687 Syphilis oculaire et neurosyphilis : à propos d’un cas

687 Syphilis oculaire et neurosyphilis : à propos d’un cas

COMMUNICATIONS AFFICHÉES UVÉITES 683 685 Une complication rare de la toxoplasmose oculaire : l’occlusion de branche artérielle rétinienne. A rare co...

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Une complication rare de la toxoplasmose oculaire : l’occlusion de branche artérielle rétinienne. A rare complication in oculaire toxoplasmis. METTI F* (Alger, Algérie)

Tuberculome choroïdien : à propos d’une observation. Choroidal tuberculoma: about one case. ABADA A*, BENHMIDOUNE L, BENHADDOU M, CHAKIB A, BENCHEKROUN O, ELBELHAJI M, LAOUISSI N, ZAGHLOUL K, AMRAOUI A (Casablanca, Maroc)

Introduction : L’occlusion de branche artérielle est une complication rare et grave de la choriorétinite dans la toxoplasmose. Matériels et Méthodes : Mr N. Âgé de 27 ans consulte en urgence pour amputation du champ visuel nasal. L’examen retrouve une acuité visuelle de 10/10 aux deux yeux chez un patient imunocompétent. Le champ visuel par confrontation et automatisé montre l’absence de réponse aux stimulus intéressant l’hémi-champ nasal supérieur droit. Le fond d’œil droit retrouve un foyer de choriorétinite sous papillaire inférotemporal avec trouble vitréen. En regard, l’artère temporale inférieure est très grêle avec un œdème blanc crayeux de la rétine temporale inférieure. La macula est normale. L’angiofluographie montre un foyer de choriorétinite temporale inférieure entraînant une ischémie rétinienne prédominant dans le secteur temporal inférieur, une occlusion de l’artère temporale en aval, une diffusion du colorant au niveau du foyer et des parois veineuses. Le bilan étiologique montre un syndrome inflammatoire avec VS augmentée et sérologie toxoplasmique positive. Le traitement est entrepris : azithromycine 500 mg j1, puis 250 mg pendant 21 jours, solumédrol 500 mg j3, j4, j5, puis relais par cortancyl 1 mg /kg /j. Résultats : L’évolution a été rapide : 2 semaines après le début du traitement : régression du foyer de choriorétinite, de la hyalite et de l’œdème rétinien. Angiofluographie : reperméabilisation de la branche artérielle temporale inférieure, pas de d’ischémie rétinienne. Sur le plan fonctionnel, l’évolution est moins favorable : persistance du déficit absolu du champ visuel nasal supérieur. Discussion : Toute lésion choriorétinienne est accompagnée habituellement d’une vasculite qui peut se présenter comme chez ce patient avec une véritable complication par l’obstruction artérielle au niveau du foyer. Conclusion : L’occlusion de la branche artérielle par un foyer de choriorétinite toxoplasmique est une complication rare et grave et, malgré un traitement entrepris rapidement, il y n’y a pas de récupération de l’atteinte campimétrique correspondant à la région ischémiée. L’angiofluographie est indispensable pour le suivi afin rechercher les anastomoses vasculaires en pleine cicatrice ainsi que des néo-vaisseaux.

Introduction : Le tuberculome choroïdien est une lésion choroïdienne uni ou multifocale, symptomatique de la miliaire tuberculeuse. Observation et Méthodes : Il s’agit d’une jeune femme de 34 ans sans antécédent pathologique particulier, hospitalisée dans le service de pneumologie pour une miliaire tuberculeuse. L’examen ophtalmologique retrouve une AV : 10/10 au niveau des deux yeux. Au fond d’œil on retrouve un œdème papillaire bilatéral stade I et un foyer choroïdien jaunâtre sous papillaire gauche. L’angiographie rétinienne à la fluorescéine montre une lésion arrondie masquant la fluorescence choroïdienne. L’IRM cérébrale n’a pas montré d’anomalie. La patiente est mise sous un traitement antibacillaire à base de 2 mois de Streptomycine, Isoniazide, Pyrazynamide et Rifampicine, suivi de 7 mois avec Rifampicine et Isoniazide (2 SHRZ/7RH). L’examen de contrôle ne retrouve plus d’œdème papillaire, avec un aspect cicatriciel de la lésion choroïdienne. Discussion : Les manifestations ophtalmologiques de la tuberculose sont rares puisqu’elles ne sont observées que dans 1 à 2 % des cas. Le tuberculome choroïdien est une lésion symptomatique de la miliaire tuberculeuse. Conclusion : À travers cette observation les auteurs décrivent l’aspect clinique et angiographique du tuberculome choroïdien, et discutent sa prise en charge thérapeutique ainsi que les modalités de surveillance.

