Abcès abdominaux chez les diabétiques

Abcès abdominaux chez les diabétiques

Communications affichées / La Revue de médecine interne 32S (2011) S99–S191 endémiques. La prévention par la lutte contre la maladie animale et les me...

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Communications affichées / La Revue de médecine interne 32S (2011) S99–S191

endémiques. La prévention par la lutte contre la maladie animale et les mesures d’hygiène alimentaire et individuelle restent un pilier thérapeutique. doi:10.1016/j.revmed.2011.03.198 CA072

Abcès abdominaux chez les diabétiques M. Koubaa , D. Lahiani , I. Mâaloul , B. Hammami , Ch. Marrakchi , E. Elleuch , M. Ben Jemâa Des maladies infectieuses, hôpital Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Introduction.– Les abcès abdominaux constituent une pathologie relativement rare dont la prévalence ne cesse d’augmenter sur certains terrains particulièrement le diabète sucré. Le traitement est dominé par l’antibiothérapie et le drainage percutané. Le pronostic demeure réservé. Objectif.– Rapporter les aspects cliniques, morphologiques et évolutifs des abcès abdominaux chez les diabétiques. Patients et méthodes.– Étude rétrospective de tous les cas d’abcès abdominaux chez les diabétiques observés au service des maladies infectieuses de Sfax de 2000 à 2009 et confirmés radiologiquement. Résultats.– Nous avons colligé 26 cas d’abcès abdominaux. L’âge médian était de 63 ans. Les principaux motifs de consultation étaient une douleur abdominale fébrile (dix cas), une fièvre prolongée inexpliquée (cinq cas) et/ou une décompensation de diabète (cinq cas). Le délai moyen entre l’apparition du premier symptôme et l’hospitalisation était de 33 jours. La prise d’une antibiothérapie préalable était observée dans neuf cas. À l’admission, une température supérieure à 38 ◦ C était notée dans 14 cas et une sensibilité abdominale dans 12 cas. Un syndrome inflammatoire biologique était observé dans 22 cas. Une échographie abdominale était réalisée dans tous les cas et une tomodensitométrie dans 18 cas. Ils s’agissaient d’abcès du foie (11 cas), du rein (cinq cas) et de la rate (quatre cas). Des bactéries ont été isolées au niveau des hémocultures et/ou du liquide de drainage (12 cas) : il s’agissait particulièrement de Klebsiella pneumoniae (cinq cas) et de Streptocoque (quatre cas). L’antibiothérapie la plus utilisée était une céphalosporine de troisième génération ± une fluoroquinolone ± métronidazole. L’apyrexie n’était obtenue dans la majorité des cas qu’après l’évacuation de la collection. Le recours à la chirurgie était dans sept cas. L’évolution était marquée par la survenue d’une insuffisance rénale aigue (cinq cas) et d’un état de choc septique (cinq cas). Trois décès étaient constatés suite à un état de choc. Conclusion.– Les abcès abdominaux chez les diabétiques ne sont pas rares. Il faut y penser systématiquement devant tout syndrome infectieux. Le pronostic dépend de la rapidité diagnostique, de la qualité des examens radiologiques et d’une antibiothérapie efficace et précoce. doi:10.1016/j.revmed.2011.03.199 CA073

Une granulomatose septique chronique familiale révélée à l’âge adulte F. Jaziri , M. Smiti Khanfir , A. Hamzaoui , A. Braham , I. Ben Ghorbel , M. Lamloum , MH. Houman Médecine interne, Centre hospitalo–Universitaire la Rabta, Tunis, Tunisie Introduction.– La granulomatose septique chronique familiale (GSCF) est un déficit immunitaire primitif, rare d’origine génétique, consécutif à un défaut du métabolisme oxydatif des cellules phagocytaires. Ces dernières deviennent incapables de produire les métabolites actifs de l’oxygène, suite à différentes anomalies de la NADPH oxydase, complexe enzymatique impliqué dans la destruction des microorganismes. Cette pathologie se caractérise par la survenue d’infections bactériennes et fongiques répétées et la

