Aspects radiologiques de la primo-infection tuberculeuse chez l’enfant

Aspects radiologiques de la primo-infection tuberculeuse chez l’enfant

A164 18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 Le tableau clinique était un nodule mammaire chez 6 ...

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18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

Le tableau clinique était un nodule mammaire chez 6 patientes et un abcès chez 2 patientes. Aucune autre localisation n’a été associée. Le diagnostic a été retenu histologiquement chez toutes les patientes (5 exérèses et 3 biopsies). L’évolution était favorable après traitement antibacillaire. Conclusion.— Malgré sa rareté, le diagnostic de tuberculose mammaire doit être évoqué.

une miliaire dans 6 cas, une TPM+ dans 4 cas, une TPM0 dans 2 cas, une méningite dans 2 cas et intestinale dans 2 cas. Tous les patients ont rec ¸u le traitement antibacillaire. Aucun patient n’a présenté d’effet indésirable. Conclusion.— La tuberculose reste la première cause d’infection opportuniste, cette co-infection revêt des aspects polymorphes. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.575

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.573 530 528

Profil épidémiologique et clinique de la primo-infection tuberculeuse chez l’enfant S. El Machichi Alami , O. Bakouh , S. Aniked , J.E. Bourkadi , Z. Barakat , K. Marc , R. Zahraoui , M. Soualhi , J. Benamour , G. Iraqi Service pneumologie, hôpital My Youssef, Rabat, Maroc La primo-infection tuberculeuse (PIT) est la forme la plus fréquente de la tuberculose de l’enfant. Au Maroc, elle représente 34 % des cas de la tuberculose chez l’enfant. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 135 cas colligés au service de phtisiologie pédiatrique de notre formation entre janvier 2003 et août 2013. Le but du travail est d’étudier les aspects épidémiologiques et cliniques de la primo-infection tuberculeuse chez l’enfant. Il s’agit de 75 filles et 60 garc ¸ons, d’âge moyen de 7,6 ans. Tous vaccinés par le BCG. La notion de contage familial était retrouvée dans 60,5 % des cas. Les patients étaient symptomatiques dans 85 % des cas. Les signes généraux étaient retrouvés dans 87 % des cas. Les symptômes étaient dominés par la toux (62 %), les douleurs thoraciques dans 26,5 %, les signes digestifs dans 18,5 %, puis la dyspnée dans 10 %. L’examen clinique a mis en évidence une cicatrice vaccinale chez tous les enfants, des adénopathies périphériques chez 21 % et un érythème noueux chez 11 % des cas. La recherche de BK par tubage gastrique réalisée chez tous nos patients était négative. L’IDR était supérieure à 15 mm dans 82 % des cas. Un syndrome inflammatoire biologique est noté dans 95 %, une hyperleucocytose dans 48 %. La sérologie VIH faite dans 26 % des cas est revenue négative. Les aspects radiologiques étaient dominés par des adénopathies médiastinales à centre nécrosé. Tous les patients avaient rec ¸u un traitement antibacillaire à base de RHZ ou RHZE pendant une durée de six mois. En conclusion, le diagnostic de la PIT repose sur le contage tuberculeux associé à des signes généraux, une IDR+, un syndrome inflammatoire et des ADP médiastinales surtout nécrosées. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.574 529

Tuberculose et VIH N. Ouboulmane , H. Sajiai , L. Amro , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCAM, Marrakech, Maroc Introduction.— L’association tuberculose-VIH est un problème de santé publique avec une incidence croissante. But de l’étude.— Déterminer le profil des malades VIH+ suivi pour tuberculose. Patients et méthodes.— Étude rétrospective menée au centre spécialisé de tuberculose de Marrakech entre janvier 2008 et décembre 2011 concernant 30 patients VIH+ atteints de tuberculose. Résultats.— Il s’agit de 17 hommes et 13 femmes avec une moyenne d’âge de 33 ans. Tous les patients étaient diagnostiqués VIH+ avant le diagnostic de tuberculose, dont 80 % étaient sous trithérapie. Le contage tuberculeux a été retrouvé chez 5 patients. La tuberculose ganglionnaire a été retrouvée dans 7 cas, multifocale dans 7 cas,

