A256
20e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 29—31 janvier 2016
Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective sur 100 dossiers de malades hospitalisés dans le service de pneumologie de l’EPH de Rouïba pour PNO sur 2 ans (juillet 2013—juillet 2015) dont 19 cas de PNO sont secondaires. Résultats Il s’agit de 3 femmes et 16 hommes, l’âge moyen est de 51 ans (extrêmes 28—74 ans), le tabagisme est de 78,94 % (15 hommes). Huit patients sont suivis des bronchopathie chroniques BPCO, 8 malades déjà traités pour tuberculose pulmonaire, 2 patients sont asthmatiques, un antécédent de dilatation des bronches, une aspergillose pulmonaire, et une embolie pulmonaire. L’hospitalisation était pour le premier épisode pour 14 cas, 2e épisode 4 cas, 1 cas pour le 3e épisode. La radiographie thoracique a confirmé le diagnostic pour tous les cas en montrant un PNO droit dans 10 cas (52,63 %), un PNO total dans 9 cas (47,36 %), des images évocatrices de l’étiologie dans 5 cas (26,31 %). La TDM est faite pour un seul cas de BPCO. Le traitement était le plus souvent un drainage pleural (84,21 %), 2 exsufflations, un malade a été traité chirurgicalement. L’évolution était favorable pour tous les patients. Conclusion Malgré son caractère souvent bénin, le PNO peut être à l’origine de détresse respiratoire et même de décès surtout quand il survient sur un poumon malade, ce qui nécessite une attention plus particulière. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.575 659
L’apport de la ponction-biopsie pleurale dans le diagnostic des pleurésies métastatiques A. Sebbar ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine Service de pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Sebbar) Introduction La ponction-biopsie pleurale est une biopsie percutanée à l’insu facilement réalisable en utilisant des trocarts de type Abrams ou Castelain. Le but de notre travail était d’étudier l’apport de la ponction-biopsie pleurale dans le diagnostic étiologique des pleurésies métastatiques. Méthodes Étude rétrospective portant sur 299 cas colligés, au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre 2003 et 2014. Résultats La moyenne d’âge était de 59 ans (20—90 ans), avec prédominance masculine dans 58,5 %. Un antécédent de néoplasme est retrouvé chez 38 % des patients. La douleur thoracique était le maître symptôme. Le syndrome d’épanchement liquidien était présent dans 100 % des cas, unilatéral dans 96 % des cas. L’imagerie thoracique a objectivé une opacité de type pleural isolée dans 70,5 % des cas, associée à des opacités parenchymateuses dans 12,5 %, à un élargissement médiastinal dans 14 % et à un syndrome interstitiel dans 8 % des cas. Tous les patients bénéficiaient d’une ponction-biopsie pleurale, qui avait pu confirmer le diagnostic de pleurésie métastatique dans 86 % des cas. Il s’agissait de métastases pleurales de carcinome bronchogénique dans 65 % des cas, du cancer de sein dans 17 % des cas, d’une détermination pleurale d’une hémopathie maligne dans 3,7 % des cas, du cancer de la prostate dans 3,3 %, de cancer digestif dans 1,7 %, du cancer du cavum dans 1 % des cas. Le cancer du rein, du col utérin et de la thyroïde sont retrouvés dans 0,7 % des cas chacun et le cancer de l’ovaire dans 0,3 % des cas. L’étiologie reste indéterminée dans 5,9 % des cas. Conclusion À travers notre étude, nous rappelons l’intérêt de la ponction-biopsie pleurale dans le diagnostic des pleurésies métastatiques. Dans notre contexte, elle nous a permis de faire le diagnostic étiologique dans 86 % des cas.
