NOTES BIBLIOCRAPHIQUES
ALLERGIE RESPIRATOIRE
O Cardiac toxicity of aerosol propellants. [ToxicitE cardiaque des goz de propulsion d'a~rosols (fluoroalkane)], par G. J. TAYLOR, W. S. HARRIS. - - J. Amer. reed. Ass., 1970, 214, 81-85. Des gaz du type fluoroalkane utilis~s pour pulv~riser des a6rosols se sont mantras toxiques pour le caeur chez 34 souris, les sensibilisant ~ la bradycardie sinusale, au bloc atrioventriculaire et 6 la d6pression de I'onde T induites par I'asphyxie. Cette sensibilisation cardiaque a Et~ rapide, de Iongue durEe et mortelle. EIle se produit ~galement chez [es rats et les chiens. Les gaz de propulsion sont supposes possEder un spectre d'effet cardiotoxique, capables dons diverses esp~ces, de provoquer une brady-arythmie, ~ne tachy-arythmie ou une d~pression myocardiaque. Chez Vhomme, la toxicit6 cardiaque du gaz de propulsion des aerosols, surtout pendant I'asphyxie, peut 6tre une cause de mort soudaine des jeunes gens qui se drogueraient en utilisant ces gaz et chez les osthmatiques faisont une utilization exag~rEe d'a~rosols bronchodilatateurs. Avec une frEquence encore ind6terminEe, la toxicit~ cardioque, y compris les arythmies dues 5 Vinhalation de gaz, peuvent constituer un risque ~ventuel chez ceux qui utilisent frEquemment les oppareils 6 a6rosols pressuris6s. Ce travail, tr~s soigneusement men~, r6v~le un nouvel aspect du danger de certaines th~ropeutiques locales de I'asthme. A.G.
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Hypersensitivity pneurnonitis : ~c Pandora's Box ~. (Pneumopothie par hypersensibilit6 : mythe de ~ la baste de Pandorre ~,). - - New Engl. J. Med, 1970, 283, 314-315.
En d~pit de la pl~thore croissante des polluants atmosph6riques, t o u s l e s Vhumanit~ ne sont pas encore ~chapp~s de la ~ baste de Pandore ~.
maux de
C'est ainsi que I'on voit s'accroltre r~guli~rement le hombre des pneumopathies exog~nes et la diversit6 des modes de contamination. Ce diagnostic dolt ~tre dEsormais ~voqu~ devant toute pneumopathie interstitiefle f~brile rEcidivante et conduire 5 s'enquErir avec soin de I'environnement. Les actinomye~tes repr~sentent la source habituelle de ces alv~olites extrins~ques allergiques, relier habituel d'une hypersensibilit~ de type Ill 6 laquelle peut se joindre une hypersensibilit~ de type IV ou de type I. En faveur de I'hypersensibilit~ de type III, militent le taux s~rique Elev6 d'lgG, la localisation tissulaire des complexes antig~ne-anticorps avec ]ibEration d'arnines vosaactives, [e d6p6t de compl6ment, I'attracfion de polynucl6aires neutrophiles aboutissant 6 ia liberation d'enzymes et 5 des lesions tissulaires. Les reactions cutan~es de type Arthus peuvent 6tre transrnises passivement 5 I'anireal ~ I'aide de s6rum provenant de sujets atteints. Des lesions granulomateuses 6pith~lioi'des non cas6euses analogues 5 celles observ~es 6 un stade 6volu6 des pneumopathies interstitielles, ant pu ~tre reproduites chez I'animal apr~s une simple injection d'antig~nes et apr~s transfert passif de l'anticorps en presence de I'antig~ne. Ceei tend 5 prouver une relation directe entre pneumopathie par hypersensibilit6 et ph~nom~ne experimental d'Arthus. J.B.
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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
l)
Poumon de fermier avec hypertension pulmonaire grave, par A. LEVY, A. BATZENSCHLAGER, F. OBERLING, R. KIENY, - - Arch. Mal. Ceeur, 1970, 63, 338-343.
Observ6e chez un ouvrier agricole de ~¢7 ans, une insuffisance respiratoire rnajeure de pressions art~rielles pulrnonaires tr~s ~lev6es et d'une importante d~saturation du sang veineux ainsi que du sang art~riel syst~rnique a 6t~ a t t r i b u t e Iors de J'autopsie ~ une pneumopathie ~voquant la maladie du poumon de ferrnier n'ayant donn~ lieu ~ aucun signe clinique ou radiolagique pulrnonaire.
s'accornpagnant
Malgr~ I'absence de recherches irnrnuno-61ectrophor~tiques, ce diagnostic a ~t6 ~voqu~ devant la notion de profession expos~e et I'aspect histologique pulrnonaire : la granulornatose intense et diffuse d~truisant le lit capillaire, I'~paississernent de I'intirna des art~riales peuvent expliquer 1'~14vation des pressions pulmonaires. II s'agit d'une maladie de pournon de ferrnier de farme exceptionnellernent grave, atypique par son ~volution elinique et h6rnodynarnique et son aspect histologique : la fibrase passe ~ I'arri6re-plan alors que le granularne est predominant partout. II convient done de rechercher syst~matiquernent, en presence d'une H.T.A.P. de cause ind~termin~e, les pr6cipitines sp~cifiques de poumon de fermier chez un sujet vivant en milieu rural. J. B.
