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Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 282–319
la prescription, d’en assurer le suivi. En outre, le fer IV semble entretenir le syndrome inflammatoire, majorant donc la carence fonctionnelle et le risque d’effets secondaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.234 AD041
Hémodialyse pédiatrique : expérience du service de néphrologie du CHU Mohammed-VI de Marrakech Z. El Ghali , W. Fadili , I. Laouad Néphrologie- hémodialyse- transplantation rénale, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc Introduction.– L’hémodialyse pédiatrique a connu d’énormes progrès. Cependant, elle reste confrontée dans notre contexte à de nombreux obstacles qui la rendent de réalisation délicate. L’objectif de ce travail était de décrire notre expérience en termes d’hémodialyse pédiatrique et de mettre le point sur les obstacles et difficultés liés à sa réalisation. Patients et méthodes.– C’est une étude rétrospective portant sur l’analyse des dossiers des enfants admis au centre d’hémodialyse du service de néphrologie du CHU Mohammed VI entre juin 2009 et mars 2012. Résultats.– Il s’agit de 20 enfants dont l’âge moyen était de 11,9 ± 2,13 ans, 55 % étaient de sexe masculin. 14 enfants étaient admis en hémodialyse pour IRC et 6 pour IRA. Les principales étiologies de l’IRC étaient : syndrome néphrotique corticorésistant (2 cas), GNEC (2 cas), VUP (1 cas), pyélonéphrite chronique (1 cas), lithiase rénale bilatérale (1 cas), polykystose rénale autosomique récessive (1 cas) et néphropathie indéterminée (6 cas). Les causes de l’IRA étaient : SHU (1 cas), GNEC (1 cas), néphropathie à Ig A (1 cas), syndrome de lyse tumorale (1 cas), obstructive chez un patient présentant un syndrome de Reckling Hausen avec multiples neurofibromes abdominopelviens et d’origine indéterminée chez une malade présentant un tableau de GNA d’évolution atypique décédée avant la PBR. L’abord vasculaire initial était un cathéter fémoral droit chez 19 malades et jugulaire chez un seul enfant puis une FAV radiale gauche était confectionnée chez tous les patients chroniques. Les principales complications observées en perdialyse étaient : hypotension 45 %, vomissements 30 %, céphalées 20 %, convulsions 20 %, HTA 10 %, tachycardie 5 %, détresse respiratoire avec troubles neurologiques 5 %. L’évolution était marquée par une bonne tolérance de la dialyse avec récupération totale chez 5 patients en IRA. Deux malades sont décédés. Discussion et conclusion.– Malgré les efforts déployés par le service, le manque de moyens économiques et de matériel à usage pédiatrique s’oppose à une prise en charge de qualité de ses enfants. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.235 AD042
Apport de l’examen ophtalmologique chez l’hémodialysé chronique Z. El Ghali a , G. Hbali a , S. Elaadraoui b , M. Lisri c , W. Fadili a , I. Hajji b , T. Baha Ali b , A. Moutaouakil b , I. Laouad a a Néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc b Ophtalmologie, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc c Cabinet de néphrologie - hémodialyse, Marrakech, Maroc Introduction.– Le suivi du patient hémodialysé fait appel à des examens cliniques et paracliniques effectués à des intervalles réguliers afin de détecter d’éventuelles complications. Cependant, l’examen ophtalmologique est rarement pratiqué en routine. L’objectif de notre étude est d’évaluer les lésions oculaires retrouvées à l’examen ophtalmologique chez les patients hémodialysés chroniques.
Patients et méthodes.– C’est une étude transversale ayant inclus 42 patients hémodialysés chroniques. Nous avons analysé le sexe, l’âge, l’antécédent de diabète, la durée en hémodialyse, la dose de dialyse, la tension artérielle et les lésions oculaires. Résultats.– Parmi nos malades, 52,4 % étaient de sexe féminin. L’âge moyen était de 46,1 ± 11,6 ans. La durée moyenne en hémodialyse était de 9 ± 4,5 ans. Treize de nos patients étaient hypertendus et 4 étaient diabétiques. Seulement 19 patients avaient une dose de dialyse correcte. L’acuité visuelle de loin corrigée était < 1/10 dans 15,4 %, entre 1/10 et 5/10 dans 46,9 % et > 5/10 dans 37,7 % des cas. Les principales lésions retrouvées étaient : calcifications palpébrales (4,8 %), hypertonie oculaire (2,1 %), calcifications conjonctivales (46,5 %), hyperhémie conjonctivale (54,6 %), lésions ptérygoïdes (15,5 %), dystrophie cornéenne (4,8 %) et cataracte (32,5 %). Le fond d’œil a révélé une atrophie chorio-rétinienne chez 19,3 %, une atrophie péripapillaire chez 8,4 %, un vitré filamenteux chez 1,2 %, un décollement de rétine temporale chez 1,2 %, une membrane fibro-vasculaire péripapillaire chez 2,4 % des cas, une excavation papillaire profonde chez 2,4 % et une maculopathie chez 3,6 % des patients. Discussion et conclusion.– Les lésions oculaires sont fréquentes chez les hémodialysés chroniques et justifient donc la réalisation d’un examen ophtalmologique de dépistage afin d’éviter des complications graves pouvant aller jusqu’à la cécité. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.236 AD043
Évaluation de la qualité de vie des hémodialysés H. Ghezaiel a , A. Belarbia b , D. Zellama b , S. Bannour b , I. Bougmiza c , S. Amor b , Y. Guedri b , W. Sahtout b , S. Mrabet b , A. Azzabie b , F. Sabri b , A. Achour b a Néphrologie dialyse et transplantation, CHU Sahloul Sousse, Sousse, Tunisie b Néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Sahloul Sousse, Sousse, Tunisie c Médecine communitaire, hôpital Farhat-Hached - Sousse, Sousse, Tunisie Introduction.– L’hémodialyse a transformé le cours évolutif de l’IRC terminale, en améliorant l’espérance de vie des patients mais elle représente une contrainte lourde et un bouleversement de l’univers du patient. L’étude de la qualité de vie s’impose alors, afin d’évaluer l’impact de la maladie sur la vie quotidienne du dialysé avec ses différentes dimensions somatiques, psychologique et sociale. L’objectif de cette étude était d’évaluer la qualité de vie des hémodialysés de Sousse en 2012. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude descriptive transversale réalisée dans 3 centres d’hémodialyses sur une période de 3 mois auprès de 120 patients. La mesure de la qualité de vie des patients a été réalisée à l’aide de l’instrument de mesure KDQOL-SF. Discussion et conclusion.– Le score global moyen était à 50,78 comparativement à la valeur seuil 66,7 % au-dessous de laquelle la qualité de vie a été jugée mauvaise. L’analyse des différentes composantes de la KDQOL-SF a montré une altération de la qualité de vie affectant surtout la composante physique. Les scores étaient de 42,56 pour la composante physique, de 45,7 pour la composante mentale et de 57 pour la composante sociale. Nos résultats confirment l’altération de la qualité de vie des patients dialysés. La prise en charge doit être renforcée, en se basant sur un projet éducatif tenant non seulement des plaintes physiques mais des conditions psychologiques et sociales des patients en hémodialyse. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.237