Apport de la détection peropératoire à la MIBG dans la chirurgie des neuroblastomes

Apport de la détection peropératoire à la MIBG dans la chirurgie des neuroblastomes

Compte rendu tion de N-Myc, est confirm&e dans la serie la plus rtcente: un patient sur sept explores est de&de ; 3) trois orientations therapeutiqu...

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Compte

rendu

tion de N-Myc, est confirm&e dans la serie la plus rtcente: un patient sur sept explores est de&de ; 3) trois orientations therapeutiques nouvelles apparaissent dans les annees 90 : a) la limitation de l’irradiation hipatique B une dose inferieure 2 5 Gy, b) la diversification de la chimiotherapie ajoutant notamment au CO le VP16 carboplatine, c) la frequence plus grande (quatre sur huit) des patients simplement operes sur la tumeur primitive apres observation de la regression des mttnstases. Conclusion. I1 est possible que, dans l’avenir, un patient sur trois B un sur deux dont les metastases auront regress? spontanement - ne subiront qu’une chirurgie de la tumeur primitive dont il faudra m&me, dans certains cas, discuter le principe.

Syndrome hypothalamique : un syndrome paranCopIasique non mbtastatique liC a la prksence d’un neuroblastome M Vigier I, F IMechinaud t Oncologic pediatrique, Nancy, ~neuropediatrie,

i, C Thomas 1, P Chastagnerz, 0 Dulac 3 CHU, Nantes; 2 medecine infantile, CHU, Saint-Vincent-de-Paul, Paris

Introduction. Plusieurs syndromes paraneoplasiques ont ete decrits dans le ganglioneuroblastome. Nous rapportons deux cas d’enfants trait& a Nancy et B Nantes, ayant present& un neuroblastome et un dysfonctionnement hypothalamique. Patients. Le premier patient, nC le 11 septembre 1993, est suivi depuis juin 1996 pour un neuroblastome surrenalien droit, non secretant, stade I, trait6 par exe&e chirurgicale. 11 presentait au moment du diagnostic un syndrome hypothalamique caracterise par une fievre permanente, une hypothyroIddie d’origine centrale avec hyperprolactinemie, une obesite, une somnolence et un syndrome pyramidal. La recherche d’un processus expansif diencephalique &tit negative. Ces troubles ont persist& apres exertse complete de la tumeur et ont partiellement repondu ?r la corticotherapie. La seconde patiente, nCe le 3 decembre 1986, prtsentait depuis l’age de 4 ans un retard de croissance et un syndrome poly-uropolydypsique. Le bilan a mis en evidence une pathologie hypothalamohypophysaire (insuffisance somatotrope et surrenalienne, troubles de la regulation de la faim, apntes du sommeil) associee a une hypothyroldie autoimmune, une deterioration mentale progressive et des convulsions. L’imagerie a trouve un processus tumoral hypophysaire et une grosse surr&tale gauche. L’aspect histologique de la piece de surrenalectomie Ctait celui d’un ganglioneurome avec remaniements calcaires et presence au sein de la tumeur d’un infiltrat lympho’ide interstitiel. La biopsie hypophysaire trouvait un infiltrat lymphoide. La corticotherapie n’a pu etre supprimee et la deterioration mentale s’est aggrave. Discussion. Le neuroblastome est une des tumeurs produisant le plus de syndromes paraneoplasiques : syndrome de Kinsboume, syndrome d’enctphalite limbique subaigue. Les quelques cas avec examen anatomopathologique ont montre un infiltrat inflammatoire et certains anticotps spicifiques ont pu Ctre mis en evidence dans ces neuroblastomes. Le syndrome hypothalamique n’est pas homogene et associe une atteinte endocrinienne ante et posthypophysaire, des troubles de la regulation thermique, des conduites alimentaires, de la vigilance, du sommeil el du conportement. Le fait que ces troubles persistent apres exe&e de la tumeur surrenalienne n’exclut pas l’hypothese que ceci est deja connu dans le syndrome de Kinsbourne. Conclusion. Le syndrome hypothalamique de l’enfant peut Ctre un syndrome paraneoplasique lie a la presence d’une tumeur de la Crete neurale ; en consequence, ce syndrome doit faire rechercher la presence d’une telle tumeur par IRM, scintigraphie MIBG, dosage des cat&holamines urinaires. La prise en charge therapeutique de ce syndrome evoluant pour son propre compte est difficile. Le pronostic severe et la rarete de cette pathologic devrait nous amener a centraliser les differentes observations.

