Aspects en imagerie du syndrome R.A.V.I.NE (réunionnais, anorexie, vomissements, incoercibles, signes NEurologiques) : à propos de 35 observations

Aspects en imagerie du syndrome R.A.V.I.NE (réunionnais, anorexie, vomissements, incoercibles, signes NEurologiques) : à propos de 35 observations

Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122 Tableau 1 Étiologies des céphalées chez la femme enceinte ou en post-partum. Imagerie ...

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Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122

Tableau 1 Étiologies des céphalées chez la femme enceinte ou en post-partum. Imagerie cérébrale

Nombre de patient (n = 146)

Imagerie pathologique AVC ischémique AVC hémorragique TVC PRES isolé Vascularite ou syndrome de vasoconstriction réversible Néoplasie Sinusite Autre Total Imagerie normale Céphalée simple Migraine Migraine avec aura Pré-éclampsie ou éclampsie Trouble psychiatrique Pathologie ORL Pathologie inflammatoire suspectée Autre Total

4 11 5 2 3

%

0,8–6,9 3,5–12,4 1,1–7,8 0,2–4,9 0,4–5,9

4 3 2 34

2,7 2,1 1,4 23,3

0,8–6,9 0,4–5,9 0,2–1,9 16,7–31

51 12 20 7

34,9 8,2 13,7 4,8

27,2–43,3 4,3–13,9 9,1–21,1 1,9–9,6

7

4,8

1,9–9,6

7 3

4,8 2,1

1,9–9,6 0,4–5,9

3,4 76,7

1,1–7,8 69,0–83,3

AVC : accident vasculaire cérébral ; TVC : thrombose veineuse cérébrale ; PRES : syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible ; Autres : hypertension intracrânienne idiopathique (1), Moya Moya (1) ; Pathologie ORL : paralysie faciale périphérique (3), vertige (2), neuropathie vestibulaire (2) ; Autre : hypertension artérielle (1), malaise cardiaque (2), hypoglycémie (1). Tableau 2 Comparaison des caractéristiques cliniques des céphalées entre les patientes indemnes et les patientes avec une imagerie neurologique pathologique.

Céphalée isolée Non Présente Céphalée avec un déficit sensitif Non Présente Céphalée avec un vertige Non Présente Céphalée avec des troubles visuels Non Présente Céphalée avec une dysarthrie Non Présente Céphalée avec un déficit moteur

(Suite) Imagerie pathologique

IC 95 %

2,7 7,5 3,4 1,4 2,1

5 112

Tableau 2

Imagerie pathologique

Imagerie normale

N

%

N

%

Total N

p*

68 44

73,1 83

25 9

26,9 17

93 53

0,12

91 21

75,2 84

30 4

24,8 16

121 25

0,25

99 13

75,6 86,7

32 2

24,4 13,3

131 15

0,27

92 20

75,4 83,3

30 4

24,6 16,7

122 24

0,29

107 7

77 58,3

32 5

23 41,7

139 12

0,51

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Non Présente Céphalée avec des troubles de consciences ou des convulsions Non Présente Céphalée de survenue brutale Non Présente Céphalée progressive Non Présente Céphalée intense Non Présente Céphalée inhabituelle Non Présente Céphalée simple Non Présente