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.576 660
Pneumothorax du sujet jeune B. Benkirane ∗ , H. Moubachir , H. Jabri , W. Elkhattabi , H. Afif Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Benkirane) Introduction Le pneumothorax correspond à la survenue d’un épanchement aérien dans la cavité pleurale. Méthodes Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 97 jeunes patients hospitalisés au service des maladies respiratoires de l’hôpital 20-août 1953 pour un premier épisode de pneumothorax spontané entre janvier 2010 et juin 2015. Résultats Nous avons noté une prédominance masculine (97 %). La moyenne d’âge est de 25 ans. Le tabagisme a été noté dans 73 % des cas. Un antécédent de tuberculose pulmonaire a été retrouvé chez 15 patients. Les signes cliniques révélateurs sont dominés par la douleur thoracique présente dans (98 %), la dyspnée dans (75 %) et la toux dans (44 %). La radiographie thoracique a objectivé une hyperclarté sans trame vasculaire chez tous les patients, la TDM thoracique a montré un pneumothorax total dans 70 % des cas et partiel chez 30 % des cas. Le pneumothorax était droit dans 60 % des cas et bilatéral chez deux patients. Une exsufflation a été indiquée chez 46 patients, le drainage thoracique d’emblée chez 15 patients et après échec de l’exsufflation chez 20 patients, avec une médiane d’arrêt de bullage de 2 jours. Une abstention thérapeutique avec repos strict a été indiquée chez neuf patients. L’évolution est favorable chez 98 % des patients. Nous avons noté six cas de récidive homolatérale au bout d’un mois, chez cinq patients suivis pour BPCO et chez un patient tuberculeux, ayant évolué favorablement après drainage thoracique chez quatre patients, et un cas ayant évolué favorablement après une deuxième exsufflation. Conclusion Nous soulignons par ce travail que l’évolution est généralement favorable chez le sujet jeune quoique les récidives ne soient pas exceptionnelles. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.577 661
Expérience du service de pneumologie du CHU de Constantine dans la pris en charge du pneumothorax K. Tlili ∗ , M. Khelifi Touhami , H. Guettiche , W. Kechichou , M. Messadi Public, Constantine, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. Tlili) Introduction Devant la fréquence croissante du pneumothorax spontané ainsi que sa gravité, la conduite à tenir doit être édifiée devant l’urgence thérapeutique et à long terme. L’objectifde notre étude est de décrire les différents aspects épidémiologiques, radiocliniques et thérapeutiques du pneumothorax spontané, d’évaluer l’efficacité de l’exsufflation à l’aiguille et hiérarchiser les procédés thérapeutiques du plus au moins invasif. Méthodes Analyse rétrospective portant sur 177 patients hospitalisés au niveau du CHU de Constantine (Algérie) pour la prise en charge d’un pneumothorax spontané. Recenser les paramètres les plus significatifs de cette pathologie (âge, sexe, profil clinique et radiologique), la conduite à tenir et ses résultats.
20e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 29—31 janvier 2016 Résultats L’âge moyen des patients était de 38 ans (16—85 ans), avec une durée d’hospitalisation moyenne de 12 jours. Soixante-neuf pour cent étaient fumeurs avec une médiane de 21 paquets-année. On a retrouvé des antécédents de BPCO dans (4,5 %) des cas, d’emphysème dans (14 %) des cas, de fibrose pulmonaire dans (1,7 %) des cas, 1 seul cas d’asthme et dans 69,4 % des cas aucun antécédent n’a été retrouvé. La dyspnée a été retrouvée dans (50,3 %) des cas, la cyanose dans (2,25 %) des cas et 1 seul cas de pneumomédiastin. 88,1 % de pneumothorax complet, 11,9 % de pneumothorax incomplet et dans 1,7 % l’atteinte était bilatérale. On a relevé un taux de réussite de 6,66 % lors du repos strict, 78 % lors de l’exsufflation, 7,9 % drainés d’emblée et 4,5 % traités par chirurgie. Conclusion Le pneumothorax spontané primitif reste le plus fréquent, notre étude suggère que l’exsufflation est une attitude thérapeutique efficace, simple et peu invasive, permettant d’épargner un nombre important de drainages et de complications. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Henry M, Arnold T, Harvey J, Pleural Diseases Group, Standards of Care Committee, British Thoracic Society. BTS guidelines for the management of spontaneous pneumothorax. Thorax 2003;58(Suppl. 2):39—52. Baumann MH, Strange C, Heffner JE, Light R, Kirby TJ, Klein J, et al. Management of spontaneous pneumothorax: an American College of Chest Physicians Delphi consensus statement. Chest 2001;119:590—602. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.578 662
