SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 329–371
344 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.291
Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.293
P053
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Profil métabolique des acromégales : à propos de 105 cas
Adénome thyréotrope associé à une maladie de Basedow opérée : difficultés de diagnostic et de suivi
S. Achir (Pr) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, Algérie Adresse e-mail :
[email protected] Introduction L’acromégalie est une maladie grave par ses complications métaboliques, cardiovasculaires et néoplasiques. Les complications cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité des acromégales. Objectif Analyser le profil métabolique d’une série d’acromégales hospitalisés au service d’endocrinologie du CPMC d’Alger. Patients et méthodes Étude transversale descriptive prospective monocentrique sur une cohorte de 105 acromégales (1972–2011) : 76 évolutifs dont 40 nouvellement recrutés et 36 restés évolutifs malgré les différentes thérapeutiques administrées (chirurgie, radiothérapie et traitements médicaux) et 29 en rémission. Les éléments de diagnostic et de rémission de l’acromégalie ont été basés sur les critères du consensus SFE (2009) et ceux pour le diagnostic du syndrome métabolique sur critères IDF (2005). Résultats Notre population se compose de 51? et 54?, ancienneté de la maladie = 7 ans ; moyenne des BMI = 29,24 ± 4, 6 kg/m2 ; moyenne des tours de taille = 101,29 cm, HTA a été notée chez 51,14 % ; l’hypercholestérolémie, l’hypoHDLémie, l’hyperLDLémie et l’hypertriglycéridémie ont été retrouvées avec une fréquence respectivement de 24,70 %, 38,9 %, 30,47 % et 31,42 % ; Le diabète sucré a été noté chez 54,14 % des malades et le syndrome métabolique chez 60,59 %. Discussion et conclusion Les complications métaboliques de l’acromégalie sont assez fréquentes. Elles nécessitent une prise en charge précoce afin de réduire la morbi-mortalité de ces patients à haut risque cardiovasculaire. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.292
S. Achir (Pr) ∗ , A. Belalem (Dr) , D. Foudil (Pr) , S. Mimouni (Pr) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Achir) Introduction Les adénomes thyréotropes sont exceptionnels (moins de 1 %). Par contre, une hypothyroïdie primaire ancienne précédant son installation pose des problèmes de diagnostic et de traitement de cet adénome. Observation Une femme âgée de 40 ans ; a bénéficiée déjà en 2012 d’une thyroïdectomie totale pour maladie de Basedow sur goitre multinodulaire et mise sous lévothyroxine. Vu la persistance des signes de thyréotoxicose et apparition de céphalées, une IRM hypophysaire est réalisée révélant un macroadénome hypophysaire de 23 × 22 × 30 mm et un bilan ophtalmologique revenu normal. L’échographie cervicale montre une loge thyroïdienne vide à gauche, reliquat de11 × 08 mm à droite. Le bilan hormonal est revenu en faveur de l’hyperthyroïdie sans atteinte des autres axes endocriniens. Nous avons décidé d’arrêter le traitement par lévothyroxine pendant 1 mois ; et le bilan thyroïdien pratiqué est revenu en faveur de l’hypothyroïdie primaire qui a basculé vers l’hyperthyroïdie dès réintroduction de la lévothyroxine. Le diagnostic d’adénome thyréotrope a été retenu et la malade a été mise sous somatuline LP qui a entraîné une normalisation du bilan hormonal et une diminution du volume de l’adénome hypophysaire après 6 mois de traitement. Discussion–Conclusion L’association d’une maladie de Basedow et d’un adénome thyréotrope est possible mais complique le diagnostic et le traitement de ces adénomes ; existe-t-il des mécanismes physiopathologiques communs ? Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.294
P054
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Insuffisance surrénalienne périphérique post surrénalectomie unilatérale
Un gliome du chiasma révélé par des troubles gonadiques à propos de 2 cas
L. Affes (Dr) ∗ , M. Elleuch (Dr) , M. Ammar (Dr) , F. Hadjkacem (Dr) , N. Rekik (Pr) , M. Abid (Pr) Service d’endocrinologie et diabétologie de CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Affes) Introduction L’insuffisance corticotrope ou l’inertie corticotrope résolutive, après une surrénalectomie pour un syndrome de Cushing, est bien décrite dans la littérature. Observation Patiente âgée de 52 ans suivie pour incidentalome surrénalien droit découverte à l’occasion de douleur lombaire avec au scanner surrénalien une masse surrénalienne droite de 30 mm de diamètre avec un aspect normal de la surrénale controlatérale. L’examen clinique était normal. Les explorations hormonales ont conclu à un syndrome de précushing sans autres secrétions associées. La patiente a bénéficié d’une surrénalectomie droite avec à l’examen anatomopathologique un adénome surrénalien. La patiente a été mise sous hydrocortisone. À 3 mois, le test au synacthène a confirmé une insuffisance corticotrope avec ACTH à 47 pg/mL. Les dosages réguliers avaient montré la disparition d’insuffisance corticotrope à 3 ans mais une aggravation progressive des taux d’ACTH a été noté jusqu’à un taux de 604 pg/mL à 7 ans postopératoire associée toujours à une IRM hypophysaire normale. À ce moment-là, une insuffisance surrénalienne a était confirmée par un test au synacthène 250 g d’où la patiente a été remise sous hydrocortisone. Par ailleurs, l’enquête étiologique était jusque-là négative. Conclusion Il est inhabituel qu’une insuffisance surrénalienne périphérique s’installe après 10 ans d’une surrénalectomie unilatérale non associée à une atteinte morphologique ni auto-immune associée.
A. Elguecier (Dr) a,∗ , A. Rahel (Dr) b , D. Meskine (Pr) b 16000, Algérie b Service d’endocrinologie, Bainem, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Elguecier)
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Les gliomes des voies optiques représentent 05 % des tumeurs primitives intracrâniennes de l’enfant, 65 % des tumeurs du chiasma et du nerf optique. Cette pathologie touche l’enfant moins de dix ans ; il s’agit généralement d’astrocytomes de grade 1 ou pilocytiques bénins bien limités, bien différenciés, peu infiltrants, plus rarement on peut trouver des astrocytomes fibrillaires ou de grade II. Nous rapportons le cas d’une découverte neuroradiologique de 2 gliomes du chiasma chez 2 patients : le premier est âgé de 25 ans, présentant un déficit gonadotrope et suivi pour une ophtalmopathie congénitale diagnostiquée à l’âge de 6 ans et le 2e patient est âgé de 13 ans, admis pour exploration d’une puberté précoce centrale faite à l’âge de 7 ans, sans trouble ophtalmologique associé et le diagnostic est porté tardivement suite à une relecture iconographique dont ils sont stables. Ces tumeurs ont un développement lent, indolent dans 40 % des cas avec des périodes de stabilisation imprévisibles, l’augmentation de la taille est due à la prolifération des cellules arachnoïdiennes et pouvant mettre le pronostic vital en jeu on s’entendant au 3e ventricule et dont la décision thérapeutique dépend de la cinétique radiologique évolutive qui représente un facteur pronostique plus fiable que les sous-types histologiques OMS. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
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