684 Tuberculose généralisée révélée par une choroïdite. Generalized tuberculosis revealed by a choroiditis. BENCHEKROUN N*, REFASS L, BERRAHO HAMANI A (Rabat, Maroc) Introduction : Une choroïdite infectieuse isolée est rare. Elle vient le plus souvent compliquer une infection connue. Dans ce travail est rapportée l’observation d’une tuberculose généralisée révélée par une pathologie choroïdienne. Observation et Méthodes : Une patiente de 19 ans consulte pour baisse de l’acuité visuelle bilatérale dans un contexte de céphalées modérées. L’examen ophtalmologique trouve une acuité visuelle réduite à 2/10 ODG. Il existe un œdème palpébral bilatéral et des foyers choroïdiens diffus au niveau des deux yeux. L’angiofluographie rétinienne confirme le caractère choroïdien et évolutif des lésions. Le bilan autoimmun est négatif, tandis que le bilan infectieux est en faveur d’une tuberculose (présence de BK dans les crachats, IDR phlycténulaire, miliaire tuberculeuse à la radiographie pulmonaire, TDM cérébrale en faveur d’un tuberculome). L’évolution sous traitement anti-bacillaire et corticoïde (Rifampicine, Pyrazinamide, Ethambutol) est bonne, avec assèchement des lésions choroïdiennes et cérébrales. Discussion : La tuberculose est encore très fréquente sous nos contrées. La localisation choroïdienne décrite par Bouchut est rare par rapport aux autres localisations (pulmonaire et ganglionnaire). Notre patiente, immunocompétente, a présenté une atteinte choroïdienne révélant une tuberculose diffuse grave. Devant une choroïdite, la recherche d’une tuberculose s’impose même en l’absence de signes d’appel patents. Seul un diagnostic précoce et un traitement adéquat permettent de sauver le pronostic visuel mais aussi vital. Conclusion : L’originalité de cette observation tient au mode de révélation rare (choroïdien) d’une tuberculose généralisée.

686 La syphilis oculaire et ses différents modes de révélation. Ocular syphilis and its multiple faces. HALFON J*, DENOYER A, LE LEZ ML, SULTANIM A, PISELLA PJ (Tours) Introduction : La syphilis connaît, ces dernières années, une incidence en forte augmentation. Par conséquent, l’ophtalmologiste y est confronté de plus en plus souvent à cause du tropisme élevé du Treponem pallidum pour l’œil et le système nerveux. Observation et Méthodes : Nous rapportons 4 modes de révélation différents de syphilis oculaire : une papillite bilatérale, une panuvéite bilatérale avec nécrose rétinienne, des anomalies vasculaires au fond d’œil à type de vascularite et un foyer infectieux au pôle postérieur. Discussion : Le diagnostic a été posé grâce notamment au dosage systématique du TPHA VDRL devant une inflammation de l’œil. Sur ces 4 cas, 3 ont révélé une co-infection par le VIH, et 2 ont été diagnostiqués au stade de neurosyphilis, ce qui change la prise en charge thérapeutique. Conclusion : La syphilis est en forte augmentation. Il est nécessaire de continuer à inclure dans le bilan systématique d’une inflammation oculaire, le dosage du TPHA VDRL, afin de faire le diagnostic à temps, d’éviter des complications redoutables oculaires et permettre ainsi une prise en charge globale du patient.

687 Syphilis oculaire et neurosyphilis : à propos d’un cas. Ocular syphilis and neurosyphilis: about a clinical case. PUTZ C*, MONTARD R, BARRALI M, SALAME N, FAUCHER JF, DELBOSC B, MONTARD M (Besançon) Introduction : Depuis 2000, les différents services hospitaliers ont noté une recrudescence des infections sexuellement transmissibles, en particulier de la syphilis. Notre dossier clinique rapporte un cas de syphilis oculaire diagnostiquant une neurosyphilis tertiaire. Observation et Méthodes : Un homme de 65 ans présente une BAV unilatérale droite d’évolution rapidement progressive. AV à compte les doigts à 5m, inférieur à Parinaud 14. Le fond d’œil retrouve un aspect de choriorétinite périmaculaire. Le champ visuel met en évidence un scotome cæcocentral absolu. Les PEV sont altérés. L’angiographie retrouve un aspect de pseudo CRSC (halo périmaculaire). Le bilan biologique pose le diagnostic de syphilis latente chez un patient HIV négatif. La ponction lombaire montre un aspect de méningite lymphocytaire stérile. Résultats : Le traitement instauré d’emblée par pénicilline intra-veineuse pendant 12 jours a permis une récupération visuelle à 7/10 à 6 mois. Le suivi biologique sanguin et la ponction lombaire permettent le contrôle de l’efficacité du traitement. 1S333

Vol. 28, Hors Série 1, 2005

111 e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie

COMMUNICATIONS AFFICHÉES UVÉITES Discussion : L’épidémiologie de la syphilis est en plein bouleversement, notamment en rapport avec la recrudescence des autres maladies sexuellement transmissibles. La syphilis serait responsable de 1 % des uvéites. Réputée pour sa variabilité clinique, tout retard de prise en charge peut conduire à la perte visuelle irréversible. Les différents tests biologiques permettent d’évaluer le stade de la pathologie. La ponction lombaire affirme le diagnostic de neurosyphilis. Tous deux permettent le contrôle de l’efficacité thérapeutique. Conclusion : Un bilan clinique et paraclinique complet s’impose devant toute uvéite atypique. Les cas de syphilis tertiaire ne doivent pas être négligés parmi la masse des nouveaux cas de syphilis.

