118 Résultats.— Le LIA est retrouvé dans 9 cas avec une insertion de type I dans 6 cas, une insertion de type II dans 3 cas (33,3 % des cas). Sa longueur moyenne est de 31,2 mm (25—45 mm). La distance moyenne entre le LIA et le pied du LCA est de 12 mm (11—15 mm). En IRM, le LIA est retrouvé dans 34 cas (82,9 %) : 4 ruptures du LIA sont mise en évidence (9,75 %). Lorsque le LIA est intact, nous observons 14 lésions méniscales ; lorsque le LIA est rompu, nous observons 3 ruptures méniscales associées (75 % des cas). Conclusion.— Notre étude, tant anatomique qu’IRM, démontre que le LIA est présent dans plus de 80 % des cas avec une insertion de type I prédominante. Cette étude permet également de préciser les fonctions de ce LIA : une fonction passive de stabilisation de la corne antérieure du ménisque médial et une fonction active d’attraction des ménisques vers l’avant lors de l’extension active du genou. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.089 3 Bases anatomiques de la compression du nerf ulnaire au coude B. Galissier, S. Durand-Fontanier, C. Mabit, D. Valleix Laboratoire d’anatomie, faculté de Médecine de Limoges, 2, rue du Dr-Marcland, 87025 Limoges, France But de l’étude.— Cette étude réalise une description anatomique des différents sites potentiels de compression du nerf ulnaire au coude et de leurs variations. Matériel et méthodes.— Quatorze coudes de sept sujets anatomiques (cinq femmes et deux hommes) ont été disséqués. De proximal à distal, nous avons répertorié les éléments compressifs pour le nerf ulnaire, leurs dimensions et leur variation. Résultats.— Les sites de compression potentiels sont représentés par : • l’arcade de Struthers : tendue entre le septum intermusculaire médial et le triceps brachial est systématiquement retrouvée à, en moyenne, 8,6 cm de l’épicondyle médial ; • le ligament épitrochléo-olécranien : retrouvé sous trois formes différentes. Type Ia : fin et long (3,9 cm de long en moyenne) ; retrouvé dans 28,5 % des cas. Type Ib : épais et court (1,57 cm de long en moyenne) ; retrouvé dans 57 % des cas. Il apparaît compressif en flexion. Type 0 : absent dans 14,5 % des cas ; • l’arcade d’Osborne : systématiquement présente elle mesure en moyenne 2,06 cm [2-2,2] ; • l’arcade profonde des épicondyliens médiaux (AmadioBeckenbaugh): retrouvée sur 100 % des coudes, elle présente d’importante variation de longueur en moyenne 7,6 cm [4-16,1]. Conclusions.— Dans le cadre d’un syndrome de compression du nerf ulnaire au coude la réalisation d’une décompression chirurgicale du nerf doit prendre en compte ces quatre sites. Si un geste de transposition y est associé, l’arcade de Struthers et l’aponévrose profonde des épicondyliens médiaux, formations souvent décrites comme non
Communications orales compressives peuvent alors le devenir : leur non prise en compte peut être source d’échec thérapeutique. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.090 4 Moyens de stabilité métacarpienne
de
l’articulation
trapézo-
M. Le Corre, A. Hamel, S. Lagier, Y. Blin, R. Robert, J. Le Borgne, J.-M. Rogez Laboratoire d’anatomie, faculté de médecine de Nantes, 1, rue Gaston-Veil, 44092 Nantes, France But de l’étude.— Décrire les moyens de stabilité osseuse, ligamentaire et musculaire de l’articulation trapézométacarpienne ainsi que leurs rôles dans le mouvement d’opposition essentiel à la préhension. Matériel et méthodes.— Dissections de 5 sujets, centrées sur l’éminence thénar abordée par une incision longitudinale suivant l’axe médian de la main. La dissection est poursuivie plan par plan jusqu’à l’articulation. Pour la dernière dissection, il a été réalisé une injection de latex coloré dans l’artère radiale afin de mettre en évidence la vascularisation artérielle. Résultats.— Les surfaces articulaires du trapèze et du premier métacarpien sont bien sûr complémentaires mais relativement incongruentes. L’appareil ligamentaire formé par le ligament oblique postérieur, le ligament dorso-radial, le ligament oblique collatéral ulnaire le ligament oblique antérieur et le ligament intermétacarpien, converge, à l’exception du ligament dorso-radial, vers le tubercule palmaire de la base du premier métacarpien. L’opposant du pouce est un rapport intime de cette articulation, la recouvrant partiellement par ses fibres latérales. Le long abducteur présente une insertion distale sur le premier métacarpien et s’insère par un tendon distinct sur le trapèze et par quelques fibres sur la capsule articulaire. Conclusions.— Cette étude anatomique montre l’originalité de l’articulation trapézo-métacarpienne qui concilie mobilité et stabilité essentiellement grâce aux appareils ligamentaire et musculaire. Cette association permet la fonction de préhension sans laquelle la main perd l’essentiel de sa valeur fonctionnelle comme c’est le cas dans la rhizarthrose. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.091 5 Apport de l’opacification des lymphatiques et de la technique du lymphonœud sentinelle dans l’anatomie du drainage lymphatique du sein M. Carbonnel, G. Hidden, V. Delmas Département d’anatomie, université RenéDescartes—Paris-5, 45, rue des Saints-Pères, Paris, France E-mail address:
[email protected] (M. Carbonnel). But de l’étude.— Revoir les notions classiques d’anatomie des lymphatiques mammaires au vu des techniques d’opacifications réalisées lors de la recherche du lymphonœud sentinelle.
