Lettres 3 Guiro AT, Sal1 MG, Hercberg S, NDiaye AM. J?valuation du statut en fer chez les enfants senegalais malnutris. In : Lemonier D, Ingenblek I, Cd. Carences nutritionnelles dans les pays en voie de developpement. Paris : Kartala-ACCT ; 1989. p. 309-13. 4 Hercberg S, Galan P, Chauliac M, Zohoun I, Masse-Raimbault AM. Iron status and inflammatory processes in anaemic children. J Trop Pediatr 1987 ; 33 : 168-72. 5 McFarlane H, Reddy S, Adcock KJ, Adeshina H, Cooke AR, Akene J. Immunity, transferrin and survival in kwashiorkor. Br Med J 1970 ; 4 : 268-70. Arch
Pediatr
A propos
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a la redaction
seulement on peut avoir une absorption exageree de I’halofantrine avec des risques de toxicite cardiaque comme l’ont souligne Minodier et al., mais aussi une t&s faible biodisponibilite (malgre le fractionnement de la dose recommande par le fabricant) pouvant &tre responsable d’une inefficacite du traitement ou de rechutes. Pour cette raison, certains praticiens ont tendance a repeter la prise une semaine plus tard, m&me chez des sujets immuns en zone d’endemie a chloroquinoresistance Clevee. 1 Minodier P, Lanza-Silhol F, Piarroux Unal D. Le paludisme pediatrique Arch PCdiatr 1999 ; 6 : 935-43. 2 Gendrel D, Heurtaut P, Kombila
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des cCphalCes dans le paludisme
Arch Pediatr 2000 ; 7 : 569
A.D. Gbadoe Service de pidiatrie,
CHU-Tokoin,
Lo&,
Togo
(Requ le 7 decembre
1999 ; accept6 le 9 decembre
1999)
RCponse
des auteurs
P. Minodier pahxlisme / dphalke malaria / headache / child Nous avons lu l’article de Minodier et al. sur le paludisme d’importation, paru dans les Archives de Pkdiatrie de septembre 1999 [ 11. Ces auteurs ont analyse retrospectivement les aspects Cpidemiologiques, cliniques et Cvolutifs chez 3 15 enfants requs pour paludisme entre 1987 et 1997 dans un hopital universitaire marseillais. Nous voulons donner notre avis sur un aspect particulier de ce travail t&s interessant. Dans leur article, les auteurs considbrent les cephalees comme un signe neurologique pouvant conduire a une evolution vers un acces pernicieux, et trouvent fort heureuse l.‘issue favorable des patients ayant presente ce signe. A notre connaissance et dans notre experience, les cephalees restent un signe banal de l’acces palustre simple (du moins en zone d’endemie chez le sujet premuni) et representent avec la fievre l’un des plus frequents. Elles ne devraient pas Ctre considerees comme un signe premonitoire d’un paludisme cerebral qui se manifeste assez souvent chez l’enfant de faGon brutale d’emblee par des troubles du comportement, des troubles de la conscience et des crises convulsives. A propos des convulsions, la definition actuelle de l’organisation mondiale de la Sante ne differencie plus, a juste titre, celles qui sont en rapport avec un accbs pernicieux et les crises convulsives dites hyperpyretiques. En effet, la duree du coma postcritique, le seul parametre qui servait a les differencier, Ctait un critbre trop subjectif et critiquable. De m&me, il semble que les q< convulsions hyperpyretiques B soient plus frequentes au tours des acces febriles du paludisme que lors de fievres d’une autre origine [2]. Ainsi, devant toute crise convulsive chez un enfant suspect de paludisme, la quinine est actuellement recommandee. En revanche, les cephalees a elles seules ne sent pas une indication a l’utilisation de cette molecule. L’halofantrine pourrait etre utile dans cette indication, mais il faut avoir a l’esprit que la biodisponibilite de ce produit est t&s irreguliere. Non
Service de ptfdiatrie, CHU Nord, 13915 Marseille cedex 20, France
Chemin
des Bourrelly,
(Re9u le 8 janvier 1999 ; accept6 le 17 janvier 2000) paludisme / cCphal& malaria /headache / child Les remarques de GbadoC [l] concernant notre article cc le paludisme pediatrique d’importation a Marseille B [2] sont tout a fait pertinentes. La hantise de l’accbs pernicieux, dont on connait le sombre pronostic, a fait probablement considerer a tort (et le fait encore) tout signe neurologique comme pejoratif. Cependant, si la presence de cephalees, de par son extreme frequence, ne devrait pas etre source d’angoisse pour le praticien en charge d’un enfant impalude, d’autres manifestations neurologiques (somnolence, obnubilation, signes m&ring&), qui ne font pas stricto sensu partie des criteres d’a+s grave, restent preoccupantes. A ce titre, peut-&tre est-il bon de rappeler ces criteres de gravite tels qu’ils ont CtC definis en zone d’endemie par l’organisation mondiale de la Sante, et repris dans la recente conference nationale de consensus [3] : s coma, anernie profonde (hemoglobine inferieure a 5 g/dL), insuffisance renale, syndrome de detresse respiratoire aigue, hypoglycemic, choc, saignement et/au coagulation intravasculaire disseminee, convulsions gCnCralisCes ou rep& tees, acidose metabolique, hemoglobinurie macroscopique [...I. Le taux de parasitemie (superieure a 5 %) pris isolement n’est pas un facteur de gravite [...I. Toute convulsion febrile chez l’enfant au retour d’une zone d’endemie doit faire evoquer une forme grave de paludisme >>. En ce qui concerne le traitement, s les rapports b&kfice-risque des differents medicaments ne sont pas comparables chez l’enfant et chez I’adulte x>. L’halofantrine reste, en France, la drogue la plus souvent utilisee dans