Les caractéristiques du cancer bronchique primitif chez la femme observées dans un service de pneumologie d’Alger

Les caractéristiques du cancer bronchique primitif chez la femme observées dans un service de pneumologie d’Alger

A82 17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013 d Hôpital du Bocage, Dijon, France Hôpital Be...

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17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

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Hôpital du Bocage, Dijon, France Hôpital Beauregard, Thionville, France f CHG Louis-Pasteur, Colmar, France g CH Bretagne-Sud, Lorient, France h Institut Jean-Godinot, Reims, France i CHLS Jules-Courmont, Pierre-Bénite, France j CH, Villefranche-sur-Saône, France k CHU, Clermont-Ferrand, France l Eli Lilly, France m Eli Lilly, Pays-Bas n Eli Lilly, Autriche o Nacerddine, France p CHU, Grenoble, France e

Méthode.— FRAME est une étude observationnelle sur la survie des patients (pts) CBNPC avancé après L1 par doublet à base de platine. Cette analyse de la cohorte franc ¸aise répond aux objectifs secondaires visant à définir les pratiques de prise en charge en L1, l’importance du sous-type histologique et des biomarqueurs dans le choix thérapeutique. Résultats.— Mille cinq cent soixante-sept pts ont été inclus (2009—2011) dans 11 pays d’Europe dont 440 en France (FR). L’analyse de la cohorte FR révèle une prédominance de caucasiens et de fumeurs (88,4 %). Âge médian 62 ans (33—87), femmes 21,1 %, stade IV 78,9 % et PS0-1 78 %. Un diagnostic histologique est obtenu pour 92,3 % des pts et cytologique pour 7,7 %. Pour 6,8 % des pts, le diagnostic final n’est pas spécifié (NOS) dû à l’infaisabilité technique 73,3 % ou « n’influence pas le traitement » 26,7 %. Dans 72,5 % des cas, au moins un marqueur IHC est utilisé. EGFR ou d’autres marqueurs prédictifs ont été analysés chez 29,1 % des pts. EGFR est muté chez 4,2 % des 166 pts testés. La L1 comporte du platine et Pem 44,8 %, Taxanes 28,9 %, Gem 12,5 %, Vino 12,5 % ou autres 1,4 %. Parmi les pts traités par Pem, 99,5 % et 97,9 % par Beva présentent un CBNPC non épidermoïde. Une thérapie ciblée concomitante (exclusivement Beva, n = 47) est administrée dans 10,7 % des cas. Les facteurs décisifs pour le choix de L1 sont le diagnostic histologique/cytologique 81,8 %, le PS 62,5 % et l’âge 58,2 %. Conclusion.— Un taux élevé de diagnostic histologique est obtenu pour la cohorte FR, c’est le facteur le plus associé au choix de L1. Une analyse en IHC et des biomarqueurs a été effectuée en routine dans respectivement 72,5 % et 29,1 % des cas. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.265 240

Évaluation de la qualité de vie des malades cancéreux pris en charge dans un service de pneumophtisiologie d’Alger L. Baough , H. Benelfkir , D. Mekidèche , A. Kheliouen , N. Zidouni CHU Béni-Messous, Alger, Algérie La qualité de vie est définie comme « la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeur dans lequel il vit en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes, englobant de manière complexe la santé physique et son état psychologique. . . ». Patients et méthodes.— Enquête descriptive sur l’état psychologique et physique des malades hospitalisés pour cancer bronchique. Instruments de mesure : — échelle Hospital Anxiety and Depression ; — échelle de l’évaluation analogique de la douleur. Quarante-sept malades atteints de cancer bronchique ont été colligés. Évaluation faite avant et après les cures séquentielles de chimiothérapie.

Résultats.— Diminution de la douleur de 30 %, de l’anxiété de 33 %, de la dépression de 17 %, l’estime de soi de 10 % et de l’angoisse de mort de 5 %. Augmentation de 21 % de la répercussion de la maladie sur la vie sociale et familiale. Quatre-vingt-cinq pour cent des cas sont conscients de la gravité de la maladie. Conclusion.— La qualité de vie peut être influencée par des facteurs émotionnels. La détresse émotionnelle fluctue avec un pic symptomatique au moment de l’annonce du diagnostic. L’accompagnement psychologique du malade et de sa famille durant le traitement oncologique et la confiance placée par ces malades pour le traitement ont joué un rôle important dans la diminution de la détresse émotionnelle du patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.266 241