Imagerie normale

N

%

N

%

Total N

p*

102 10

77,9 66,7

29 5

22,1 33,3

131 15

0,25

106 6

77,9 60

30 4

22,1 40

136 10

0,04 0,24

97 15

82,9 51,7

20 14

17,1 48,3

117 29

< 0,001

41 71

70,7 80,7

17 17

29,3 19,3

58 88

0,11

88 24

82,2 61,5

19 15

17,8 38,5

107 39

< 0,001

50 62

73,5 79,5

18 16

26,5 20,5

68 78

0,25

93 19

75 86,4

31 3

25 13,6

124 22

0,18

Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.049 EC-016

Aspects en imagerie du syndrome R.A.V.I.NE (réunionnais, anorexie, vomissements, incoercibles, signes NEurologiques) : à propos de 35 observations Rémi Duprès 1,∗ , Séverine Blanc 2 , Pascale Gauthier-Lasalarié 2 , Marc Molho 2 , Michel Renouil 3 , Marc Bintner 2 1 Service de neuroradiologie, CHRU de Nancy, Nancy, France 2 Service de neuroradiologie, CHU Sud-Réunion, Saint-Pierre, France 3 Service de pédiatrie, CHU Sud-Réunion, Saint-Pierre, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Duprès) Objectifs Décrire et répertorier les aspects en imagerie des atteintes du système nerveux central au cours des phases aiguë et chronique du syndrome R.A.V.I.NE. Patients et méthodes Étude rétrospective multicentrique de 35 cas de syndrome R.A.V.I.NE basée sur l’analyse de 96 examens répartis en 74 IRMs cérébrales, 16 TDM cérébrales et 6 IRMs médullaires, quant à la morphologie et aux anomalies de signal ou de densité des structures composants l’étage sus-tentoriel, la fosse postérieure et la moelle épinière. Résultats À la phase aiguë, une hypertrophie œdémateuse des structures du tronc cérébral est retrouvée dans 88,8 % des cas, associée à un hypersignal T2 dans 98,6 % des cas. Le cervelet apparaît respecté. Une atrophie sous-corticale à l’étage sus-tentoriel est notée dans 41,66 % des cas et les anomalies de signal prédominent sur le bras postérieur de la capsule interne avec aspect en rail de

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celui-ci (79 %), le thalamus (70,8 %) et la substance blanche périventriculaire (50 %), de fac¸on symétrique. À la phase chronique, on note une atrophie progressive et constante du tronc cérébral et de la moelle et une disparition de la substance blanche hémisphérique cérébelleuse dans 100 % des cas allant jusqu’à un aspect de « cervelet fantôme ». L’atrophie à prédominance sous-corticale se majore (95 %), de même que l’atteinte de la substance blanche péri-ventriculaire (96,15 %). Conclusion La phase pseudo-digestive initiale se traduit radiologiquement par un aspect œdématié et hypertrophié des structures principalement du tronc cérébral. La phase neurodégénérative tardive est caractérisée par une atrophie marquée des structures de la fosse postérieure et de la moelle. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.050 EC-017

Étude de la connectivité par IRM fonctionnelle de repos dans la maladie d’Alzheimer à début précoce Bénédicte Joyant 1,∗ , Renaud Lopes 2 , Matthieu Vanhoutte 2 , Christine Delmaire 1 , Jean-Pierre Pruvo 1 , Xavier Leclerc 1 , Sébastien Verclytte 3 1 Service de neuroradiologie, hôpital Roger-Salengro, Lille, France 2 Plateforme imagerie du vivant, hôpital Roger-Salengro, U1171 – troubles cognitifs dégénératifs et vasculaires, Lille, France 3 Service d’imagerie médicale, groupe hospitalier de l’institut catholique de Lille, Lomme, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Joyant) Introduction La maladie d’Alzheimer (MA) à début précoce (avant 65 ans) ou early-onset alzheimer’s disease (EOAD) est caractérisée par la fréquence des présentations atypiques, une plus grande sévérité clinique d’emblée et une évolution rapide en comparaison aux malades Alzheimer âgés (late-onset alzheimer’s disease [LOAD]). L’objectif de ce travail était d’étudier la connectivité de repos par IRM fonctionnelle (IRMf) chez les patients EOAD en comparaison à des témoins et à des patients LOAD. Matériel et méthodes Des patients EOAD (issus de la cohorte COMAJ), LOAD et des témoins appariés en âge ont bénéficié d’une IRMf de repos entre novembre 2011 et janvier 2016 sur l’IRM 3T de recherche de la plateforme imagerie du vivant de l’hôpital Roger-Salengro du CHRU de Lille. Quatre réseaux de connectivité fonctionnelle ont été étudiés : mode par défaut ou DMN, salience, contrôle exécutif et attentionnel. Résultats Dans les réseaux DMN et salience, la connectivité fonctionnelle des EOAD était diminuée en comparaison aux témoins au sein du cortex cingulaire postérieur (CCP) et des précunéus, régions préférentielles d’altération de la trophicité, du métabolisme et de la perfusion dans la MA. L’altération de la connectivité fonctionnelle était plus marquée chez les patients EOAD en comparaison aux patients LOAD dans les réseaux DMN, salience et du contrôle exécutif. Des altérations de la connectivité fonctionnelle (hausses et baisses) (p < 0,05) étaient mises en évidence chez les patients EOAD dans l’ensemble des réseaux étudiés, soulevant les hypothèses de mécanisme compensatoire ou de dysfonctionnement intra- et inter-réticulaire global. Les réseaux étant fonctionnellement liés entre eux, l’atteinte d’une région dans un réseau pourrait entraîner des modifications de la connectivité dans un autre réseau, possiblement par levée d’inhibition. Enfin, notre étude a permis d’évaluer certains réseaux jusqu’à présent non testés dans l’EOAD, tels que les réseaux salience et attentionnel. Conclusion L’IRM fonctionnelle de repos chez les patients EOAD permet d’apporter des éléments significatifs pour la compréhension des perturbations fonctionnelles dans cette pathologie.

