20e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 29—31 janvier 2016 dans 23 cas, sept cas sont en cours de traitement et nous déplorons 33 décès. Conclusion Nous insistons sur la diversité étiologique des troubles de ventilation qui est dominée par le carcinome bronchogénique et sur l’intérêt de la bronchoscopie dans le diagnostic positif. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.443 527
Apport de la fibroscopie bronchique dans la prise en charge du cancer bronchique. Service pneumologie CHU BEO Y. Benbetka 1,∗ , K. Khenouf 2 , A. Amrane 2 , A. Fissah 2 16-8307, Alger, Algérie 2 Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. Benbetka)
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Introduction La fibroscopie bronchique à visée diagnostique et thérapeutique a évolué considérablement dans la pratique courante des pneumologues. Méthodes Nous vous rapportant les résultats d’une étude rétrospective à partir des registres portant sur 454 fibroscopies colligées durant les années 2013—2015 au niveau du service de pneumologie du CHU de Bab el Oued et demandées chez des malades suspects de présenter un cancer bronchique primitif. Résultats Parmi les malades, 75,3 % étaient du sexe masculin avec sex-ratio à 3 et l’âge moyen étaient de 65 ans. Soixante-dix pour cent des endoscopies étaient faites à titres ambulatoires. Les indications et les présentations cliniques étaient dominées par des hémoptysies (10 %) et l’imagerie par les opacités typiques de néoplasies bronchiques (63 %) ou des troubles de la ventilation (5 %), plus rarement d’adénopathies médiastinales. La fibroscopie avait objectivé tous les aspects endoscopiques du cancer bronchique décrits dans la littérature. Des biopsies distales ont été réalisées dans le cas ou l’endoscopie était normale. Les incidents étaient rares dominés par l’hémoptysie et la détresse respiratoire avec un seul décès. Pour les postes opérés, 21 cas ont étaient contrôlés avec le diagnostic de 6 fistules dont trois ont été repris en chirurgie. Conclusion La pathologie tumorale pulmonaire suspectée initialement doit être confirmée histologiquement et suivie ultérieurement. La fibroscopie bronchique reste le premier moyen à utiliser dans ce sens. Les études d’évaluations des pratiques sont rares. Dans notre service, cet outil existe depuis plus de 30 ans et continue à contribuer dans la prise en charge du cancer bronchique mais l’introduction de nouvelle technique est devenue une nécessité. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Barlési F, Doddoli C. L’endoscopie bronchique pour le diagnostic de cancer : évaluation des pratiques. Rev Mal Respir 2006;23:4S17—4S26 [© 2006 SPLF]. Ninane V, Roche N. De bonnes pratiques en endoscopie : guide ou recommandations ? Rev Mal Respir 20074;24(10):1261—4. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.444 528
Particularité du corps étranger chez la femme marocaine N. Souki ∗ , H. Jabri , H. Moubachir , W. El Khattabi , H. Afif Service de pneumologie, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Souki)
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Introduction L’inhalation des corps étrangers est un phénomène qui varie avec l’âge. Elle est fréquente chez l’enfant et rare chez l’adulte. Dans notre pays, les femmes et les jeunes filles utilisent largement des épingles pour fixer leur foulard. Méthodes Nous rapportons une étude réalisée entre janvier 2007 et juillet 2015 portant sur 66 patientes. Résultats La moyenne d’âge a été de 19 ans. L’inhalation a été accidentelle dans tous les cas. Le syndrome de pénétration était retrouvé chez toutes les patientes, un syndrome bronchique dans 26 % des cas et une hémoptysie dans 28 % des cas. L’examen clinique a été sans particularité. La radiographie thoracique a objectivé le corps étranger sous forme d’une opacité linéaire radio-opaque localisée dans l’hémithorax gauche dans 56 % des cas. Huit patientes ont fait une expulsion spontanée. La bronchoscopie souple, réalisée chez les autres patientes, a permis de visualiser le corps étranger au niveau de la pyramide basale gauche dans 52 % des cas et dans la pyramide basale droite dans 40 % des cas. Le corps étranger n’a pas été visualisé dans 8 %. La bronchoscopie a retrouvé un corps étranger recouvert d’un granulome dans 48 % des cas. La manœuvre d’extraction par la bronchoscopie souple a réussi dans 94 % des cas. Le recours à la bronchoscopie rigide est indiqué dans un cas. Une thoracotomie est indiquée dans 5 % des cas. Conclusion à travers cette étude, les corps étrangers semblent également être l’apanage de l’adulte. L’épingle à foulard est un corps étranger particulier pour lequel une éducation sanitaire serait souhaitable pour prévenir son inhalation. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.445 529
Apport de l’endoscopie bronchique dans le diagnostic des affections broncho-pulmonaires au service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech F. Badri ∗ , H. Sajiai , H. Serhane , S. Ait Batahar , L. Amro CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F. Badri) Introduction La bronchoscopie est un examen indispensable dans la prise en charge de la majorité des affections bronchopulmonaires. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de janvier 2013 à juillet 2015 concernant toutes les bronchoscopies réalisées pendant cette période. Résultats Au total, 731 bronchoscopies ont été faites, la moyenne d’âge était de 56 ans, avec une prédominance masculine (76 % des cas), extrêmes de 11 à 92 ans. L’endoscopie est indiquée pour suspicion de carcinome bronchique dans 55 % des cas, pour bilan étiologique des pneumopathies infectieuses fébriles dans 22 %, pour bilan de pneumopathie interstitielle diffuse dans 14 %, pour suspicion de kyste hydatique dans 6 % des cas et pour inhalation de corps étranger dans 3 % des cas. L’endoscopie bronchique était pathologique dans 89 % des cas : une inflammation de la muqueuse bronchique dans 79 % des cas, des lésions fortement évocatrices de malignité dans 45 % des cas (bourgeon tumorale dans 23 % des cas, une sténose tumorale dans 14 % des cas, un épaississement des éperons dans 8 % des cas) des membranes hydatiques dans 3 % des cas. L’origine du saignement a pu être localisée dans 11 % des cas. L’aspect endoscopique est normal dans 11 % des cas. Le prélèvement du liquide d’aspiration bronchique pour cytodiagnostic et pour recherche de BK et d’aspergillus a été fait chez 94 % des patients. Un lavage broncho-alvéolaire a été fait dans 4 % des cas. La bronchoscopie a confirmé le diagnostic étiologique dans 81 % des cas.