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formation de granulomes avec atteinte polyviscérale. La GSCF se révèle habituellement avant l’âge de cinq ans, mais peut être diagnostiquée à l’âge adulte lorsqu’il s’agit d’une forme autosomale récessive. Nous rapportons l’observation d’un patient présentant une GSCF révélée à l’âge adulte par des infections mycobactériennes récidivantes et par une aspergillose pulmonaire. Patients et méthodes.– Une nouvelle observation. Cas clinique.– Patient âgé de 36 ans, aux antécédents de maladie cœliaque en 2008 sous régime sans gluten, a présenté à l’âge de 21 ans, une tuberculose pulmonaire et ganglionnaire pour laquelle il a été traité par un traitement antituberculeux bien conduit pendant huit mois. L’évolution a été marquée par une récidive de la tuberculose pulmonaire à l’âge de 25 ans, il a été de nouveau traité par un traitement antituberculeux pendant huit mois. Depuis 2000 le patient a présenté des épisodes de surinfection pulmonaire récidivants à raison de deux à trois fois par an pour lesquels il a à chaque fois été traité par une antibiothérapie visant des germes banaux. L’évolution a été marquée par l’apparition d’une insuffisance respiratoire chronique nécessitant de l’oxygène libre à domicile en 2007. Il nous a été adressé en avril 2010 pour une fièvre prolongée associée à une toux productive ramenant des expectorations purulentes et à une dyspnée stade IV. À l’examen on a retrouvé des lésions érythémato-papuleuses au niveau de la face interne des avant pieds et du tiers distal des jambes. L’intradermoréaction à la tuberculine était négative. Il existait une anémie hypochrome microcytaire à 9,2 g/dl, un syndrome inflammatoire biologique et une cholestase anictérique. Le scanner thoraco-abdominal a révélé une dilatation des bronches par rétraction, une condensation parenchymateuse du lobe inférieur gauche, un emphysème centrolobulaire bilatéral et diffus, des adénopathies médiastinales et une hépato splénomégalie avec dysmorphie hépatique. La recherche de BK dans les crachats était négative. La sérologie aspergillaire était positive à 850 UI. Les sérologies de l’hépatite B, C, VIH ainsi que les anticorps anti-nucléaires, anti LKM1, anti muscle lisse et anti mitochondries étaient négatifs. L’étude anatomopathologique de la ponction biopsie hépatique a montré une hépatite granulomateuse, l’immunomarquage CD1a était négatif. L’étude anatomopathologique de la biopsie des lésions cutanées a révélé la présence d’un granulome tuberculoïde associé à de la nécrose caséeuse. La culture de la biopsie cutanée était négative. Devant les infections à mycobactéries récidivantes, l’IDR à la tuberculine négative et l’aspergillose pulmonaire, un déficit immunitaire a été suspecté. Le test quantitatif d’oxydation de la Dihydrohodamine était à 3 % (témoin à 99 %), confirmant le diagnostic de GSCF. Le patient a été traité par des anti tuberculeux (isoniaside, oflocet, éthambutol et pyrazinamide) et par de l’amphotéricine B puis a été transféré au service des maladies infectieuses où un traitement par interféron gamma a été instauré. Conclusion.– La GSCF survient exceptionnellement chez l’adulte. Les problèmes préoccupants à l’âge adulte sont, en fait, moins souvent d’ordre infectieux qu’inflammatoire, séquelles ou manifestations à distance des infections. Ces lésions inflammatoires imposent un suivi régulier sur le plan pulmonaire, rénal et hépatique. doi:10.1016/j.revmed.2011.03.200 CA074

Profil ostéodensitométrique au cours des hépatites virales A. Amouri a , M. Medhioub b , L. Mnif b , M. Ezeddine c , M. Boudabbous d , S. Baklouti e , N. Tahri b a Gastroentérologie, hôpital, Sfax, Tunisie b Gastroenterologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie c Rhumatologie, CHU Hédi Chaker, Sfax-Tunisie, Tunisie d Gastroenterologie, CHU Hédi Chaker, Sfax-Tunisie, Tunisie e Rhumatologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Introduction.– Le désordre du métabolisme osseux est assez fréquent au cours des maladies chroniques cholestatique du foie (c’est