Déclaration de liens d’intérêts éventuels liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.051 EC-018

Amélioration de la détection des lésions médullaires de sclérose en plaques par l’utilisation des images de fusion des séquences densité protonique/T2 Dual Echo Fast Spin Echo

Mehdi Gaha 1,3,∗ , Abdullah Abu Jamea 2 , Fahad Albader 2 , Hamdy Hassan 2 1 King Saud Medical City, King Saud University, Riyad, Arabie Saoudite 2 College of Medicine, King Saud University, Riyad, Arabie Saoudite 3 Sahloul University Hospital, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Gaha) Introduction La technique de fusion des images provenant des séquences densité protonique (DP) et T2 Dual Echo Fast Spin Echo est basée sur l’utilisation d’un algorithme mathématique combinant les deux types d’images produites au cours d’une même acquisition. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’apport de l’utilisation de ces images de fusion dans la détection des lésions spinales de sclérose en plaques (SEP) comparativement aux séquences DP et T2. Matériels et méthodes Tous les examens d’IRM spinale cervicothoracique réalisés chez des patients suivis pour SEP certaine au « King Saud Medical City » en Arabie Saoudite ont été recensés durant la période allant de janvier à juin 2016. Les examens (n = 50) ont été effectués sur une machine GE Discovery 1.5 Tesla. Le nombre de lésions détectées sur les images de fusion, la séquence DP et la séquence T2 a été comptabilisée. Le contraste entre les lésions et la moelle apparemment normale et le ratio signal/bruit ont été également quantifiés. Résultats L’imagerie de fusion a permis de détecter un nombre de lésions significativement plus élevé comparativement aux séquences DP et T2. Le contraste par rapport à la moelle apparemment normale et le ratio signal/bruit étaient significativement plus élevés en utilisant les images de fusion. Conclusion L’imagerie de fusion est supérieure aux séquences DP et T2 pour la détection des lésions spinales de SEP. Elle permet également d’obtenir des images avec un meilleur contraste. Cette imagerie de fusion pourrait s’intégrer dans le protocole de routine des IRM spinales pour l’exploration des affections démyélinisantes, notamment la SEP. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.052 EC-019

Amélioration de la détection des lésions de sclérose en plaques par l’utilisation des images de fusion des séquences FLAIR et WAIR Mehdi Gaha 1,3,∗ , Abdullah Abu Jamea 2 , Fahad Albader 2 , Hamdy Hassan 2 1 King Saud Medical City, King Saud University, Riyad, Arabie Saoudite 2 College of Medicine, King Saud University, Riyad, Arabie Saoudite 3 Sahloul University Hospital, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Gaha)