688 Un cas de toxocarose atypique chez une personne âgée. An atypical case of toxocariasis in an old person. MHIRI W*, MAHMOUDI O (Colmar), HAMDI R (Paris), BOUYON M, DE KORVIN H, MEYER L, WIPPLINGER M (Colmar) Introduction : La toxocarose est une parasitose causée par le toxocara canis. L’infestation typique chez un enfant se manifeste par une uvéite postérieure associée à un granulome dense chorio-rétinien inter papillo-maculaire. Chez l’adulte, le foyer est souvent plus périphérique. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient de 60 ans immunodéprimé, présentant une uvéite postérieure chronique unilatérale droite. Résultats : Notre patient atteint d’une leucémie lymphoïde chronique stade B, présente une hyalite unilatérale avec un granulome situé en périphérie temporale supérieure avec une traction vitréenne à point de départ papillaire. Un lymphome oculaire est éliminé, et le diagnostic de toxocarose est affirmé par la ponction de la chambre antérieure. Le patient a reçu un traitement anti-parasitaire, corticoïde et une vitrectomie pour lever la traction vitréo-rétinienne. Discussion : La toxocarose oculaire peut prendre la forme d’une uvéite chronique et présenter des signes d’atypie. Chez l’adulte, la toxocarose est rare puisque les moyens de défenses immunitaires empêchent l’éclosion des œufs. La ponction de la chambre antérieure avec recherche de toxocarose dans l’humeur aqueuse a donc un intérêt diagnostique dans les formes d’uvéite chronique avec foyer chorio-rétinien chez la personne âgée. Conclusion : La toxocarose est rare chez l’adulte, favorisée par un terrain immunodéprimé. Le diagnostic de toxocarose oculaire, malgré la présentation clinique atypique est fait par la ponction de la chambre antérieure.

689 Uvéite à Rickettsia Conorii : diagnostic différentiel de la toxoplasmose. Attitude diagnostique et thérapeutique. Rickettsia Coronii uveitis: a differential diagnosis of toxoplasmosis uveitis. Diagnosis and management. LEWKOWICZ E*, RODALLEC T, ROSSIGNOL I, NORDMANN JP (Paris) But : Décrire la démarche diagnostique à adopter devant une uvéite compliquant une infection à Rickettsia Conorii et sa prise en charge thérapeutique. Observation et Méthodes : Mr S., 35 ans, se présente en consultation pour baisse d’acuité visuelle brutale de l’œil gauche évoluant depuis 4 jours. L’interrogatoire retrouve la notion de voyage en Algérie 15 jours auparavant. L’examen clinique retrouve asthénie, apyrexie, présence d’une adénopathie axillaire douloureuse non fixée, en l’absence de rash ou de lésion cutanée. L’examen ophtalmologique retrouve une acuité visuelle limitée à compte les doigts à l’œil gauche ; l’examen à la lampe à fente et le fond d’œil montrent un tyndall+, une hyalite +, associés à la présence d’un foyer rétinien blanc sous-maculaire et d’un œdème maculaire discret. L’hypothèse diagnostique première est celui d’une primo-infection toxoplasmique. On instaure un traitement par sulfadiazine, pyriméthamine + fosfolinate de calcium. Résultats : Après 8 jours de traitement anti-toxoplasmique, l’acuité visuelle est très peu améliorée (1/10e), et les signes généraux associés persistent. La sérologie antitoxoplasmique est négative à 8 jours. Un bilan plus poussé est réalisé, retrouvant la présence isolée d’Ac anti-Rickettsia-Conorii (IFI). Le diagnostic d’uvéite à Rickettsia Conorii évoqué devant l’aspect clinique, général et ophtalmologique, est confirmé par la biologie. Un traitement par Doxycycline (200 mg/j) est instauré, entraînant l’amélioration des signes cliniques et de l’acuité visuelle qui atteint 8/10 e. Discussion : Les atteintes ophtalmologiques à Rickettsia Conorii forment une famille d’affections fréquentes mais souvent méconnues, car rarement symptomatiques. Agent de la fièvre boutonneuse méditerranéenne, leur diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques, notamment la notion de contact avec les chiens,

