(‘ompte
rendu dc reunion
dcs examens complCmentaires lors du hllan initial (inflalnmation biologique. anticorps antic:ytoplasme des polynucl&ires neutrophiles [ANCA], oesogastroduodCnoscopic et coloscopie avec hiop~ sies et transit du grCle) et sur I’Cvolution clinique. Six patients port:urs d’une MITD ont eu une SPM au tours du quivi de leul maladie, B la recherche soit d’une poussCe kvolutive. wlt d‘une amelioration sous traitement. Le diagnostic de MITD a Ctt? Ctahli Lhez 11 patients, neufs maladies de Crohn et deux rectocolites hemorragiques (RCH). La SPM Ctait toujours anormalc. du fait de I’existence d’une fixation digestive, et toujours corrt?lee aux localisations mises en Cvidence par l’endoscopie et le tran\it du grClc (rectum-sigmo’ide n = 4, cijlon gauche II = 7, c6lon drwt II = 6. j:r&le n = 4). Le caract&re continu des I&ions dans la KCtI 01 = 2) tontrastait avec le caractere focal des l&ions de la maladie de (‘rohn. Le diagnostic de MITD a et6 CcartC cher dix patients yui Iw&.entaient tow une SPM normale. Le diagnostic de M ITD ebt (lemeure douteux chez six patients, dont un seul prcscntait une t ixation scintigraphique anormale (au niveau du s~gmo’itle). Lors (Lu suivi des MITD, la gurSrison d’une poussCe s’accompagnait ti’une amClioration ou d’une disparition de I’image scintigraphiyue clans quatre cas sur quatre et la survenue d’une poussCe \‘accompa;:nait d’une aggravation scin.tigraphique dans deux cas hur dew. Et1 ( onclusion, la SPM semhle indiquCe en premiere intention en ca\ cle suspicion de MITD et paaait constituer un examen fiahle et non ~nvasif de surveillance.
Aspects quantitatifs et int&-&t diagnostique du test respiratoire 31l’urke marquCe au tours de l’infection g H pylon’ chez l’enfant : Gottrand’, 3 Turck’
L Michaud’,
P Vincent’,
E Martin-Dela\allc’,
[.a recherche de tests non invasifs fiahlcs pour le diagnostic d’inlection B H pylori est une pr&occupation d’actualitC, particuli&re‘nent en pediatric. Chez l’enfant, la colonisation de la muqueuse castrique par H py[ori prtisente des particularit& par rapport ti I’adulte et il est possible que la colonization de la muqueuse pa! Hpylori et le mttaholisme (de I’urke srjicnt diff&ent\ cher I’cnfnnt. I.‘ohjectif de ce travail &it d’&aluer I’int&Ct diagnoatiquc du Lest respiratoire $ I’uree marquee (TRU) dans I’infectiwi de I’cnrant. I.‘Ctude portait sur 40 examenv rCali& chef 30 enimts BgCs Lie 3 & I R ans (16 fillcs, 1,4 garqons~ pour diagnwtic initial. butt I-cvus pour contrBle aprks traitement et deux non trait65 :r l’occa\ion d’un suivi. Le TRlJ I:lnhiomed. I.yon. France) Ctait reali+ iparall&lement B une endoscopic. datih 25 ca\. Ic m@mc ,jour et. pour ley 15 autres, dans un delai allnnt de 2 .joul$ B 3 Illois. I.c\ hiopqies gastriques (n = 5) etaient analysCc5 en histologic (Giemsa) et en hactCriologie trecherche de l’uriake. cxanlen direct du frottis et culture quantitative,. I,‘lnfection etait dclinie p,ir- au moins deux rCsultats po:;itifs parmi ces quatre analyze\. I.a concordance entre infection et TRIJ Ctait de YS “r. I e ‘TRU etait nCgatif I< 3 delta pour I 000) dans 20 cas, dont un infect6 ; ct positif dans 20 cas, dont 19 infect& (sensihilite = 95 q. spcclfi
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ca\ limitec, d’t?voquer une faihle colonlaation et de suspecter une lnfcction dCcapitCe. M&me & distance de I’endoscopie, la corrtilation entre TRU et numCration de germe reste bonne.
R8le respectif des facteurs familiaux et de la vie en collectivitC dans l’infection b H pylon’ de l’enfant N WiLla. YcrlG
F Gottrdnd, de pPdiatrie.