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Immune responses to toluylene di-lsocyanate (TDI) exposure in man. (R~ponses irnrnunologiques au diisocyanate de toluyl~ne chez I'homrne), par G. TAYLOR. - - Proc. Roy. Sac. Med., 1970, 63, 1~2.
Le but de ce travail a ~t~ de rnettre en ~videnee des anticorps circulants chez 55 sujets apparernrnent sensibilis~s au TDrl, en utilisant trois rn~thodes : une rn~thode de fixatian du cornpl~rnent, une technique d'h6rnagglutination, un test d'anaphylaxie cutan~e passive chez le singe. Des r~sultats positifs ant ~t~ obtenus pour un test au mains chez 23 sujets, les variations entre les trois techniques sugg6rant qu'elles mettent en 6videnee des anticorps de sp6cificit6 16g~rernent diff6rente ou de classe d'irnrnunoglabuline diff6rente. La relation ~tiologique entre I'anticorps circulant et la symptomatologie clinique reste ~lucider. D.V.
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Survey of workers exposed to dusts containing derivatives of bacillus subtilis (R~sultats d'une ~tude faite chez des ouvriers expos6s aux poussi~res contenant des d~riv~s de Bacillus Subtilis), par M. GREENBERG, J. F, MILNE, A. WATT. - - Brit. med. J., 1970, 2, 629-633.
121 ouvriers d'une manufacture de poudres d6tergentes riches en d6riv6s de bacillus subtilis ant ~t~ sournis ~ une enquire carnportant un questionnaire rn~dical, une spirom~trie, une ~tude irnmunologique (tests cutan~s et s6rologiques). Les sujets or~t ~t6 classes en deux groupes : atapique et non atopique selon les r~sultats des tests cutan~s pratiqu~s avec divers allerg~nes dont la prot~inase cristalline d~riv6e de bacillus subtilis. Des r~actions positives aux extraits enzymatiques ant 6t~ observ~es chez 64 p. cent des sujets atopiques et 33 p. cent des sujets non atopiques : il s'agit de r6aetions irnm~diates isol~es, sans r~action retard~e ni manifestation syndromique.
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REVUE Ft{AN(~AISE D'ALLE]RGOLOGIE
NOTES
B IBLIOC.RAI:'HIQUES
Parmi les 45 ouvriers porteurs de r6actions cutanEes positives, 25 prEsentaient des pr6cipitines contre les extraits d'enzymes. Quant 5 1'6tude spirographique, elle r~v61e une chute de I'indice de Tiffeneau ( ~ 70 p. cent) chez 44 p. cent des ouvriers sensibilisEs et 14 p. cent des ouvriers non sensibilis6s. Ceci montre Vimportance du terrain atopique ou non atopique dons I'apparition d'une sensibil'isotion par inhalation de poussi6res allergisantes et prouve I'int6r6t d'une surveillance r6guli6re des ouvriers avant et pendant l'expos'ition afin d'identifier les sujets Gtopiques. J. B.
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Correlation between increased bronchial response to acetylcholine and diminished metabolic and eosinopenic responses to epinephrine in asthma. (Relation entre I'hypersensibilit~ bronchique d I'ac~tylcholine et la diminution des effets m~taboliques de i'adr6naline clans I'asthme), par S. M A K I N O , J. OUELLETTE, C. E. REED, C. FISHEL. - - J. Allergy, 1970, 46, 178-188.
Si I'asthme est d~ d u n blocage partiel des b~tas r6cepteurs, il dolt s'accompagner d'une diminution des autres effets betas des cat~cholamines. Les auteurs 6tudient 21 sujets asthmatiques et mesurent le seuil d'ac6tylcholine qui entra~ne une bronchoconstriction. Puis, ils leur posent une perfusion d'adr6naline (0,1 ~g/ k g / m n ) et I'on mesure, 5, 20 et 30 mn apr~s la perfusian, la glyc6mie, I'insulin6mie, les aeides gras libres, le pouls et la tension art~rielle, le taux des Eosinophiles. Le degr6 de sensibilit6 bronchique ~ I'ac6tylcholine est en relation inverse statistiquement signifieative ovec le degr6 d'hyperglyc6mie, d'hyperlactacid6mie et de l'6osinop6nie, mais n'est pas en relation avec les autres actions de I'adr6naline. Ces r6sultats semblent confirmer que I'hypersensibilit6 d I'ac6tylcholine et la diminution de terrains m6tabolismes peuvent provenir d'un d6ficit commun, teJ qu'un blocage partiel des b~tas r6cepteurs. A. B.
