Congrès hospitalisée, mais le nombre de personnes incluses à ce jour est encore insuffisant pour le démontrer avec certitude. Si le programme s'avère efficace, la stimulation à l'activité physique devra à l'avenir être davantage valorisée dans les soins quotidiens. Références [1] Kang IO, et al. Economic cost of dementia patients according to the limitation of the activities of daily living in Korea. Int J Geriatr Psychiatry 2007;22(7):675–81. [2] Rolland Y, et al. Exercise program for nursing home residents with Alzheimer's disease: a 1-year randomized, controlled trial. J Am Geriatr Soc 2007;55(2):158–65. http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.03.023
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plus à risque de chutes que ceux qui dépensent le niveau d'énergie physique recommandé pour diminuer les limitations fonctionnelles et les incapacités dues à l'âge. Cependant d'autres études avec un plus grand nombre de participants sont nécessaires pour confirmer cette tendance. Références [1] Paterson DH, Jones GR, Rice CL. Le vieillissement et l'activité physique : données sur lesquelles fonder des recommandations relatives à l'exercice à l'intention des adultes âgés. Appl Physiol Nutr Metab 2007;32(S2F):S75–121. doi:10.1139/H07-165. [2] Warburton DER, Nicol CW, Bredin SSD. Health benefits of physical activity: the evidence. CMAJ Can Med Assoc J 2006;174(6):801–9. doi:10.1503/cmaj.051351. [3] Swanenburg J, de Bruin ED, Uebelhart D, Mulder T. Falls prediction in elderly people: a 1-year prospective study. Gait Posture 2014;31(3):317–32. doi:10.1016/j.gaitpost.2009.11.013.
Activité physique et chutes chez les personnes « Seniors » : une étude prospective
http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.03.024
Anne-Gabrielle Mittaz Hagera,*, Arian Nevzatib, Nicolas Mathieua, Jaap Swanenburgb a Haute école spécialisée de Suisse occidentale–Valais-Wallis, Loèche-les-Bains, Suisse b Hôpital universitaire de Zürich, Zürich, Suisse *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A.-G. Mittaz Hager)
Comparaison de différentes modalités d'interval training sur la VO2 pic pour le ré entraînement à l'effort du patient insuffisant cardiaque
Introduction.– La médecine basée sur les faits démontre que l'activité physique régulière engendre des bénéfices importants et évidents sur la santé des adultes et des personnes âgées de 65 ans et plus [1,2]. Malgré cela, le niveau d'activité physique diminue avec l'âge. L'augmentation du risque de chute ainsi que la diminution des activités physiques sont un problème chez les personnes âgées. Plus d'un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus chutent chaque année [3]. Le but de cette étude prospective était d'investiguer les liens entre l'activité physique et l'incidence des chutes chez des personnes âgées de 60 ans et plus. Méthode.– Au total, 66 personnes âgées, résidentes à domicile (46 femmes (69,7 %), âge moyen : 70,77 7,50 ans) ont été recrutées. Les activités physiques et les chutes ont été relevées de manière prospective à l'aide de calendrier mensuel sur une période d'une année. Les relations entre les groupes de chuteurs (non-chuteurs/ chuteurs occasionnels/chuteurs récurrents) ont été réalisées par des ANOVA avec les METs standards et les METs corrigés. Le risque de chute a été évalué par le Test de Mantel–Haenzel sur un tableau 2 2 avec des valeurs discriminatives à 1500 Kcal/semaine, respectivement à 2000 Kcal/semaine pour la quantité d'énergie physique dépensée. Résultats.– Quatorze personnes (21 %) ont abandonné l'étude en cours de route. Les 52 calendriers restants ont montré une moyenne de dépense énergétique de 1693,92 941,89 Kcal/semaine avec les valeurs METs et de 2235,84 1239,48 Kcal/semaine avec les valeurs METs corrigées. Trente-trois (63 %) des participants n'ont reporté aucune chute, 12 (23 %) une chute et 7 (13 %) ont reportés 2 chutes et plus. Les Anova n'ont pas montré de différences statistiquement significatives entre les groupes de chuteurs et les valeurs METs [F(2,49) = 0,719, p = 0,443 ; puissance = 0,184] et les valeurs METs corrigées [F(2,49) = 0,647, p = 0,528 ; puissance = 0,152]. Les chutes ont été associées à un faible niveau d'activité physique pour les deux valeurs discriminatives (OR = 2,32, 95 % CI = 0,72–7,42, p = 0,154). Conclusion.– Ces résultats montrent une tendance : les personnes âgées qui dépensent moins d'énergie en activités physiques semblent
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Benjamin Hernach*, Laurent Schneider Haute Ecole de Santé de Genève, Genève, Suisse *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Hernach) Introduction.– Selon l'OMS (2011), les maladies cardiovasculaires sont responsables d'un tiers des décès dans le monde, ce qui représente 17 millions de morts par année. En Europe, la prévalence moyenne de l'insuffisance cardiaque est de 2 % et peut augmenter jusqu'à 15 % pour les plus de 75 ans. La Suisse ne dénombre pas moins de 100 000 personnes souffrant d'insuffisance cardiaque. Avec le vieillissement actuel de la population, nous pouvons nous attendre à une augmentation de ces valeurs dans les prochaines années. Les conséquences pour les personnes concernées sont une diminution de la qualité et de l'espérance de vie. Dans la prise en charge de l'insuffisance cardiaque, il est reconnu qu'une amélioration de la VO2 pic est synonyme d'amélioration de la qualité de vie. Selon des études récentes [1,2], cette amélioration serait plus marquée au terme d'un entraînement par interval training (IT) qu'à celui d'un entraînement continu (EC). Le premier objectif de ce travail était de confirmer cet avantage. Le second était de comparer différents protocoles d'IT afin d'identifier les modalités les plus efficaces en matière de progression de VO2 pic. Méthode.– Nous avons consulté les bases de données Medline, Cochrane, CINAHL, PEDro, BDSP et Kinedoc. La stratégie de recherche utilisée comprenait les combinaisons des mots clés suivants : heart diseases, heart failure, coronary artery disease, cardiopathy, exercise, exercise therapy, rehabilitation, interval training, intermittent exercise et interval exercise. Les ERC retenues devaient être rédigées en français ou en anglais, comparer les effets d'un réentraînement par IT avec un autre par EC et avoir la VO2 pic comme outcome. Résultats.– Six ERC comportant un total de 129 patients insuffisants cardiaques ont été retenues. Ces patients ont suivi un entraînement de 12 semaines, à raison de trois séances de 30 à 40 minutes par semaine. Soixante-deux d'entre eux ont pratiqué un ré-entraînement par IT, alors que les 67 autres ont effectué un EC. L'IT a induit une meilleure progression de VO2 pic comparée à l'EC (différence moyenne pondérée IT vs EC de 1,90 mL kg/min [95 % CI ; de 0,09 à 3,71]). Les meilleures progressions ont été enregistrées lors