L Michaud: CHli
Lilfe.
P Vincent.
S Ategho,
D Turck
Fnrncr~
Afm d’Cva1uer le r8le des factcurs famillnux ct de la vie en collL%ctl\ it5 dans I’infection h H ~~?lori, unr Ctutlc a CtC r6alisCe dana deux populations d’enfants, I’unc caractdri& par un taux &wC dc hit. en institution (rnfanta encCphalopathes) et I’autre. pal- les conditmnr de vie du milieu familial (cnf;lnts non e”cCI)halopathes), s&m la mCme m~thodologle. Au total. 5 13 enfanta ad,-e&s pour une endrwopie digestive haute, quelle qu’en soit l’indlcatlon, ont Ctt? incluh tlany I‘Ctude (77 cnciphalopathes. rig&s de 6.7 -c_4.1 am ; et 436 non en& phalopathes. BgCs de 4,6 -t 5,1 ans). Un yucstionnaire Cpidemiologlque a et6 rempli pour chacun d‘cux. Le crlt&re d’infection etaIt la prCsence de H [>>alori sur uric coupe histologiquc et/au $ la culture d‘au mains une des cinq biopsies gastrlyueh prt?levCes au CI~-\ de I’wdorcopie. L’infection it H [?~‘lor-i &it 2.S i’ois plus frkquentc c,he/ Ic\ enfantz encephalopathcs ( 14177 = 1 X.7 ‘i vs 32/436 = 7.3 “c : I> = (1,02). non expIiquCe par la \@vt-rite du handicap. Cher les cntant\ ayant un mode de \ic hahitucl. le\ contlirmrr\ socioCconomtqut%r ct de vie familialc Ctdient aigniflcativement likes $ I’infection i H pvlnri (p < 0,051 : p&e inactil‘ ou ouvrier (6s ‘b, chez lex infect& ver\u4 37 ‘% chw les tCmoins). m&e an foyer (X2 % vs 5X R ). taille moyenne du foyer 16.4 -+ 7.4 v\ 4.5 2 1.4). origine &trang&rc (34 % v\ Y a), alor< yue la collectiwtP a$elk ou pas& (c&he. &cole) n’etait pas associ& ?I I’infection. A I’inberse, chez It’\ enct!phalopathes. aucun des facteurs socioCconomrqur~ ou familiaux c!tudic!\ n’etait lie B I’infection B H pvlori. alorc que la vie en collectrvite I iwtitution) comme pensionnai~e ou dern-pcnsionnairv Ctait significarivement arsoci& h I’infection (92 9 ~.it% illfcctCs vel-‘us 60 ‘,? de\ tCmoins). Chez les enfants non enc&phalopathes. le\ tacteul-s fan+ llaux sent associ& $ l’infecticrn h H p\*/r~t-r alors que la c&he et i‘&~ole ne \ont pas des collectwit& 2 nsyuc. Inversement. c.he/ Ie\ enfant\ en&phalopathes. l’institution cut unt’ collectivitc si risque et Ic\ facteurs familiaux perdent lcur influence
ktude rbtrospective des maladies de Hirschsprung chez l’enfant: y a-t-i1 une place pour la dysplasie neuronale intestinale associke?
I-a dysplnsie neuronale intestinale (DNl) est une entitd histologique tr& contestde dans les maladies de la motricitk digestive de I’rnfant. lille a it6 d&rite en association avec la maladie de Hirschsprung (MDH) dans 5-75 % des cas oti la lone wine comporte une hyperplasie dc\ plexus et de\ celluleh gangli<~nnaires. et des filets schwaw mens avcc coloration par acCtyIcholinc~t8~ise (AChE) tr&s posttive dans la sous-muqucuse. Nous avow voulu rL.chercher une DKI ahsotide sur les zones dites saines dans non-c population d’enfants suivis pour une MDH 01 = 35). dc IYXY B IOYO, de localisation rectocipmvi’dienne (RS) et coliyue totaie (CT). I’y~~icrrior~. Group’ A : MDHCT. d’dvolutlon favorable tgroupc A I : ,1 = 5) ou pGjorativr rgroupe A2 : II = O), definie par uric dur& moyenne prolong& de I‘a\\ihtance nutritionnelle (AU. 720 iour. ei par une manom&e du