La prise en charge des cancers bronchiques primitifs : expérience du service de pneumologie à l’HMIMV de Rabat S. Aniked , N. Amangar , S. Ebongue , I. Rhorfi , A. Abid , K. Alaoui Tahiri Service de pneumologie, HMIMV, Rabat, Maroc Le cancer bronchique représente la première cause de mortalité par cancer chez l’homme malgré les avancées thérapeutiques dans le domaine d’oncologie thoracique. Il s’agit d’une étude rétrospective intéressant les patients hospitalisés au service de pneumologie à l’HMIMV de Rabat pour prise en charge d’un cancer bronchique durant la période étalée entre janvier 2011 et mars 2012. Quatre-vingt-six patients sont colligés durant cette période, on note une prédominance masculine avec 84 hommes, l’âge moyen est de 56 ans (43—74 ans). Le tabagisme est retrouvé chez 94,5 % des cas. La confirmation histologique est obtenue par la fibroscopie bronchique dans 46,5 % des cas, par la ponction biopsie transpariétale dans 19,5 % des cas, par la thoracotomie dans 12,5 % des cas, et par la biopsie d’un site métastatique dans 21,5 % des cas. L’adénocarcinome bronchique représentait 80,5 % des cas, suivi par le carcinome épidermoide dans 12 % des cas, le carcinome bronchique à petites cellules (CBPC) n’est présent que chez 7 % des cas. Pour les patients atteints de CBNPC : les stades métastatiques représentent 92,8 % des cas dont 76 % sont traités par une chimiothérapie et 24 % par un traitement symptomatique. Sept patients, soit 8,14 % des cas, ont bénéficié d’un traitement chirurgical suivi d’une chimiothérapie adjuvante. Pour les patients atteints de CBPC : ils sont tous classés diffus, et sont traités par chimiothérapie. La médiane de survie est de huit mois pur les patients non opérés, et 22 mois pour les patients opérés. À travers ce travail, nous insistons sur le retard diagnostique et sur la fréquence élevée des stades avancés des cancers bronchiques. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.267 242

Les caractéristiques du cancer bronchique primitif chez la femme observées dans un service de pneumologie d’Alger

Affiches scientifiques D. Mekideche Service de pneumophtisiologie, CHU Beni Messous, Alger, Algérie En l’état actuel de la morbidité du cancer bronchique, le trait le plus significatif réside dans l’augmentation exponentielle de l’incidence de ce cancer chez la femme. Les particularités de cette entité nosologique retrouvent un âge relativement peu avancé et une absence d’intoxication tabagique ou d’exposition à la fumée secondaire. Les mécanismes pathologiques tentant d’expliquer cette nouvelle charge de morbidité ne sont pas encore bien définis hormis le constat de l’augmentation de fréquence de l’adénocarcinome. Nous rapportons dans ce travail réalisé durant l’année 2010—2011, dans un service de pneumologie d’Alger l’existence de 24 cas de cancers bronchiques primitifs chez des femmes répondant à la nosologie des caractères cités précédemment. La morbidité hospitalière du cancer bronchique est de 07 % des cas hospitalisés en pneumologie. Parmi ces cas de cancer 22 % sont retrouvés chez la femme. L’âge moyen des femmes est de 63 ans. Aucune femme ne fume. L’épanchement liquidien est le motif d’hospitalisation le plus fréquent. Le diagnostic histologique est revenu en faveur d’un adénocarcinome bronchique dont 18 cas. Vingt-trois malades sont au stade IV et ont bénéficié d’une chimiothérapie palliative oncologique. L’évolution est jugée favorable à un an pour près de la moitié des malades. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.268 243

Les sarcomes thoraciques : à propos de 11 cas F. Sahnoun , A. El Moussaoui , M. El Biaze , M. Serraj , B. Amara , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Les sarcomes thoraciques sont des tumeurs rares du tissu conjonctif. Nous rapportons 11 cas colligés au service de pneumologie du CHU Hassan II de Fès de janvier 2009 à juillet 2012. L’âge moyen est de 36 ans. Il s’agit de quatre hommes et sept femmes. Le tabagisme est noté dans trois cas, l’antécédent de leiomyosarcome utérin et de chondrosarcome de la cuisse (un cas chacun). La symptomatologie clinique est dominée par la douleur thoracique et la dyspnée (tous les cas) et l’hémoptysie (un cas). L’examen clinique trouve : masse latéro-sternale (deux cas), tuméfaction de la jambe, masse de la cuisse et masse du grand dorsal (un cas chacun). L’imagerie thoracique note : processus tissulaire pariétal (quatre cas), processus pleural avec une pleurésie et un processus pulmonaire parenchymateux (trois cas chacun) et une pleurésie isolée (un cas). La bronchoscopie est réalisée chez quatre patients et montre un aspect de compression extrinsèque (deux cas), un aspect de bourgeonnement de la carène et un aspect rétréci des segmentaires (un cas chacun). Le diagnostic positif est retenu par biopsie : transpariétale (quatre cas), scanno-guidée (trois cas), pleurale (deux cas), et biopsie d’une masse musculaire et chirurgie (un cas chacune). On note sept sarcomes primitifs : tumeur d’Askin, synovialosarcome pleural (deux cas chacun), ostéosarcome, sarcome d’Ewing et rhabdomyosarcome (un cas chacun), et quatre sarcomes secondaires : leiomyosarcome, chondrosarcome et sarcome d’Ewing (un cas chacun). Le traitement est chirurgical avec une radiothérapie post opératoire (deux cas) et une chimiothérapie (sept cas). L’évolution est fatale dans quatre cas. Les sarcomes thoraciques sont rares, de mauvais pronostic et d’évolution souvent fatale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.269

