Apport diagnostique de la scintigraphie pulmonaire dans l’embolie pulmonaire non confirmé par l’angioscanner

Apport diagnostique de la scintigraphie pulmonaire dans l’embolie pulmonaire non confirmé par l’angioscanner

Affiches scientifiques suivi de l’épidermoïde 31,07 % (142 cas), CPC 12,69 % (65 cas) et l’adénosquameux 5 % (24 cas). Quarante-huit pour cent des cance...

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Affiches scientifiques suivi de l’épidermoïde 31,07 % (142 cas), CPC 12,69 % (65 cas) et l’adénosquameux 5 % (24 cas). Quarante-huit pour cent des cancers étaient au stade métastatique,19 % au stade IIIB, 7 % au stade IIIA et 3 % au stade I. Trente-neuf patients ont présenté une MVTE. Onze embolies pulmonaires et 28 thromboses veineuses et artérielles. Parmi les antécédents et les facteurs favorisants un patient ayant déjà présenté une thrombose et un autre une embolie pulmonaire ; 3 tuberculoses en cours de traitement, 4 chirurgies dans le mois précédent, 4 patients obèses (IMC > 30) et un patient ayant une HTAP. La date de survenue de la MVTE était soit en postopératoire dans 4 cas, soit au cours de la chimiothérapie 19 cas ou avant tout traitement 16 cas. L’adénocarcinome était le plus pourvoyeur de MVTE 13 cas suivi de l’épidermoïde 6 cas. Quatre-vingt pour cent des embolies et thromboses étaient survenues au cours d’un cancer au stade métastatique, 20 % au stade localisé. La médiane de survie des néoplasies bronchiques sans MVTE était de 9,67 mois, cependant cette durée était réduite à 6,03 quand le cancer était associé à une MVTE. Conclusion La maladie thromboembolique veineuse est une pathologie fréquemment associée à un cancer et considérée comme facteur de mauvais pronostic. Une thrombo-prophylaxie est préconisée aux patients hospitalisés pour affection néoplasique. Les HBPM sont particulièrement conseillée dans ces cas. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.311 307

Apport diagnostique de la scintigraphie pulmonaire dans l’embolie pulmonaire non confirmé par l’angioscanner F. Chaaibate ∗ , W. El Khattabi , S. Aidou , H. Jabri , H. Afif Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Chaaibate) Introduction L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente, grave, multifactorielle, en l’absence de signe clinique pathognomonique, la démarche diagnostique repose sur l’évaluation de la probabilité clinique associée à la réalisation d’examens complémentaires. Méthodes Nous avons mené une étude analytique rétrospective portant sur 30 patients suspectés d’EP avec D-dimères (+) et angioscanner (−) durant la période du janvier 2017 au juillet 2019, répartis en deux groupes : groupe (A) de 11 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (+) et groupe (B) de19 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (−) ou intermédiaire. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de la scintigraphie pulmonaire chez des patients avec probabilité clinique intermédiaire ou forte (score de Wells) et un angioscanner (−). Résultats Sur 30 patients suspectés d’embolie pulmonaire chez qui l’angioscanner thoracique était non contributif. La moyenne d’âge est de 52 ans dans le groupe (A) et de 40 ans dans le groupe (B) avec une prédominance masculine dans les deux groupes, le sex-ratio H/F : 1,2 dans le groupe (A) et 1,1 dans le groupe (B). Les antécédents pathologiques du groupe (A) sont dominés par la BPCO (25 %), la neuroBehc ¸et chez un seul patient et ATCD d’embolie pulmonaire chez un seul patient. Les antécédents pathologiques chez le groupe (B) sont dominés par l’hypertension pulmonaire (10 %), BPCO (12 %), tuberculose pulmonaire chez 6 %, lupus chez 6 %, Behc ¸et chez 10 %, cancer chez 3 % et chirurgie récente chez 3 % des patients. Les manifestations cliniques chez le groupe (A) sont dominées par la dyspnée (78 %) suivie par la douleur basithoracique (11 %) et l’hémoptysie (11 %). Dans le groupe (B) : la dyspnée (89 %), douleurs basithoraciques (48 %), hémoptysie (13 %). La prise en charge thérapeutique a été basée sur l’héparine à bas poids moléculaire

143 avec relais par les antivitamines K. L’évolution a été favorable dans 93 % des cas et 7 % de cas de décès. Conclusion Nous concluons à travers ce travail qu’une scintigraphie pulmonaire a un apport non négligeable dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire quand on est devant l’association de la probabilité clinique intermédiaire est forte et l’absence de diagnostic alternatif plus probable. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.312 308

Pneumothorax secondaire à l’histiocytose langerhansienne : particularités de la prise en charge I. Moussa 1,∗ , S. Zairi 1 , S. Maazaoui 2 , M. Abdennadher 1 , I. Bouacida 1 , H. Zribi 1 , A. Marghli 1 1 Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie 2 Service de pneumologie, pavillon 2, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Moussa) Introduction L’histiocytose langerhansienne pulmonaire (HLP) est une maladie rare d’étiologie inconnue. Le pneumothorax (PNO) complique l’HLP dans 15 à 20 % des cas. Ses manifestations cliniques sont variables. Les récidives sont fréquentes et sa prise en charge n’est pas standardisée. But Étudier les particularités de la prise en charge du PNO au cours d’une histiocytose langerhansienne pulmonaire (HLP). Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, incluant tous les patients hospitalisés dans le service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire pour un pneumothorax secondaire à une HLP entre 2003 et 2019. Résultats Six patients ont été inclus. Trois patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen était de 23,8 ans. Deux patients étaient tabagiques. Trois patients étaient suivis pour une histiocytose multiviscérale. Le PNO était révélateur de la maladie dans 3 cas, et était bilatéral dans 5 cas. La tomodensitométrie thoracique a mis en évidence des lésions kystiques bilatérales chez 2 patients et des lésions parenchymateuses diffuses chez un seul patient. Le traitement avait consisté en une symphyse pleurale mécanique et chimique avec biopsie chirurgicale chez les 3 patients non connus porteurs d’HLP. Pour les patients suivis pour HLP, une patiente a eu un drainage thoracique avec symphyse chimique à la bétadine et les deux autres patients ont eu un avivement pleural chimique et mécanique par vidéothoracoscopie. L’évolution était marquée par la récidive du PNO chez 3 patients, ayant nécessité un drainage thoracique prolongé dans 2 cas et une symphyse chirurgicale dans 1 cas. Conclusion La survenue du PNO dans l’HLP pose des problèmes majeurs de prise en charge. Le taux de récidive étant important et l’atteinte pulmonaire s’aggravant au cours du temps, la symphyse chirurgicale est indiquée dès le premier épisode, en l’absence de contre-indication. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.313 309

Place de la chirurgie dans la prise en charge de la pleurésie tuberculeuse I. Moussa 1,∗ , S. Zairi 1 , H. Kamoun 2 , M. Abdennadher 1 , I. Bouacida 1 , H. Zribi 1 , T. Mestiri 3 , A. Marghli 1 1 Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, hôpital Abderahmen-Mami, Ariana, Tunisie