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Apport de la dktection peropkratoire dans la chirurgie des neuroblastomes

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& la MIBG

H Martelli I, M Larroquet I. M Ricard*, M Wiolland 1, P Josset M Fabre I, JC Fournet 1, PG Helardot 1, F Gauthier 1, G Audry J Lumbroso 3, MJ Terrier-Lacombes, G Leverger i, J Michon 0 Hartmann 3, M Gruner 1 t Assistance publique-Hopitaux de Paris ; z institut Curie, Paris 3 institut Gustave-Roussy , Villejuif

1, 1, 1, ;

Les auteurs rapportent les resultats definitifs de l’etude multicentrique parisienne sur la detection perop&atoire des neuroblastomes g la :MIBG radiomarquee. Methodes. De 1993 a 1997, 100 interventions avec detection peroperatoire ont Bte rtalisees chez 86 patients (44 neuroblastomes localises et 42 mttastatiques). Dix patients avaient une amplification de N-myc (NMA). Tous les patients ayant eu une scintigraphie positive au diagnostic ont Cd inclus darts l’etude, meme si celle-ci s’etait negativk en pr&op&atoire immodiat (16 interventions). La sonde utilisee pour la detection de l’iode 125 (gammed 2 - CIS bio-international et Eurorad-France) etait beaucoup plus sp& cifique que celle utilisant l’iode 123. Resultars. La detection a &tC consider&e comme utile dans 67 interventions permettant une meilleum definition des limites de la tumeur et de son extension aux ganglions locomgionaux (5 1 stades III ou IV, ou detectant de petites tumeurs non palpables dans des sites d’acces chirurgical difficile (psoas, espace inframediastinal posdrieur, piliers du diaphragme, espaces intercostaux) (16 interventions). Elle a Cte particulierement utile au tours de 16 interventions pour recidive. Elle n’a pas ete contributive dans 33 interventions (18 neuroblastomes localis% stades I et II, cinq problemes techniques dans le thorax et dix absences de signal dues a la n&rose, la fibrose ou la presence de ganglioneurome). Conclusion. Cette etude confirme 1’intenZ.t de detection perop&atoire B l’iode 125 dam les neuroblastomes stades III et IV, darts les sites cl’acces chirurgical difficile et dans les rechutes. Cette detection n’ameliore pas le taux de resection complete (elle ne doit pas amener 11: chimrgien B prendre des risques vitaux), mais evite les reinterventions pour un residu non intentionnellement laisse en place et diminue 11:taux de rechute locale dans le champ d’investigation de la sonde.

Suivi & long terme d’enfants prksentant un syndrome opsomyoclonique associk & un neuroblastome localis C Armari-Alla 1, J Michon 2, C Coze 3, D Valteau-Couanet4, P Chasta gner 3, C Bergeron 6, H Rubie ‘, B Nelken *, H Martelli 9, D Plantaz i t CHLJ, Grenoble ; 2 institut Curie, Paris; 3 la Timone, Marseille ; 4institut Gustave-Roussy, Villejutf; shoppita d’enfants, Vandozuvre; 6 centre Leon-BPrard, Lyon ; ’ CHU Purpan, Toulouse ; k CHU, Lille; y Necker, Paris L’opsomyoclonie est un syndrome paraneoplasique rare cara&isC par d#es mouvements oculaires chaotiques multidirectionnels, des myoclonies et une ataxie cerebelleuse. Ce syndrome est associe avec des tumeurs vat%es (sein, poumons, ovaires) et chez l’enfant. le neuroblastome reste la tumeur la plus frkquemment retrouvee. Materiel et me’thode. Nous avons CtudiC 17 enfants pr&entant l’association d’un neuroblastome localis& et d’un syndrome opsomyoclonique, enregistres entre 1990 et 1997 dans les protocoles NB90 et NB94. L’objectif de ce travail est d’evaluer le devenir oncologique et neurologique de ces enfants. Resultats. L’age au diagnostic varie de 7 B 31 mois (m&Iiane: 18 mois). La d&e du syndrome opsomyoclonique avant le diagnostic de neuroblastome varie de 1 jour a 3 mois (mediane: 6 semaines). I1 existait une predominance de bas stades selon I’INSS: stade 1 dam quatre cas, stade 2A dans huit cas, stade 2B dam un cas, stade 3 darts quatte cas. La localisation tumorale ttait cervicale darts un cas, thomcique dam deux cas, ahdominale dans 13 cas et pelvienne darts un cas.