La tuberculose mammaire (à propos de 7 cas) K. Elfadi , M. Hattal CHP sidi Mohammed Ben Abdallah, Essaouira, Maroc La tuberculose mammaire est une forme très rare de la tuberculose, qui pose surtout le problème de diagnostic différentiel avec le cancer du sein. Nous rapportons 7 cas de tuberculose mammaire traités au centre de diagnostic de tuberculose et maladies respiratoires (CDTMR) d’Essaouira entre 2005 et 2013. Il s’agit de 7 femmes âgées entre 22 et 41 ans, sans antécédents particuliers. La symptomatologie était faite de tumeur bourgeonnante ulcérée, d’un nodule du sein avec adénopathie axillaire dans 2 cas chacun, et de nodules fistulisés à la paroi dans 3 cas. Une tuberculose pulmonaire était associée dans un cas. Le test rapide à HIV était négatif dans tous les cas. Le diagnostic était posé par la biopsie exérèse d’un nodule dans 4 cas, et par biopsie des nodules fistulisés dans 3 cas. Le traitement antibacillaire a été prescrit durant six mois chez toutes les patientes selon le programme national de lutte antituberculeuse. L’évolution était bonne dans tous les cas, dont 3 femmes ont gardé des séquelles d’ordre esthétique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.576 531

Aspects radiologiques de la primo-infection tuberculeuse chez l’enfant S. El Machichi Alami , O. Bakouh , S. Aniked , J.E. Bourkadi , Z. Barakat , K. Marc , R. Zahraoui , M. Soualhi , J. Benamour , G. Iraqi Service pneumologie, hôpital My Youssef, Rabat, Maroc La primo-infection tuberculeuse (PIT) est l’ensemble de manifestations anatomiques, cliniques, biologiques et radiologiques suivant le premier contact avec le BK. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 135 cas colligés au service de phtisiologie pédiatrique de notre formation entre janvier 2003 et août 2013. Le but est d’étudier les différents aspects radiologiques et scannographiques de la primo-infection tuberculeuse. Il s’agit de 75 filles et 60 garc ¸ons, d’âge moyen de 7,6 ans. La notion de contage familial était retrouvée dans 60,5 % des cas. Les patients étaient symptomatiques dans 85 % des cas. La radiographie thoracique standard réalisée chez tous nos patients avait révélé des opacités hilaires dans 81 % dont 67 % à droite, des opacités latérotrachéales dans 24 % dont 71,3 % à droite, des chancres pulmonaires dans 5,9 % des cas. La TDM thoracique réalisée chez 54 % des cas, avait révélé des adénopathies médiastinales dans 79 % dont 63 % sont nécrosées, un trouble de ventilation dans 32 %, et des nodules pulmonaires dans 9 cas. Tous les patients avaient rec ¸u un traitement antibacillaire à base de RHZ ou RHZE pendant une durée de six mois, avec bonne évolution clinique et radiologique au cours de leurs hospitalisations.

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 La radiologie est l’une des pierres angulaires dans le diagnostic positif de la PIT à coté de la clinique, des réactions cutanées tuberculiniques et de la notion de contage tuberculeux. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.577 532

Tuberculose ganglionnaire : à propos de 357 cas G. Hamzaoui , L. Amro , H. Sajiai , H. Serhane , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— La tuberculose ganglionnaire reste la forme extrapulmonaire la plus fréquemment observée au Maroc. But du travail.— Étudier le profil épidémiologique, diagnostique et thérapeutique de la tuberculose ganglionnaire. Patients et méthodes.— Étude rétrospective sur les nouveaux cas de tuberculose ganglionnaire suivis au centre spécialisé de tuberculose de Marrakech, entre janvier 2011 et décembre 2012. Résultats.— Parmi 1582 nouveaux cas de tuberculose, 357 cas de tuberculose ganglionnaire ont été notés (22,5 %). La tuberculose ganglionnaire représente 38 % des nouveaux cas de tuberculose extrapulmonaire (357/926). L’âge moyen était de 29 ans. On notait une prédominance féminine (63 %). Le diabète a été retrouvé chez 2 % des cas. La sérologie HIV a été positive chez 5 cas. L’atteinte ganglionnaire était isolée dans 73 %, associée à une atteinte pulmonaire dans 18 % et à l’atteinte d’autres organes dans 9 % des cas. Les adénopathies étaient cervicales droites dans 45 %, gauches dans 39 %, cervicales bilatérales dans 6 %, axillaires droites dans 1,1 %, axillaires gauches dans 0,6 %, sus claviculaires droites dans 0,3 %, médiastinales dans 5 % et abdominales dans 3 % des cas. Le diagnostic a été posé par la biopsie ganglionnaire dans 95 %, sur un faisceau d’arguments dans 4 % et par la mise en évidence de BK dans le pus ganglionnaire dans 1 % des cas. La majorité des patients (88 %) ont été mis sous 2RHZE/4RH et 12 % ont été mis sous 2RHZ/4RH. L’évolution était bonne chez 92 %, 4 % des patients ont nécessité un prolongement de traitement, 3 % ont présenté une rechute et 3 cas ont été perdus de vue. Conclusion.— Notre étude a montré la prévalence élevée de la tuberculose ganglionnaire et la difficulté de sa prise en charge thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.578 533

