue, et un passage en orthophorie de tous les enfants strabiques. Discussion : En contactologie pédiatrique, il est classique de voir plus de filles que de garçons. Les indications des lentilles retrouvées dans notre série rejoignent celles de la littérature avec une fréquence plus élevée des aphakies, surtout les post-traumatiques qui restent fréquentes dans notre pays. La myopie évolutive trouve une excellente indication dans les LRGP vu que celles-ci apportent non seulement un gain visuel, mais permettraient également une cassure de la courbe d’évolution de la myopie. Les LRGP offrent en permanence une image rétinienne nette favorisant l’ancrage de la vision binoculaire et constituent par conséquent un facteur important de lutte contre l’amblyopie. Conclusion : Ce travail, le premier au Maroc, montre l’efficacité des lentilles de contact en terme de qualité de la vision qu’elles procurent et de qualité de vie.

597 Intérêt de l’examen biomicroscopique du fond d’œil en lumière verte. Interest of green-light ophthalmoscopy of the fundus. VIGNAL R* (Toulon), FRETON A, DARMON J (Nice), DAUBAS P (Toulon), GASTAUD P (Nice) Introduction : L’examen clinique du fond d’œil en lumière blanche reste limité par le faible contraste entre les différents constituants rétiniens et par l’éblouissement qui limite parfois le temps d’examen. L’examen en lumière verte est une alternative intéressante dont nous redéfinissons les avantages. Observation et Méthodes : Nous présentons des photos de fond d’œil pathologique réalisées en consultation, en lumière blanche et en lumière verte, pour illustrer l’intérêt de cette technique. Résultats : Du fait de ses propriétés optiques (une faible longueur d’onde et une absorption totale au niveau de l’épithélium pigmentaire), la lumière verte permet un examen sélectif des structures de la rétine interne lors de l’examen du fond d’œil. Le pigment maculaire, les vaisseaux, et la limitante interne ainsi que leurs modifications dans des pathologies telles que les syndromes de l’interface vitréo-rétinien, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, les occlusions vasculaires ou la rétinopathie diabétique apparaissent plus contrastés qu’en lumière blanche. L’utilisation de la lumière verte a par ailleurs permis un examen plus long et minutieux de la région maculaire à l’aide d’une fente plus large. Discussion : Les biomicroscopes standards disposent d’un filtre permettant l’examen de la rétine en lumière verte. Cependant cette technique est souvent oubliée lors de la consultation, malgré ses avantages certains qui allient moindre éblouissement permettant de s’attarder sur la région maculaire et meilleure visualisation des constituants de la rétine interne. Ainsi, cet examen peut compléter efficacement celui réalisé en lumière blanche dans les pathologies maculaires ou chez le myope fort où l’examen en lumière blanche est difficile. Conclusion : Du fait de sa facilité d’accès, de sa bonne tolérance par le patient et du complément d’informations qu’il nous donne, l’examen du fond d’œil en lumière verte est préconisé en pratique courante.

