de 4. 1- La rupture et dysfonctionnement de pilier ou cordage est responsable d'une insuffisance mitrale aiguë et peut donner des signes IRM spécifiques. 2- La rupture cardiaque, en cas CIDM transmural étendu, septale ou en paroi libre, se présente comme une image d'addition. 3- Les anomalies de la fonction contractile accessibles aux séquences de ciné-MR. 4- L'apparition d'un syndrome de Dressler dans un contexte inflammatoire avec épanchement péricardique. Après 1 mois les complications tardives sont de 3 types : les pseudoanévrysmes définis comme une rupture du myocarde contenue par des adhérences, identifiables en IRM, les anévrysmes ventriculaires, zone de remodelage akinétique se raccordant en pente douce avec les cavités, enfin les thrombus intraventriculaires identifiables en scanner ou IRM. Mots clés : Cœur, ischémie
15 h 19
Durée : 10 minutes
ANGlO TDM DES CORONAIRES EN PREMIERE INTENTION : MYTHE OU REALITE J-M PERNES, P DUPOUY, K BOUGRINI, S CHAMPAGNE, E APTECAR, M AUGUSTE, J-P CONVARD, D HOVASSE ANTONY - FRANCE
stent et hyperdensité en aval, stade 3 = hypodensité intra-stent et en aval, stade 4 = stent non évaluable. Les résultats suivants des 50 premiers patients dont 33 contrôles à 6 mois sont : à TO, 40150 stents étaient évaluables, jugés normaux par les 2 lecteurs. A 6 mois, les 2 lecteurs notaient des resténoses pour 7 patients comme la coronarographie, 24 stents comme normaux contre 26 pour la coronarographie et 2 stents comme non évaluables. L'angioscanner et la coronarographie étaient concordants pour 28 des 33 patients : les stades O et 1 correspondaient à l'absence de sténose significative (23), les stades 2 à une sténose significative (5). Les sensibilités pour la resténose, spécificité, valeurs prédictives positive et négative étaient respectivement de 83 %, 92 %, 71 %, 95 % (prévalence 21 %). Conclusion : L'analyse des stents coronaires et des resténoses est possible en scanner multidétecteur, les sensibilité et spécificité sont acceptables. Mots clés : Artères coronaires, radiologie intewentionnelle
15 h 4 5 : Pause
-
,
2' partie
Résumé : La place du scanner coronaire dans la cardiologie moderne n'est pas encore déterminée car résolutions spatiales et temporelles sont encore limitées et rendent la pertinence du scanner dépendante des conditions d'acquisition. Les calcifications importantes sont une limite à l'évaluation de la lumière artérielle. En cas de maladie coronaire avérée il est certainement plus contributif de proposer d'emblée une coronarographie qui pourra éventuellement être suivie d'un acte de revascularisation. Par contre les excellentes spécificité et valeur prédictive négative autorisent à conclure à la normalité du réseau coronaire épicardique analysable si le scanner ne montre pas de lésion. Vingt pour cent des coronarographies diagnostiques sont normales et pourraient bénéficier d'une évaluation non invasive par scanner. Les douleurs thoraciques atypiques, les tests de stimulation incertains, les bilans de cardiopathie dilatée et éventuellement les bilans pré-opératoires des valvulaires sont autant d'indications potentielles qui restent pourtant à valider. Les résolutions spatiale et temporelle vont sans doute rapidement s'améliorer pour égaler celle de la coronarographie. La tentation sera grande d'une détection primaire à grande échelle de la maladie coronaire. Vaut-il mieux un test de dépistage fonctionnel d'ischémie myocardique ou une imagerie non invasive mais qui débouche forcément sur une coronarographie thérapeutique ? Ce débat a eu lieu en pathologie vasculaire périphérique où le Doppler donne suffisamment de renseignements pour se passer d'une imagerie plus performante tels que scanner ou IRM. En coronaire aussi il est fort probable que les 2 conceptions s'opposeront. Mots clés : Artères coronaires, technique d'exploration
Résumé : Les objectifs de cet exposé sont multiples. D'une part, de décrire les spécificités techniques de réalisation d'un scanner multidétecteur avec monitorage cardiaque rétrospectif pour l'étude des pontages coronaires : conditionnement du patient, acquisition, posttraitement pour l'analyse du rendu anatomique et des sténoses et occlusions. D'autre part, les résultats morphologiques « normaux » des différents types de pontages selon le substitut veineux ou artériel, la technique chirurgicale : ponts uniques, multiples, séquentiels et l'artère coronaire receveuse seront illustrés ainsi que les anomalies significatives après pontage coronaire : étude des ponts, du myocarde, du médiastin. Les données et les indications pertinentes du scanner cardiaque avant pontage coronaire seront identifiées. Les résultats actualisés de la littérature pour l'application du scanner à l'étude des pontages coronaires seront discutés. Mots clés : Artères coronaires, prothèse
15 h32
16 h 15
Durée : 10 minutes
COMMENT SURVEILLER UNE CORONAIRE STENTEE
Modérateur : Pierre-Dominique Crochet
Durée : 10 minutes
PONTAGES CORONAIRES H VERNHET-KOVACSIK (l), J-P BÉRÉGI(2) (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) LILLE - FRANCE
Durée : 10 minutes
IMAGERIE DE PERFUSION ET DE VlABlLlTE DANS L'ISCHEMIE MYOCARDIQUE : SCANNER J-F PAUL LEPLESSIS ROBINSON - FRANCE
Objectifs : Evaluer les performances du scanner 16 détecteurs dans l'analyse des stents coronaires proximaux (TCG, IVAO, CXO, CDO) et la détection des resténoses intra-stents. Résumé : Etude prospective incluant 120 patients ayant bénéficié d'une angioplastie et d'une endoprothèse de lésions ostiales. Une coronarographie (examen de référence) et un angioscanner étaient réalisés à TO et T6 mois. Paramètres de l'angioscanner : collimation 16 X 0,75 mm, temps de rotation 0,42 sec, reconstruction en 0,751 0,3 mm entre - 350 ms et -650 ms par rapport à l'onde R. 100 cc Iomeron 400 à 4 cclsec IV.Une classification semi-quantitative du stent était établie : stade O = normal, stade 1 = hypodensité intra-stent périphérique avec hyperdensité centrale, stade 2 = hypodensité intra-
Résumé : Le scanner cardiaque peut apporter des informations directes sur la perfusion du myocarde. La lésion myocardique d'un infarctus peut être directement détectée par angio-scanner injecté : il s'agit typiquement d'une hypodensité sous-endocardique, plus ou moins hypodense et plus ou moins étendue en longueur et en épaisseur du muscle. Cependant, l'hypodensité peut être difficile à détecter. Un passage tardif à 5 minutes permet alors souvent de mettre en évidence une prise de contraste myocardique localisée, volontiers transmurale en cas d'infarctus. Ces signes permettent de définir très précisément la localisation de l'infarctus et d'en apprécier l'étendue. Il est alors possible de rechercher l'artère coupable (IVA : infarctus antérieur, circonflexe : infarctus latéral, coronaire droite : infarctus inférieur).