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Apport de l’IRM de diffusion dans le coma hypoglycémique : à propos de 2 cas et revue de la littérature H. Boujemaa , A. Fadhel , S. Bouguerra , F. Abidi , M. Aloui , Y. Arous , S. Kouki , N. Ben Abdallah Service d’imagerie médicale, Hôpital militaire principal de Tunis, Tunisie Objectifs.— L’hypoglycémie est une cause de coma fréquente et grave. Les indicateurs du pronostic, telles les sévérités de l’hypoglycémie et la durée du coma, sont peu nombreux et leur fiabilité est incertaine. Illustrer les lésions cérébrales entraînées par l’hypoglycémie. Démontrer l’apport de l’IRM de diffusion dans le diagnostic précoce du coma hypoglycémique. Patients et méthodes.— Il s’agit de 2 patients âgés respectivement de 40 et de 64 ans, connus diabétiques, pris en charge en milieu de réanimation pour coma précédé de crise convulsive dans un cas. A l’admission, la biologie a mis en évidence une hypoglycémie à 0,45 g/L dans un cas et 0,34 g/L dans l’autre cas. Pas de réveil malgré la correction de la glycémie. Le scanner pratiqué de 1re intention était sans anomalie. Une IRM cérébrale en urgence était indiquée dans les 2 cas. Résultats.— L’IRM de diffusion était pathologique alors que les autres séquences en pondérations T1, T2, et FLAIR sont encore négatives. Elle a révélé une atteinte bilatérale du cortex frontal, occipital, capsulo-putaminé et du splénium du corps calleux. Ces lésions étaient en hypersignal en diffusion avec chute du coefficient apparent de diffusion. L’évolution était marquée par l’atrophie des territoires atteins. Conclusion.— L’IRM de diffusion permet un bilan précoce des lésions cérébrales. Elle serait un marqueur des lésions neuronales dans l’hypoglycémie et pourrait donc constituer un indicateur du pronostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.077 P-04
Atteintes rares et classiques du rhombencéphale à l’IRM : quel est votre diagnostic ? A. Crombé , A. Bigourdan , S. Molinier , E. De Roquefeuil , M. Durieux , T. Tourdias , V. Dousset Service de Neuro-imagerie diagnostique et thérapeutique, Groupe Hospitalier Pellegrin, CHU de Bordeaux, Université Bordeaux Segalen, France Objectifs.— Décrire, en s’appuyant sur une étude rétrospective de cas, les points essentiels de la sémiologie IRM des principales étiologies des atteintes du rhombencéphale. Établir la short-list diagnostique en fonction des anomalies de signal, de leur topographie, des lésions associées et du terrain. Matériels et méthodes.— De janvier 2006 à octobre 2013, les cas d’atteinte à l’IRM du rhombencéphale, et dont l’étiologie a pu être affirmée, ont été recensés. Résultats.— Les dossiers didactiques sont initialement présentés sous forme de cas cliniques. Les points clés de l’analyse de ces images sont répertoriés en insistant pour chaque cas sur les signes qui permettent la bonne orientation diagnostique. Nous proposons ensuite un tableau récapitulatif pratique des anomalies caractéristiques de chacune des pathologies exposées. Seront détaillées les atteintes tumorales avec des présentations atypiques de méningite carcinomateuse et d’hémopathies, les atteintes inflammatoires incluant entre autre des cas de syndrome
Congrès SFNR 2014 de Clippers, ainsi que des atteintes plus classiques neurodégénératives, toxico-métaboliques et vasculaires. Conclusion.— Une analyse rigoureuse de la sémiologie IRM sur séquence conventionnelle des atteintes du rhombencéphale et des lésions éventuellement associées, permet, en connaissance des éléments cliniques, de proposer un diagnostic étiologique dans la majorité des cas. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.078 P-05
Aspergillose cérébrale en hématologie : apport de l’imagerie. À propos de deux cas B. Achour b , A. Achour a , H. Regaieg b , H. Zaghouani a , S. Majdoub a , Y. Ben Youssef b , C. Kraiem a , A. Khelif b a Service d’imagerie médicale hôpital Farhat Hached, Sousse, Tunisie b Service d’hématologie clinique hôpital Farhat Hached, Sousse, Tunisie Objectif.— Nous rapportons deux cas d’aspergillose invasive (AI) avec atteinte cérébrale. Introduction.— L’aspergillose du système nerveux central est extrêmement rare ; survenant sur un terrain d’immuno-dépression ; dans la majorité des cas au cours d’une aspergillose invasive, avec une dissémination hématogène. Patients et méthode.— Il s’agit de deux patients ; le premier âgé de 29 ans suivi au service d’hématologie pour lymphome non Hodgkinien à grandes cellules B ; traité par chimiothérapie. Apparition de signes respiratoires à j9 d’aplasie médullaire et 7j plus tard, de crises convulsives généralisées et un déficit de l’hémicorps gauche. Devant cette symptomatologie ce patient a été exploré par une TDM thoracique et une IRM cérébrale. Conjointement ; ont été réalisée une sérologie aspergillaire, une antigénémie et un lavage broncho-alvéolaire. Le deuxième patient âgé de 58 ans diabétique, hypertendu, atteint de leucémie aiguë lymphoblastique pré-B traité par chimiothérapie. Il a développé une aplasie médullaire chimio-induite durant 45j. A la sortie de l’aplasie il a présenté des crises convulsives généralisées avec un déficit de l’hémicorps gauche. Apparition 3j plus tard de signes respiratoires. Le patient a bénéficié d’une exploration radiologique par TDM ; IRM cérébrale ; radio standard et TDM thoracique. La sérologie aspergillaire a été réalisée de fac ¸on hebdomadaire. Les deux patients ont rec ¸u un traitement antifongique à base de voriconazole. Le deuxième patient a bénéficié d’un drainage chirurgical de son abcès. Résultats.— La TDM cérébrale a montré 3 lésions cérébrales dans le premier cas et une plage hypodense sylvienne profonde droite. L’IRM cérébrale en coupes axiales et coronales avec des séquences pondérées T1 avec injection de GADO a mis en évidence dans le premier cas trois lésions : frontale droite et temporales gauches en hyposignal T2, isosignal T1 entourés d’un œdème péri lésionnel et dans le deuxième cas a objectivé un abcès cérébral et une pachyméningite sur les séquences FLAIR et diffusion. Conclusion.— L’aspergillose cérébrale compliquant un déficit immunitaire est une pathologie rare et gave. L’IRM est l’examen morphologique de choix orientant le diagnostic. Le diagnostic de certitude reste microbiologique et anatomopathologique. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.079