Objectif : Évaluer l’intérêt du recueil de 3 paramètres d’examens ophtalmologiques (acuité visuelle, tonus oculaire et rétinophotogaphies) lors d’un examen périodique de santé avec analyse secondaire de ces données par un ophtalmologiste. Matériels et Méthodes : Deux cent quarante-six assurés de la caisse des cultes (CAVIMAC), âgés de 50 ans et plus, ont bénéficié d’un dépistage ophtalmologique lors d’un examen périodique de santé. En présence d’un médecin généraliste, après recueil des antécédents médicaux et des données d’examen clinique, 3 paramètres ophtalmologiques étaient recueillis. L’acuité visuelle avec la correction portée était évaluée, ainsi que le tonus oculaire (tonométrie à air). Des rétinographies sans dilatation étaient réalisées par un orthoptiste à l’aide d’un rétinographe Topcon TRCNW6. Gravés sur CD-Rom, ces résultats étaient transmis à l’ophtalmologiste référent des XV-XX pour interprétation des clichés, rédaction d’un compte rendu adressé au médecin traitant et au patient avec la conduite à tenir concernant une prise en charge éventuelle. Résultats : - 17 % (n = 42) des rétinographies étaient impossibles à analyser en raison d’une opacité des milieux ou d’un myosis. Sur 6,5 % (n = 16) des clichés, on pouvait observer des modifications maculaires liées au vieillissement (drusen séreux, altérations de l’épithélium pigmentaire). Aucun cas de DMLA évoluée n’a été dépisté. - 20 % (n = 50) des consultants avaient une acuité visuelle ≤ 6/10 sur l’un des deux yeux ; 3,0 % (n = 7) étaient probablement porteurs d’une cataracte. Un tonus oculaire ≥ 22 mmHg et/ou une excavation papillaire suspecte existaient chez 5,3 % des patients (n = 13). –Une consultation ophtalmologique a été demandée pour 12,1 % (n = 31) des patients. Conclusion : Sur une population de plus de 50 ans, la réalisation de rétinophotographies non mydriatiques en association avec la mesure de l’acuité visuelle et du tonus oculaire s’avèrent des critères d’analyses pertinents dans le cadre d’un dépistage de masse concernant des pathologies telles que le glaucome, ou les modifications rétiniennes liées au vieillissement. Dans certains cas, l’analyse d’éventuelles anomalies maculaires sur les rétinophotographies non mydriatiques était difficile en raison de la qualité des clichés avec les caractéristiques techniques actuelles de l’appareil.

599 Étude de la dilatation pupillaire à la phényléphrine 0,5 %, 1 % et 5 % chez les prématurés. Study of pupillary dilatation in prémature infants with phenylephrine 0,5 %, 1 % and 5 %. MOMTCHILOVA M*, PELOSSE B, ROCHER F, LAROCHE L, FRATTA A (Paris) Introduction : Une étude prospective a été menée pour évaluer la dilatation pupillaire des prématurés avec l’association tropicamide - phényléphrine 0,5 % ou 1 % ou 5 % et les effets secondaires dans le cadre du dépistage de la rétinopathie des prématurés (ROP). Matériels et Méthodes : Soixante-et-un prématurés nés au terme de 26 à 35 semaines d’aménorrhée ont eu un examen systématique à l’âge de 34 à 41 semaines d’aménorhée pour un dépistage de ROP. Vingt-trois nouveaux-nés ont reçu tropicamide et phényléphrine 0,5 % (groupe 1) ; 28 nouveaux-nés ont reçu tropicamide et phényléphrine 1 % (groupe 2) et 10 nouveaux-nés tropicamide et phényléphrine 5 % (groupe 3). Les deux collyres ont été instillés localement 3 fois à 10 minutes d’intervalle. La fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la tension artérielle et le diamètre pupillaire ont été relevés avant l’instillation des collyres (T0), puis à 10 minutes (T10), 20 minutes (T20), 30 minutes (T30) et à 45 minutes (T45). La dilatation pupillaire était mesurée au pupillomètre. Résultats : L’évaluation de la dilatation pupillaire à T45 était en moyenne de 7,7 mm dans le groupe 1 ; 8,5 mm dans le groupe 2 et 8,9 mm dans le groupe 3. La dilatation pupillaire était significativement plus importante dans le groupe 2 (p = 0,004) et groupe 3 (p = 0,002). À T30 il n’existait pas de différence significative entre les trois groupes concernant la fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque et la tension artérielle minimale. La tension artérielle maximale à T30 était significativement la plus élevée dans le groupe 3 (p = 0,017). Discussion : L’examen du fond d’œil des prématurés nécessite une dilatation pupillaire maximale. Ceci est difficile à obtenir avec le tropicamide seul. L’association tropicamide-phényléphrine est beaucoup plus efficace. Dans notre étude, la

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111 e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.