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Rythmes circadiens de fonctions respiratoires et de la temp6rature d'asthmatiques s6journant en milieu hypo-allerg6nique, par A. REINBERG, P. GERVAIS, J.-CI. FRAM~ BOURG, F. HALBERG, Ch. ABULKER, D. VIGNAUD, J. DUPONT. m Presse m6d., 1970, 78, 1817-1821.
A heures fixes (7 h, 11 h, 15 h, 19 h, 23 h), pendant huit & quinze jours, des mesures du d6bit expiratoire de pointe (D.E.P.), de la capacit6 vitale (C.V.) et de la temp6rature rectale ont 6t6 faites chez les sujets de 4 groupes : 1) 3 adultes en bonne sant6 apparente ; 2) 14 sujets souffrant d'asthme extrins6que chez lesquels une sensibilisotion 5 plusieurs types d'allerg6nes a 6t6 raise en Evidence ; 3) 8 sujets souffrant d'un syndrome obstructif bronchique, non allergiques (asthme intrins6que) ; 4) 8 sujets souffrant de manifestations allergiques autres que Vasthme. Les malades des trois derniers groupes 6talent hospitalis~s en chambre hypo-allerg6nique et ne recevaient aucune thErapeutique majeure (corticoYdes). mous les sujets, y eompris les t6moins, furent synchronis6s de mani6re comparable : repos nocturne de 23 h 7 h, activit6 diurne mod6r6e de 7 h ~ 23 h. La m6thode de Cosinor a 6t6 utilis~e pour
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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
I'estimation statistique des param~tres caract~risant les rythmes circadiens : I'acrophase 0 (sommet de la fonction), I'amplitude C e t le niveau ajust6 du rythme C o qui, dons cette experience, peut 6tre consid6r~ comme tr~s proche du niveau moyen de vingt-quatre heures de la fonction physiologique consid6r6e. Pour chacune des fonctions Oudi~es : ]) un rythme circadien a 6t6 d6tect6 de mani~re statistiquement significative dons les 4 groupes ; 2) il n'y a pas de diff6rence significative d'un g r o u p e ~ I'autre pour les valeurs de 0 et de C ; 3) chez les sujets souffrant d'un asthme extrins~que (mais non chez les malades des autres groupes), le niveau moyen (C O) du D.E'.P. et de Io C.V. montre une augmentation statistiquement significative entre le d~but et la fin du s~jour en chambre sans allerg~ne. II semble donc que ces chambres soient un instrument de diagnostic et de th~rapeutique int~ressant dons I'asthme et que 1'6tude des rythmes circadiens de fonctions pulmonaires apparte des ~l~ments obiectifs d'appr~ciation de 1'6volution de la maladie. P. P,
O
Evolution de la viscosit6 des crachats au tours de I'antibioth6rapie, par E. T H I E B A U T PUCHEL.LE, Q . T . P H A M , P. SADOUL. - - Ann. m6d. Nancy, 1970, 9, 465-468.
Les r6sultats cliniques de I'antibioth6ropie, eu cours des ~pisodes suppuratifs des bronchites chroniques sont souvent d6cevants, m~me si I'on utilise des antibiotiaues actifs in vitro. Les auteurs montrent que cette discordance entre la clinique et le laboratoire pout ~tre imputable en partie ~ la viscosit6 de I'hypers~cr~tion bronchique. Pour ce[a, ils ant trait6 pendant 10 jours, deux lots de malades, bronchiteux chroniques anciens, qui avaient recu 5 plusieurs reprises des antibiotiques. Des 19 malades du premier lot recoivent 1,50 g / 2 4 heures de chloramph6nicol. Les 26 malades du 2 e lot, le m~me antibiotique et 3 cuiller~es 5 soupe de S carboxym6thyl cyst~ine comme fluidifiant. L'aspect macroscopique et la viscosit6 de la totalit~ des crachats recueillis st6rilement chaque jour sont alors 6tudids. Cette viscosit~ est calcul~e ~ I'aide du microviscosim~tre, c6ne-plaque de Backfield 5 une vitesse de rotation d~termin~e. Dons la premiere s~rie de malades, la diminution de la purulence de I'expectoration s'accompagne parall~lernent d'une augmentation progressive de la viscosit6, statistiquement significative & partir du 7 ° jour. Dans la deuxi~me s~rie de malades, la diminution de la purulence des crachats s'accompagne d'une diminution progressive de la viscositY, significative d~s le deuxi~me jour du traitement. Los travaux de coloration histochimique de I'expectoration de Burgi montrent que les fibres d'A.D.N, disporaissent au cours des traitements antibiotiques. Elles sont remplac~es par des fibres de mucopolysaccharides formant un r~seau que les enzymes microbiennes restantes ne peuvent d~truire et qui constituent une barri~re entre les antibiotiques et les germes responsables de I'infection. Les outeurs rappellent que I'augmentation de la viscosit~ apr~s antibioth~rapie a ~t~ histologiquement raise en ~vidence par les travaux de Huyen chez le rat expos6 au SO2. La conclusion de ce travail montre I'int@~t, d~jd signal6 par d'autres auteurs, d'associer aux antibiotiques un fluidifiant au cours du traitement des ~pisodes suppuratifs des bronchites chroniques. S.M.