Communications orales Matériel et Méthodes.— Cette étude a été réalisée à partir de la dissection de 4 sujets anatomiques non embaumés de sexe féminin. Une injection de 2 cm3 de colorant bleu (masse de Gérota) a été pratiquée en péri aréolaire sur les glandes mammaires droites et en rétro mammaire sur les glandes mammaires gauches. La dissection des voies lymphatiques a été réalisée 24 heures après. Résultats.— Nous avons identifié le plexus sous aréolaire décrit par Sappey, un plexus rétro mammaire ainsi qu’un réseau anastomotique entre ces deux structures. Nous avons observé les 3 voies de drainage décrites dans la littérature : la voie de drainage axillaire principale, en particulier vers les lymphonœuds du lymphocentre thoracique externe, la voie de drainage thoracique interne, et la voie de drainage postérieure. Conclusion.— La technique du lymphonœud sentinelle a permis d’affiner les notions classiques d’anatomie du drainage lymphatique mammaire. Des études récentes tendraient à abolir la notion de drainage lymphatique par quadrant et évoqueraient un drainage selon un axe antéropostérieur. Cette conception, si elle est confirmée, pourrait entraîner des modifications dans la thérapeutique. Par ailleurs, une bonne connaissance anatomique du drainage lymphatique mammaire nous permet de pointer les limites de cette technique qui a révolutionné la prise en charge du cancer du sein. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.092 6 Lobectomie gauche : bases anatomiques et radiologiques appliquées à la voie d’abord cœlioscopique B. Menahem, B. Geffard, N. Leprovost, J.M. Elissalde, E. Salamé Laboratoire d’anatomie, UFR de médecine, avenue de la Côte-de-Nacre, 14000 Caen, France E-mail address:
[email protected] (E. Salamé). But de l’étude.— L’objectif de cette étude est de faire une description pédagogique de l’anatomie chirurgicale de la lobectomie gauche utilisant une voie d’abord cœlioscopique. Matériel et Méthodes.— Une malade de 50 ans est prise en charge pour une bisegmentectomie II et III en raison d’une lithiase intra hépatique compliquant une maladie de Caroli responsable d’angiocholites itératives. La voie d’abord était cœlioscopique avec utilisation per-opératoire de l’échographie (BK médical, sonde de 10 MHz). Résultats.— Il sera présenté l’anatomie selon les données de l’échographie per-opératoire et après dissection du parenchyme hépatique. Une veine scissurale a été identifiée et respectée. Conclusions.— Cet exposé filmé permet de mettre l’accent sur une approche pédagogique et pratique de la lobectomie gauche. Il pourrait servir comme support pour l’entraînement des jeunes chirurgiens préparant cette intervention chirurgicale. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.093
119 7 Base anatomique des prothèses obturatrices pour cystocèle
vaginales
trans-
S. Ben Rhouma 1,2 , A. Anghelus 1,3 , A.L. Rivain 1,2 , I. Roux 1,2 , V. Delmas 1,2 1
Département d’anatomie, université Paris—Descartes Urologie, hôpital Bichat, Paris, AP-HP 3 Clinique urologique, universitatea din Oradea, Oradea, Roumanie 2
But de l’étude.— Les prothèses vaginales utilisées pour le traitement des cystocèles sont suspendues par 2 bras de chaque côté, passant par le foramen obturé à l’aide d’ancillaire. Le but de cette étude anatomique était de préciser le trajet de ces bandelettes et les structures anatomiques impliquées dans ce trajet. Matériel et méthodes.— Dix sujets anatomiques de sexe féminin non embaumés ont servi pour cette étude. L’âge des sujets était compris entre 72 et 86 ans. L’installation a été réalisée comme lors d’une intervention chirurgicale avec dissection vaginale et mise en place du lac comme repère du trajet avec l’ancillaire. La dissection était menée plan par plan afin d’apprécier les éléments traversés, de préciser les repères par rapport au foramen obturé et aux pédicules pudendaux et obturateurs. Résultats.— La dissection menée au niveau de la cuisse montrait que pour les lacs posés en avant et en arrière du foramen obturé: celui situé proche du col vésical était situé à proximité de l’angle antérieur du foramen obturé en un point où il y a peu de vaisseaux et de nerfs. Le bras proche du col utérin pouvait avoir des positions différentes : proche de l’angle supérieur et donc du pédicule obturateur, au niveau de l’angle postérieur et donc du pédicule pudendal ou à proximité de l’autre bras ; ce bras pouvait passer au dessus du fascia pelvis qu contact de la vessie. Conclusion.— Sous une apparente simplicité de pose, la mise en place des différents bras amène à passer à proximité de structures anatomiques importantes, il convient que le chirurgien en soit conscient et d’affiner la technique de fac ¸on à ce qu’elle soit reproductible et sure avec des bases anatomiques bien définies doi:10.1016/j.morpho.2007.09.094 8 Douleurs périnéales et nerfs cluniaux inférieurs B. Darnis, O. Hamel, A. Hamel, J.-M. Rogez, S. Lagier, Y. Blin, J. Le Borgne, R. Robert Laboratoire d’anatomie, faculté de médecine de Nantes, 1, rue Gaston-Veil, 44092 Nantes, France But de l’étude.— Les algies périnéales neuropathiques sont classiquement attribuées au nerf pudendal. Cependant, certains malades se plaignent de douleurs à type de brûlures dans une zone cutanée débordant le territoire de ce nerf : région latéro-anale, partie caudale et médiale de la région glutéale, partie dorsale et crâniale de la cuisse. Cette étude a pour but de vérifier le possible rôle des nerfs cluniaux inférieurs dans ces algies périnéales.