Le profil étiologique des pleurésies hémorragiques L. Qassimi ∗ , H. Jabri , W. El Khattabi , H. Afif Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Qassimi) Méthodes C’est une analyse rétrospective portant sur 91 cas colligés sur 5 ans entre janvier 2009 et juillet 2015 et relevant les principales étiologies des pleurésies hémorragiques. Résultats Les pleurésies hémorragiques représentent 20 % de l’ensemble des pleurésies hospitalisées. Il s’agit de 57 hommes et 34 femmes. La moyenne d’âge est de 59 ans. Dix patients sont traités pour tuberculose pulmonaire et 30 pour néoplasie thoracique et extra-thoracique. Le tabagisme actif est trouvé dans 39 % des cas. La dyspnée est notée dans 94 % des cas et la douleur thoracique dans 74 % des cas. La radiographie thoracique a montré une opacité de type pleural unilatérale dans 95 % des cas, bilatérale dans 5 % des cas. Le diagnostic étiologique est obtenu par la ponctionbiopsie pleurale dans 53 % des cas, par la thoracoscopie dans trois cas et par la biopsie d’un autre site dans 10 cas. La bronchoscopie a confirmé le diagnostic du cancer bronchique dans 30 cas. La pleurésie est métastatique dans 62 % des cas, avec une origine pulmonaire dans 30 cas, prostatique dans 5 cas, mammaire, ovarienne, thyroïdienne, et digestive dans 3 cas chacune. Le primitif n’est pas trouvé chez 7 patients. La tuberculose pleurale occupe la deuxième position. Conclusion Notre étude confirme les données de la littérature qui place la pathologie maligne en tête des étiologies des pleurésies hémorragiques, suivie de la tuberculose dans notre contexte et insiste sur l’importance de la thoracoscopie dans le diagnostic étiologique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.579
A257
663
Profil des pleurésies à liquide clair : à propos de 100 cas J. El Ghoul Service de pneumologie, Médenine, Tunisie Adresse e-mail :
[email protected] Introduction La pleurésie à liquide clair (PLC) constitue un motif relativement fréquent de consultation en pneumologie. Les étiologies sont multiples, dont l’exploration oriente la prise en charge thérapeutique. Méthodes Étude rétrospective, conduite au service de pneumologie de l’hôpital régional de Médenine, portant sur 100 patients hospitalisés pour exploration d’une pleurésie entre janvier 2013 et juillet 2015. Résultats L’étude porte sur 57 hommes et 43 femmes d’âge moyen égal à 56,4 ans. Cinq patients avaient des antécédents personnels de néoplasie du sein (2 cas), carcinome épidermoïde de la langue (1 cas), cirrhose du foie (1 cas) et cardiomyopathie dilatée (1 cas). Les symptômes étaient dominés par la dyspnée et la douleur thoracique respectivement dans 80 % et 71,6 % des cas. Tous les patients avaient eu une ponction pleurale, ramenant du liquide jaune citrin (55 % des cas), séro-hématique (30 % des cas) et trouble (15 % des cas). La pleurésie était de nature trans-sudative dans 20 % des cas. Dans les autres cas, l’étude cytologique du liquide pleural révélait une prédominance lymphocytaire (44 %), une formule panachée (39 %) et une prédominance des neutrophiles (16 %). Une pleurésie à éosinophiles était notée chez un patient. Soixante-trois patients ont bénéficié d’une biopsie pleurale à l’aiguille contribuant au diagnostic étiologique dans 50 cas, soit une rentabilité de 79,3 %. Le recours à la thoracoscopie était indiqué chez cinq patients. Le diagnostic était présomptif dans huit cas. Le profil étiologique était comme suit : pleurésie néoplasique (33 %), tuberculose pleurale (28 %), insuffisance cardiaque et hépatique (20 %), pleurésie para-pneumonique (12 %), embolie pulmonaire (4 %), Syndrome de Churg-Strauss (1 %). L’étiologie était indéterminée dans deux cas. Conclusion Il ressort de notre étude que l’évolution des étiologies des PLC dans notre région s’est relativement modifiée avec une nette augmentation des étiologies néoplasiques au dépens de la tuberculose pleurale, auparavant était la plus fréquente. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de lien d’intérêts http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.580 664
Pleurodèse à l’iodopovidone à travers un drain thoracique dans le traitement du pneumothorax A. Ben Mansour ∗ , H. Daghfous , S. Ben Saad , M. Ben Khelifa , F. Tritar Service de pneumologie « c », Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : benmansour
[email protected] (A. Ben Mansour) Introduction La pleurodése à travers le drain thoracique, technique largement validée dans le traitement palliative des pleurésies néoplasiques, est peu développée dans le traitement du pneumothorax. But Préciser les indications de la pleurodèse à l’iodopovidone administré par drain thoracique dans le traitement du pneumothorax et évaluer son efficacité par rapport à la thoracoscopie. Méthodes Étude rétrospective descriptive et comparative de dossiers de patients hospitalisés pour pneumothorax et répartis en 2 groupes, G1 : pleurodèse à l’iodopovidone 3 jours de suite à travers le drain thoracique (n = 7) et G2 : pleurodèse par thoracoscopie chirurgicale (n = 22).