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I¢EVUE FRAN~AISE D~ALLERGOLOGIE
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
l)
Inventaire a6ro-mycologique de I'environnement de 55 malades Qsthmatiques. Etude des corr61ations avec le bilan allergolegique, par J.-R. MALLET, T. NACEF, R. AUGER-BARREAU (Mm°), M. BERNADOU, P. CHOMY, H. CHIDLER, M. BALLAN, P. FRI~OUR. - - gem. I-Ibp. Paris, 1970, 46, 2007-2014.
Les auteurs &tudient 55 malades asthmatiques chez qui i( existait une pr~somption clinique d'allergie respiratoire fungique ; les tests cutanTs sont faits par intradermorTaction avec les solutions dilutes au 1/1 000 ou au-del& Chez 15 malades, 30 tests de provocation ventilatoire ont &t& pratiqu&s avec une dose stable de 3 300 gammas. Une &tude de la flore fongique des appartements des malades a 6t& foite sur bolte de P&ri avec un milieu 6 I'Agar et au Malt, ou avec le milieu Czapek, spTcifique d'Aspergillus. Les genres fongiques les plus souvent rencontr&s ~ I'int&ieur des maisons sont : Penicillium 51 fois, Cladosporium 41 fois, Levures 21 lois, Alternaria 20 fois, Botrytis 18 lois, Aspergillus 16 fois, Epicoccum 15 lois, Mucor 7 lois seulement. D'une foe on g6n&ale, il existe une certaine corr&lation entre les donn&es cliniques, les r&sultats des tests et I'identification des spores de I'habitat. On ne peut trop s'&onher du fair que 9 sujets aient eu des tests n&gatifs aux extraits fungiques, il existe des spores dons t o u s l e s intTrieurs et beaucoup d'asthmatiques n'ont pas d'allergie fungique. Chez 19 sujets ayant des tests cuton&s positifs, I'inventaire des spores du domicile ne montre pas de corr&lation avec les tests. Par contre, pour 27 malades, il existe une bonne corr&lation entre les donnfes des tests et des cultures : Penicillium et Cladosporium venant en t&e. Ces concordances importent plus que les discordances, et montrent que I'identification des spores du domicile est un bon moyen de confirmation du diagnostic d'allergie respiratoire fongique chez terrains malodes. C. B.
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Asthma induced by adrenergic aerosols. (Asthme entretenu par les a&osols de produits adr&nergiques), par R. E. REISMAN. - -
J. Allergy, 1970, 46, 3, ] 6 2 - ] 7 7 .
Trente sujets pr&sentant un asthme grave sont r&partis en deux groupes selon leur V.E.M.S. (Volume Expir& Maximum en une Seconde) mesur6 60 minutes apr&s un a&rosol d'isoprot&Tnol. Le premier groupe renferme ] 8 patients dont le V.E.M.S. est augment& de 10 p. cent ou plus, par rapport au taux initial, 60 minutes aprTs I'o6rosol ; 8 de ces sujets abusent de ces a&rosols. Six d'entre eux et 4 usagers habituels les ont arr&t&s sans modification de leur osthme. L'outre groupe se compose de 12 sujets. Le V.E.M.S. de 9 de ces potients n'a pos vari& une heure apr~s I'o&osol et est tr~s abaiss& chez 3 d'entre eux. La plupart utilisent beaucoup les a&rosols adr~nergiques. Huit de ces patients ont cess& leur usage avec une am&lioration dinique ; dons 6 cos, les &tudes spirom&triques reprises apr&s I'arrTt des o~rosoJs ont confirm& I'am&lioration. Cette 6tude d&montre que I'abus d'a&osols de produits adr&nergiques peut entretenir et aggraver un asthme ; la mesure du V.E.M.S. 60 minutes aprTs I'inhalation de ces aTrosols, permet de dTceler les sujets qui risquent d'Ttre oggrav&s. A. B.
'ro.',tE 11, ,~o 1, 1971
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