Tuberculose urogénitale : à propos de 36 cas L. Maliki , L. Amro , H. Serhane , H. Sajai , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— La tuberculose urogénitale représente 5 % des localisations extrapulmonaires. Elle est souvent grave car dépistée tardivement. But du travail.— Décrire le profil clinique, épidémiologique et évolutif de la tuberculose urogénitale. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective menée au centre de diagnostic de tuberculose et des maladies respiratoires entre janvier 2009 et décembre 2012. Résultats.— Trente-six cas de tuberculose urogénitale ont été colligés. La moyenne d’âge est de 39 ans avec des extrêmes allant de 19 à 62 ans. On note une prédominance féminine dans 75 % des cas. Un contage tuberculeux a été noté dans 2 cas. Les différentes localisations étaient endométriale dans 11 cas, tubaire dans 7 cas, ovarienne dans 6 cas, scrotale dans 4 cas. La tuberculose rénale, vésicale, urétérale et épididymaire ont été notées dans 2 cas chacune. Les signes cliniques étaient : une altération de l’état général

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dans 92 % des cas, des douleurs pelviennes dans 65 %, une stérilité primaire dans 17 %, une hématurie dans 5,5 %, une pyurie dans 5 % et une grosse bourse dans 6 % des cas. Le diagnostic de tuberculose a été confirmé histologiquement dans 94 % des cas, la recherche de BK dans les urines était positive chez 2 patients. Un cas a été diagnostiqué sur un faisceau d’arguments. Le traitement antibacillaire a été démarré à base de 2RHZE/4RH chez tous les patients avec bonne évolution. Conclusion.— Nous insistons à travers cette étude sur l’intérêt du diagnostic précoce de la tuberculose urogénitale afin d’éviter ses complications. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.579 534

Tuberculose multirésistante : à propos de 8 cas H. Serhane , L. Maliki , L. Amro , H. Sajai , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— La tuberculose multirésistante constitue un véritable problème de santé publique. Elle est définie selon le programme national de lutte antituberculeuse par la résistance du BK à au moins deux antibacillaires majeurs (isoniazide et rifampicine). But du travail.— Décrire le profil clinique, thérapeutique et évolutif de la tuberculose multirésistante. Patients et méthodes.— Étude rétrospective menée au centre de diagnostic de tuberculose et des maladies respiratoires de Marrakech entre janvier 2004 et juillet 2013. Résultats.— Huit cas ont été colligés dont 7 sont de sexe masculin. La moyenne d’âge était de 37 ans. Tous les patients avaient un bas niveau socioéconomique et 25 % étaient tabagiques. Les signes cliniques étaient dominés par l’altération de l’état général dans 100 % des cas. L’hémoptysie était retrouvée dans 82 % des cas et la toux productive dans 74 %. La radiographie thoracique a objectivé des opacités excavées dans 80 % des cas. L’antibiogramme a révélé une résistance à la rifampicine et à l’isoniazide dans tous les cas avec une résistance à la streptomycine dans 2 cas. Tous les patients ont été mis sous kanamycine, ofloxacine, pyrazinamide, éthionamide et ethambutol avec surveillance étroite. L’évolution sous traitement était marquée par la guérison dans 3 cas, l’abandon dans 1 cas. Trois patients sont toujours en cours de traitement et un patient est décédé. Conclusion.— Il ressort de ce travail que la prévalence de la tuberculose multirésistante reste faible mais de prise en charge difficile. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.580 535

Miliaires tuberculeuses : à propos de 53 cas H. Benjelloun , K. Elatiqi , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La miliaire tuberculeuse est une forme grave et rare de la tuberculose. Elle est due le plus souvent à une dissémination hématogène du bacille de koch. Nous avons mené une étude rétrospective concernant 53 cas colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre septembre 2003 et août 2012. La prédominance féminine est notée dans 59 % des cas. La moyenne d’âge est de 37 ans. L’antécédent de tuberculose et le contage tuberculeux sont retrouvés dans 6 cas chacun, le post-partum dans 4 cas, le diabète et la trisomie 21 dans 1 cas chacun. Le tableau clinique est dominé par l’altération de l’état général dans tous les cas, et La fièvre dans 46 cas (85 %). La radiographie du thorax objective un