Apport de l’écho-repérage pour la ponction des fistules artério-veineuses d’accès difficile en hémodialyse

Apport de l’écho-repérage pour la ponction des fistules artério-veineuses d’accès difficile en hémodialyse

Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 13 (2017) 311–343 ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Dailami) Introdu...

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Posters : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 13 (2017) 311–343 ∗

Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Dailami)

Introduction Les séances d’hémodialyse nécessitent la présence d’une voie d’abord vasculaire dont on site les cathéters temporaires (KTT). Ces KTT ne sont pas dénués de complications notamment vasculaires. Le but de notre travail est d’étudier sur une année les complications vasculaires survenues dans notre formation. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective sur 12 mois, réalisée dans le service de néphrologie. Nous avons inclus tous les patients porteurs d’une complication vasculaire secondaire à un KTT. La complication vasculaire était définie par la présence d’une thrombose veineuse profonde (TVP), d’un hématome, d’un saignement extériorisé (SE) avec KTT en place ou d’une fistule artério-veineuse (FAV). Résultats Nous avons colligé 21 complications vasculaires sur 483 KTT posés, soit une fréquence de 4,35 %. L’âge moyen est de 47 ± 12 ans avec un sexe ratio à 0,24. Les complications étaient, par ordre décroissant, les TVP (57,14 %), hématomes (28,57 %), les SE (9,52 %) et les FAV (4,7 %). Elles ont été diagnostiquées par l’échographie des parties molles dans 14,28 % des cas, et par une écho-doppler dans 76,19 % des cas. Au total, 66 % étaient en insuffisance rénale chronique et 33 % en insuffisance rénale aiguë. L’évolution était favorable chez 100 % de nos patients avec un traitement médical pour 66,66 % des cas, chirurgical pour 14,28 % des cas et une surveillance armée dans 19,04 % des cas. Discussion Les complications vasculaires des KTT sont moins fréquentes que celles infectieuses. Elles nécessitent un diagnostic et une prise en charge précoce et adaptée afin d’éviter l’engagement du pronostic vital et fonctionnel. Conclusion La pose de KTT est un geste quotidien mais non dénué de problème. Cette étude nous permet de mettre le doigt sur une complication importante de ces KTT. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2017.08.104 PM.D06

Apport de l’écho-repérage pour la ponction des fistules artério-veineuses d’accès difficile en hémodialyse A. Khanoussi 1,∗ , M. Sacquepee 2 , K. Thomas 3 , W. Fadili 1 , I. Laouad 1 , M. Amirou 3 1 Service néphrologie, CHU Mohammed VI Marrakech, Marrakech, Maroc 2 Service de néphrologie–hémodialyse, centre hospitalier de Rodez, Rodez, France 3 Néphrologie–hémodialyse, hôpital Jacques-Puel, Rodez, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Khanoussi) Introduction La ponction des fistules artério-veineuses chez les hémodialysés chroniques est une source de difficulté même pour des infirmiers expérimentés en dialyse. L’objectif de cette étude est de comparer le taux d’échec de ponction des fistules dites difficiles par la technique usuelle et après l’écho-repérage. Patients et méthodes Cette étude monocentrique prospective observationnelle a été réalisée au sein d’une unité d’hémodialyse pendant 16 semaines, en deux phases successives espacées d’un temps dédié à la formation des infirmiers à l’écho-repérage de la ponction : 36 hémodialysés (528 séances d’HD) sans écho-repérage puis 37 patients soit 546 séances précédées d’écho-repérage pour les fistules dites difficiles (fistule profonde, présence d’hématome, cordon veineux fin et en cas d’échec de la 1re tentative) ont contribué à l’évaluation.

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Résultats En utilisant l’écho-repérage pour la ponction des fistules difficiles, nous avons obtenu un taux de réussite plus élevé (97,2 % vs 22,2 %, p < 0,001) de la 1re tentative de ponction. Ce bénéfice ne s’applique qu’au groupe « FAV difficile », pour lesquels le taux de 1re ponction réussie après écho-repérage atteint le taux de réussite pour les fistules non-difficiles (95–96 %). En cas d’échec de la 1r e tentative de ponction on a moins de ponctions compliquées (2 % vs 64,4 %, p < 0,001), moins de séance de dialyse avec une seule aiguille (14 % vs 70 %, p < 0,001), moins d’appel au médecin néphrologue (50 % vs 90 %, p < 0,001) et moins de changement d’IDE (4,8 % vs 78,9 %, p < 0,001). Discussion Quant aux ponctions des fistules artério-veineuses, il n’existe à notre connaissance que trois études qui ont été menées pour tester l’utilité de l’échographie pour leur canulation. La troisième étude qui est la seule publiée randomisée toute récente a comparé la ponction habituelle de FAV récemment créée à la ponction échoguidée. Dans cette étude, le taux de succès de la ponction n’était pas différent dans les deux groupes. Conclusion Ce travail monocentrique montre pour la première fois l’intérêt de cette approche pour la canulation efficace des FAV de patients hémodialysés réputés difficiles à canuler. Une évaluation multicentrique est nécessaire pour valider cette approche prometteuse. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2017.08.105 PM.D07

Facteurs de risque de complications d’abord vasculaire en hémodialyse (données du registre de Sfax) N. Dammak 1,∗ , H. Chaker 1 , H. Mahfoudh 1 , Z. Dorra 1 , M. Manel 1 , F. Jarraya 1 , S. Masmoudi 2 , K. Kammoun 1 , J. Hachicha 1 1 Unité de pathologie rénale ur12es14, service de néphrologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie 2 Service de chirurgie cardiovasculaire, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Dammak) Introduction Les complications d’accès vasculaire sont fréquentes chez les dialysés. L’identification des facteurs de risque (FDR) tend à minimiser ces complications afin d’améliorer la longévité de ces abords. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 771 patients hémodialysés chroniques de la région de Sfax (Tunisie). Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques (antécédents, néphropathie initiale, ancienneté en HD) et les données relatives à l’abord vasculaire (nombre, type et complications). L’étude statistique a été réalisée par le logiciel SPSS 20. Le seuil de significativité a été fixé à un p < 0,05. Résultats L’âge moyen était de 58 ± 15,8 ans. Le sex-ratio était de1,2. La néphropathie initiale était indéterminée dans 35 % des cas et diabétique dans 17,8 % des cas. L’ancienneté moyenne en HD était de 6,7 ± 6,3 ans. L’hypertension artérielle était retrouvée chez 57,7 % des cas et le diabète dans 25 % des cas. Le nombre d’abords vasculaires était variable. Il s’agit de l’unique abord dans 63 % des patients, 2 abords chez 14 % des patients et 3 abords ou plus chez 23 % des patients. La fistule artério-veineuse native était le type d’abord le plus prépondérant (95 % des cas), suivie du Gortex dans 3 % et du cathéter de Canaud dans 2 % des cas. Les complications ont été observées dans 37 % des cas. Parmi ces complications, les thromboses ont été retrouvées dans 60 % des cas, les sténoses dans 24 % des cas, l’infection dans seulement 3 % des cas. L’ancienneté en HD et le diabète étaient associés à un risque plus élevé de complications (p respectifs de 0,03 ; 0,05). Discussion La morbi-mortalité liée aux abords vasculaires en hémodialyse est importante. Dans notre cohorte, ces complications