Activité physique chez des patients hémodialysés au sein d’un centre de dialyse d’Île-de-France

Activité physique chez des patients hémodialysés au sein d’un centre de dialyse d’Île-de-France

324 Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 287–337 PMD.32 Activité physique chez des patients hémodialysés au sein d’un centre d...

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Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 287–337

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Activité physique chez des patients hémodialysés au sein d’un centre de dialyse d’Île-de-France S. Roueff 1,∗ , P. Piron 1 , J.C. Verdier 2 , I. El Achemi 3 , L. Kihal 3 , D. Kesraoui 4 , V. Leroux 4 , A. Abbassi 3 1 Néphrologie, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France 2 Médecine du sport, institut Cœur Effort Santé, Paris, France 3 Néphrologie, hôpitaux de Saint-Maurice, Saint-Maurice, France 4 Institut de santé publique, hôpitaux de Saint-Maurice, Saint-Maurice, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Roueff) Introduction L’activité physique adaptée est peu développée chez les patients dialysés malgré ses bienfaits supposés sur l’état de santé. L’objectif de ce travail est de réaliser un état des lieux et une évaluation des connaissances et des attentes concernant la pratique d’une activité physique et/ou sportive des patients hémodialysés de notre centre. Patients et méthodes Cinquante-six patients hémodialysés ont répondu aux 44 questions d’un questionnaire anonyme autoadministré que nous avons élaboré. Résultats Soixante-neuf pour cent des patients déclarent ne pas pratiquer d’activité physique mais 96 % des patients interrogés pensent que la pratique d’une activité physique est bonne pour la santé. L’état de santé (65 %) et la demande du médecin (17 %) étaient les 2 facteurs de motivation chez les patients déclarant pratiquer régulièrement une activité physique. Cinquante-neuf pour cent d’entre eux étaient encadrés par un professionnel, 39 % suivaient un protocole d’entraînement, leurs efforts étaient aisés dans 65 % des cas. Les patients pratiquant une activité physique ne décrivent pas de modification de leur régime, ni de leur poids sec. Pour développer l’activité physique, les patients demandent un encadrement spécialisé (59 %), plus d’informations (23 %), des protocoles d’entraînement spécifiques (18 %). Il ne ressort pas de moments propices pour l’activité physique (indifférent 13 %, les jours sans dialyse 32 %, les jours de dialyse 45 %). Seuls 18 % des patients ne recommandent pas l’activité physique aux dialysés. Discussion Le meilleur moment pour la pratique d’une activité physique chez les patients dialysés n’est pas déterminé. Des études sont nécessaires pour évaluer les bénéfices sur la morbi-mortalité de différents protocoles et leur acceptabilité par les patients. Conclusion La majorité des hémodialysés est demandeuse de pratiquer une activité physique encadrée par des professionnels. Nous pensons qu’il serait intéressant d’étendre cette enquête pour mieux identifier les pratiques et les attentes des dialysés et leur proposer des protocoles d’activité physique adaptés. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.158 PMD.33

Relation entre la malnutrition, l’inflammation, l’athérosclérose et la volémie : intérêt de l’impédancemétrie chez les patients hémodialysés chroniques G. Elbardai 1,∗ , F. Dami 2 , S. Jaafour 1 , N. Kabbali 3 , M. Arrayhani 3 , T. Sqalli 3 1 Équipe de recherche REIN, néphrologie, faculté de médecine et de pharmacie, USMBA, Fès, Maroc 2 Service de néphrologie dialyse transplantation, CHU Hassan-II, Fès, Maroc 3 Néphrologie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Elbardai)

Introduction La surcharge hydrique est fréquente chez les HDC, et associée à une morbi-mortalité élevée. L’objectif de notre étude est d’évaluer la relation entre la nutrition, l’inflammation, et l’athérosclérose, d’une part et le volume hydrique mesuré par l’impédancemétrie, d’autre part. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude transversale menée en mars 2104 dans un centre d’HDC. L’estimation de l’état hydrique des patients a été évaluée avant la séance d’HD par :–l’impédancemétrie en mesurant : volume extracellulaire (VEC), volume d’eau total (VET), index de masse maigre (IMMG)–l’échographie de la VCI en mesurant l’index du diamètre maximal de la VCI (iDMaxVCI). La présence d’athérosclérose infraclinique a été évaluée en mesurant l’épaisseur intima-média des artères carotidiennes. Le taux de CRP a été utilisé comme marqueur de l’inflammation, et le taux d’albumine comme marqueur de la nutrition. Afin d’étudier la valeur diagnostique du VEC mesuré par l’impédancemétrie, nous avons utilisé un indicateur VEC/Taille dont les résultats sont comparés à ceux du test de référence (iDMax VCI) à l’aide d’une courbe ROC. Résultats Nous avons colligé 77 patients, âgés de 48,13 ± 16 ans. La moyenne du rapport VEC/Taille est de 10 ± 1 L/m. Nous n’avons pas objectivé une corrélation significative entre les résultats de l’impédancemétrie, et les marqueurs de l’inflammation, de la nutrition et de l’athérosclérose, alors qu’on note une corrélation significative entre le VEC et l’iDMax VCI (r : 0,176, p < 0,05). En utilisant comme test de référence l’iDMax VCI (iDMax > 11 mm), nous avons défini une valeur seuil du rapport VEC/Taille = 8,5 L/m à partir d’une courbe ROC (sensibilité 63 %, spécificité 62 %) pour déterminer deux groupes de patients en surcharge et euvolémiques. En comparant les deux groupes, on note que l’âge et la durée en HD sont des facteurs liés à la surcharge (p < 0,05). Discussion Dans notre étude, on ne note pas de corrélation entre la surcharge définie par l’impédancemétrie et les marqueurs de l’inflammation, la nutrition, et l’athérosclérose. Conclusion le rapport VEC/Taille défini par l’impédancemétrie semble utile en pratique courante dans la gestion du poids sec des HDC. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.159

Posters mercredi dialyse : techniques PMD.34

Comparaison de la balance sodée en hémodialyse et hémodiafiltration

T. Lamy ∗ , T. Besselièvre , E. Zagdoun Néphrologie-Hémodialyse, centre hospitalier Mémorial France-États-Unis de Saint-Lô, Saint-Lô, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Lamy) Introduction L’adaptation de la concentration en sodium du dialysat afin d’obtenir une dialyse isonatrique n’a été que peu étudiée en hémodiafiltration (HDF). Cette adaptation est soumise à l’influence de la convection et de l’effet Donnan. Nous nous proposons de comparer les variations de natrémies pré- et post-dialytiques (Napré et Napost) en hémodialyse et en hémodiafiltration pour une conductivité et un volume de substitution (Vsub ) donnés. Patients et méthodes Lors de cette étude prospective, les natrémies pré et post-dialytiques ont été étudiées chez 29 patients en hémodialyse chronique avec dialyseur high-flux. Le delta NapostNapré a été analysé lors de 4 séances de dialyse : une séance en HD,