A106 e ´tude sert de base a ` la recherche de solutions pour l’avenir, telles une meilleure gestion des flux dans les unite ´s de re ´animation, une extension des lits de re ´animation, voire l’adaptation des cadres me ´dicaux et infirmiers du service des urgences. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.424 220
´ d’une salle d’accueil Analyse du registre d’activite des urgences vitales dans un centre hospitalier non `ge de samu CHU sie S. Clerc, L. Bertrand *, D. Arcuset, F. Parouty, A. Pierantoni, P. Mardegan ˆle de ´partemental des urgences et re ´animation du Tarn et Po Garonne, Montauban, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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Re ´sume ´s 221
´le `vements multiorganes et pe ´nurie de greffons. Pre Y a-t-il une place pour les services d’urgences ?
M.-A. Hane a,b, P. Bilbault a,*, S. Grasser b, Ph. Guiot b, C. Kam a, J. Kopferschmitt a a ˆpital de Hautepierre, Strasbourg, Service des urgences adulte, ho France b `re et re ´animation me ´dicale, ho ˆpital Coordination hospitalie E.-Muller, Mulhouse, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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´s : Pre Mots cle ´le `vements multiorganes ; Donneurs ; Urgences Introduction.— Le besoin d’organes augmente alors que le nombre de greffons potentiels stagne. Afin d’augmenter le nombre de greffons disponibles, il existe des campagnes de sensibilisation du public et des professionnels de sante ´ au don d’organes. Depuis 2006 en France, il existe la possibilite a cœur arre ´ de pre ´le `vements ` ˆte ´. L’objectif de ce travail est d’examiner la place potentielle que les urgentistes peuvent avoir dans la chaıˆne des acteurs du PMO. ´thodes.— Analyse re Patients et me ´trospective des PMO effectue ´s au centre hospitalier de Mulhouse de 2002 ` a 2007 en ciblant le service qui de ´clenche la proce ´dure de PMO et les causes du de ´ce `s des patients donneurs. ´sultats.— Cent soixante-huit personnes ont e Re ´te ´ recense ´es, dont 132 donneront lieu ` a l’attribution d’un nume ´ro Cristal avec au final 63 PMO effectifs (Tableau 1).
´valuation ´s : SAUV ; Registre ; E Mots cle Introduction.— En 2002, des recommandations concernant la salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) ont e ´te ´e ´dite ´es. La tenue d’un registre d’activite ´ est pre ´conise ´e. Quels renseignements apporte-t-il pour notre pratique ? ´riel et me ´thode.— Lieu : CHG — service d’urgence : 30 000 pasMate sages par an. Recueil prospectif des patients SAUV en mai et juin 2008. Sont note ´s : a ˆge, sexe, motif d’admission, transport me ´dicalise ´ (TM) ou pas, temps de passage, indice de gravite ´ (CCMU modifie ´e), gestes re ´alise ´s, CIM10 et orientation. ´sultats.— Quatre cent quatre-vingt dix-sept patients ; sex-ratio 1,1 ; Re a ˆge 52 27 ; CCMU1 4 % ; CCMU2 38 % ; CCMU3 42 % ; CCMU4 10 % ; CCMU5 5 % ; CCMU P 1 %. Dure ´e de passage moyen : 155 mn 105 (188 mn 113 pour les CCMU345). TM CCMU5 74 % ; TM CCMU4 36 %. Motifs d’entre ´e : dyspne ´e 23 % ; traumatologie 19 % ; douleur thoracique 13 % ; trouble neurologiques 11 %. Devenir : 26 % externes ; 20 % UHCD ; 10 % re ´animation ; 5 % USIC ; 30 % me ´decine-chirurgie ; 4 % pe ´diatrie ; 4 % transfe ´re ´s, 1 % de ´ce `s. Quinze gestes : 12 ISR ; 3 voies veineuses centrales (VVC) ; 1 drainage thoracique (DT). Discussion.— La promiscuite ´ des SAUV avec les autres salles d’examen et le manque de protocole IAO d’admission SAUV font que 42 % des entre ´es sont des CCMU 1 ou 2. Nos SAUV sont utilise ´es dans la gestion des flux et donc les re ´fe ´rentiels d’admission ne sont pas respecte ´s stricto sensu. Le temps de passage des CCMU345 est de 188 mn. Cet indicateur essentiel du fonctionnement des filie `res de soins nous permet de ´sormais de faire des comparaisons, soit dans le temps, soit avec d’autres structures similaires. Vingt-six pour cent des CCMU 5 ne sont pas me a ´dicalise ´es : nous avons identifie ´ la ` une population cible ` e ´tudier. De par leurs fre ´quences, les pathologies respiratoires ont de ´termine ´ le choix du the `me de notre dernier se ´minaire semestriel de formation. DT et VVC restent des gestes rares, d’ou ` notre entraınement re ´gulier sur simulateur. Conclusion.— Le registre SAUV mesure l’ade ´quation entre nos pratiques et les recommandations nationales et permet de se comparer avec des structures similaires. Il e ´value l’efficience des filie `res de soins et permet de prioriser la formation the ´orique et pratique des e ´quipes. Sa fiabilite ´ de ´pend de la qualite ´ du recueil et donc de l’adhe ´sion de l’e ´quipe. Pour cela, il faut choisir des indicateurs pertinents et peu nombreux.
Discussion.— Cette e ´tude objective que plus de 80 % des donneurs potentiels sont pris en charge par les services d’urgences en optimisant le conditionnement qui de ´bute de `s la phase pre ´hospitalie `re, la re ´animation initiale du patient et son orientation. Ce ro ˆle pourrait devenir plus important en cas de pre ´le `vement sur donneur a ` cœur arre ˆte ´ car les samu-Smur et les services d’urgences sont les premiers maillons de cette nouvelle chaıˆne de prise en charge des PMO. Conclusion.— En e a la prise ´tant sensibilise ´s au recensement et ` en charge optimale des donneurs potentiels, les services d’urgences trouvent leur place dans la lutte contre la pe ´nurie de greffons.
doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.425
doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.426
Tableau 1 Services d’origine des malades recense ´s (n = 168) Sau-Uhcd Samu Smur Re ´animation Cardiologie Me ´decine Ho ˆpitaux pe ´riphe ´riques Autres
Causes de de ´ce `s des patients pre ´leve ´s (n = 63) 99 33 4 6 9 13 4
AVC Anoxies TC non AVP Autres AVP
41 11 8 3 0