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Chirurgie de la myasthénie avec ou sans thymome : étude rétrospective de 43 cas M.M. El Hammoumi , A. Arsalane , F. El Oueriachi , A. Traibi , E.H. Kabiri Service de chirurgie thoracique, hôpital Militaire, Rabat, Maroc La thymectomie est un des volets thérapeutiques de la myasthénie. Nous rapportons une étude rétrospective sur une période de dix ans (2002-2011), sur 43 patients : 28 femmes et 15 hommes avec un âge moyen de 39,3 ans (16 ans—68 ans). Le diagnostic de la myasthénie a été confirmé par l’association d’arguments cliniques, électromyographiques et la présence des anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine. Le traitement médical a été instauré par les anticholinestérasiques chez tous les patients, les corticoïdes chez 25 cas et dans trois cas une plasmaphérèse. La tomodensitométrie a objectivé une masse thymique dans 14 cas, une hypertrophie isolée du thymus dans huit cas (18,6 %) et elle a été normale dans 21 cas. La voie d’abord a été une sternotomie médiane totale (n = 32 cas), une cervicotomie (n = 2), une cervico-manubriotomie (n = 1), une manubriotomie (n = 3) et une thoracotomie postéro-latérale dans cinq cas (thymome latéralisé). Tous les patients ont subit une thymectomie totale associée ou non à une thymomectomie. Tous les patients ont séjourné en réanimation au moins pendant 24 heures maximum six jours. Les suites opératoires ont été marquées par une crise myasthénique (n = 2) et une insuffisance respiratoire (n = 3) avec évolution favorable. L’évolution à court et à moyen terme a été marquée par une rémission complète dans 14 cas, une rémission partielle dans 11 cas, une stabilisation de la myasthénie (16 cas) et une aggravation chez deux patients. La thymectomie permet certes une amélioration clinique et une diminution des poussées myasthéniques. Un suivi prolongé permettra de confirmer le bénéfice de la thymectomie seule ou associée aux traitements habituels en cas de myasthénie généralisée avec ou sans thymome. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.270 245

Les cancers bronchopulmonaires chez les patients âgés de plus de 65 ans. Étude comparative avec les sujets jeunes de moins de 50 ans S. Nejjari , L. Nfissi , F.Z. Elotmani , B. Amara , M. Serraj , M. Elbiaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Introduction.— Le cancer bronchique primitif (KBP), première cause de mortalité par cancer, atteint essentiellement le sujet âgé, néanmoins il reste assez fréquent chez le sujet jeune. But.— Préciser les particularités du KBP du sujet âgé comparé au sujet jeune. Patients et méthodes.— Nous proposons une étude rétrospective incluant 170 cas de KBH confirmés histologiquement sur une période allant de janvier 2009 à juillet 2011. Nous les avons répartis en deux groupes : — groupe A : sujets jeunes de moins de 50 ans : 45cas ; — groupe B : sujets âgés de plus de 65 ans : 48 cas. Résultats.— L’âge moyen est de 46 ans [32—50] chez le groupe A contre 71 ans [65—86] chez le groupe B. Le sexe masculin représente 56 % des cas dans le groupe A versus (vs) 73 % des cas dans le groupe B. Le tabagisme est retrouvé respectivement dans 24 cas et 28 cas chez le groupe A et chez le groupe B. La douleur thoracique est retrouvée dans 35 cas dans le groupe A vs 29 cas dans le groupe B. L’hémoptysie est présente dans 36 % dans le groupe A contre 38 % chez le groupe B. Le score OMS est à 3 et/ou 4 dans dix cas vs 11 cas. L’adénocarcinome est retrouvé dans 62 % vs 54 %, le carcinome épi-