et celui de voyage en zone d’endémie (bacille gram négatif intra-cellulaire strict transmis par la tique du chien). De nombreux diagnostics différentiels sont à évoquer, notamment ceux de toxoplasmose et de maladie des griffes du chat. Le pronostic d’uvéite à Rickettsia Conorii reste excellent sous traitement par doxycycline. Conclusion : Le diagnostic d’atteinte ophtalmologique à Rickettsia Conorii est difficile et peut se concevoir dans 2 contextes : celui d’un patient présentant un foyer rétinien évocateur au retour d’une zone endémique et lors de l’examen ophtalmologique systématique d’une personne atteinte de fièvre boutonneuse méditerranéenne. Son principal diagnostic différentiel reste la primo-infection toxoplasmique. Son diagnostic repose sur la réalisation d’un bilan complémentaire poussé, nécessitant une collaboration entre ophtalmologistes et médecins internistes. Référence : Khairallah M et al. Ophthalmology 2004 ; 111 : 529-34.

690 L’atteinte chorio-rétinienne dans le cadre de l’onchocercose : à propos d’un cas. Chorioretinitis onchocercosis disease: about one case. DAHREDDINE M*, EL MOUSSAIF H, KARIM A, KERMANE A, BENCHERIF Z, ESSAKALLI HN, MOHCINE Z (Rabat, Maroc) Introduction : L’onchocercose est une parasitose particulièrement grave, longtemps appelée « cécité des rivières ». On recense plus de 20 millions d’individus affectés de par le monde, et plus de 2 millions de cas de cécité due à cette filariose. Les auteurs rapportent l’observation d’un enfant atteint d’une choriorétinite onchocerquienne unilatérale. Observation et Méthodes : Enfant A. M, âgé de 14 ans, sans antécédents généraux particuliers, habitant en milieu rural, consulte pour une baisse de l’acuité visuelle de l’OG. L’examen ophtalmologique note une absence de perception lumineuse, un segment antérieur sans anomalie, hormis une cataracte sous capsulaire postérieure. Le fond d’œil note une atrophie de l’épithélium pigmentaire, l’existence de deux kystes rétiniens, l’un maculaire et l’autre équatorial, une hémorragie rétinienne, et une dispersion pigmentaire (aspect de pseudo rétinopathie pigmentaire). L’examen de l’OD est strictement normal. Le bilan étiologique est négatif, notamment la sérologie de la toxoplasmose et de la toxocarose dans le sang et l’humeur aqueuse. Le diagnostic de choriorétinopathie onchocerquienne est retenu vu l’aspect clinique (dégénérescence tapéto-rétinienne onchocerquienne), angiographique et la négativité du bilan étiologique. L’abstention thérapeutique est préconisée, vu l’absence de signes d’évolutivité et la perte fonctionnelle du globe. Discussion : L’onchocercose sévit essentiellement dans la zone tropicale, le vecteur de cette maladie est un diptère de la famille des simulidés. Les manifestations oculaires apparaissent 1 à 2 ans après la piqûre infestante, elles sont dominées par la kératite onchocerquienne et la choriorétinopathie qui est fréquente et représente la principale cause de cécité. C’est le cas de notre observation. Conclusion : La choriorétinopathie est la principale cause de cécité de l’onchocercose oculaire, le diagnostic repose essentiellement sur l’aspect clinique et l’étude sérologique, le traitement de choix actuel est l’ivermectine. Notre observation est particulière par sa survenue en dehors de la zone d’endémie et l’atteinte unilatérale. Elle souligne également la gravité de l’affection.

691 Analyse des lésions caractéristiques de la maladie de Birdshot et comparaison avec l’acuité visuelle et les symptômes chez 80 patients. Fundus lesions, visual acuity and symptoms in 80 patients with Birdshot chorioretinopathy. MONNET D*, BREZIN A (Paris), HOLLAND GN, YU F, LEVINSON RD (Los Angeles, États-Unis) Objectif : Analyse comparative des taches caractéristiques de la maladie de Birdshot, avec les symptômes et l’acuité visuelle, observés chez 80 patients. Matériels et Méthodes : Étude transversale monocentrique de patients examinés en novembre 2002 et novembre 2003. Les patients ont été systématiquement interrogés sur la présence ou l’absence de 8 symptômes visuels : vision floue, myodésopsies, métamorphopsies, nyctalopie, trouble de la vision des couleurs et des contrastes, diminution de la vision périphérique et impression de vibration visuelle. Les caractéristiques des lésions choriorétiniennes de la maladie de Birdshot comprenaient l’étude de leur morphologie, de leur quantité, de leur localisation rétinienne et de leur pigmentation éventuelle. Cette classification a été effectuée à partir de 9 rétinophotographies de référence par un examinateur n’ayant pas connaissance des données cliniques des patients.

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111 e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.