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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 512–519
grosse masse cervicale évoquent la malignité. Ce cancer énigmatique pose une grande difficulté diagnostique et thérapeutique du fait de sa rareté, de l’absence d’un tableau clinique et paraclinique caractéristique qui mime celui de l’HPP bénigne. La difficulté d’affirmer la malignité sur des critères histopathologiques explique les variations d’incidence dans la littérature. Le seul traitement curatif de ce cancer est l’exérèse complète, le traitement médical n’ayant qu’un rôle de contrôle de l’hypercalcémie et ses conséquences. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.731 P481
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.733
Insulinome révélé par des hypoglycémies post-prandiales précoces
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N. Hafsi (Dr) ∗ , S. Ould-Kablia (Pr) L’Hôpital Central de l’Armée, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Hafsi)
Les enjeux de prise en charge du chemodectome du glomus carotidien
Introduction Les insulinomes représentent une cause rare d’hypoglycémie, surtout chez l’enfant. La manifestation clinique principale est une hypoglycémie survenant au petit matin après un long jeûne, ou à distance des repas. Néanmoins, 6 % des insulinomes sont caractérisés par d’authentiques hypoglycémies postprandiales précoces. Cas clinique Nous rapportons le cas d’une fillette de 12 ans présentant des malaises survenant uniquement dans les deux heures suivant les repas, apparus deux mois avant la consultation, ils cédaient rapidement à la prise des aliments sucrés mais devenaient de plus en plus fréquents, les glycémies capillaires sont revenues entre 0.45 et 0.70 mg/dL, l’examen clinique le BMI tait à BMI à 24.5, les bilans biologiques à savoir la fonction rénale, hépatique, le taux d’IGF1, et de cortisol sont revenus normaux, une insulinémie, un peptide c et une glycémie veineuse ont été dosé à l’occasion d’un malaise avec une glycémie capillaire à 42 mg/dL a retrouvé une insuline à 133 ui/mL et u peptide C à 0.42 nmol/mL en regard d’une glycémie veineuse à 35 mg/dL en faveur d’un hyperinsulinisme endogène, une TDM abdominale a révélé deux nodules pancréatique de 2.4 cm et 4 mm. L’écho-endoscopie a confirmé l’existence d’un nodule ainsi que l’octréoscanner qui a retrouvé un foyer d’hyperfixation au niveau de la queue du pancréas en rapport avec un insulinome, exprimant les récepteurs SST2 et SST5. Conclusion Les symptômes post-prandiaux précoce ne doivent en aucun cas révoquer un hyperinsulinisme endogène et doivent aussi bien que toutes les hypoglycémies bénéficier d’une démarche diagnostique à la recherche d’insulinomes. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.732 P482
Association syndrome de Gougerot Sjögren et hyperparathyroïdie (Pr) a,∗ ,
(Dr) a ,
(Dr) b ,
vaires accessoires objectivait une sialdénite lymphocytaire stade 4 de Chisholm, confirmant ainsi le diagnostic du SGS. Le bilan immunologique était négatif. Le taux de parathormone était élevé à 96,5 pg/mL. L’échographie des parathyroïdes montrait un nodule isoéchogène antéro-inférieur du lobe thyroïdien droit. La scintigraphie au MIBI montrait un foyer de fixation au niveau de la face postéro-inférieure de la thyroïde. Le diagnostic d’une hyperparathyroïdie primaire associée à un SGS était retenu. Conclusion Le caractère fortuit ou non de l’association SGS et hyperparathyroïdie ainsi que les liens physiopathologiques entre ces deux maladies restent à préciser. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.
L. Ennazk (Dr) ∗ , G. El Mghari (Pr) , N. El Ansari (Pr) Service d’endocrinologie diabétologie et des maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPM, université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Ennazk) Introduction Le paragangliome (PG) est une tumeur rare du tissu paraganglionnaire. Le paragangliome est situation carotido-jugulaire dans 80 % des cas. La difficulté de prise en charge est relative au potentiel sécrétoire, à la multilocalité et à la malignité de ces tumeurs. Observation Mme A.N., âgée de 33 ans a été opérée, il y a 5 ans pour une masse cervicale dont l’étude anatomopathologique était en faveur d’un chémodectome. La patiente reconsulte pour réapparition de la masse devenant douloureuse. On note des crises paroxystiques à type de triade de Ménard. À l’examen : TA = 120/80 mmHg. IMC = 24 kg/m2 . Tuméfaction cervicale sousmandibulaire gauche de 4 × 4 cm, sensible à la palpation, mobile par rapport au plan superficiel et une hémiparésie droite avec des signes l’irritation pyramidaux à droite. Au bilan : les dérivés méthoxylées sont normaux. L’IRM cervicale parle de présence d’un processus lésionnel iso-intense T1, hyperintense T2 hétérogène polylobé englobant les vaisseaux jugulo-carotidiens qui restent perméable se réhaussant intensément après injection de GADO. L’échographie Doppler veineux cervicale parle d’une compression extrinsèque de la carotide Externe avec une masse latérocervicale englobant le bulbe, les carotides internes et externes. Une paragangliomatose familiale a été évoqué en premier (mutation SDHx) et un bilan de recherche de des autres localisations est entrepris. Discussion La prise en charge du paragangliome du glomus carotidien nécessite une intégration du contexte clinique et hormonal. Le dosage des cathécolamines, le PET-FDG sont les examens ce référence pour l’exploration du glomus carotidien. Le chirurgie complexe relève d’équipe spécialisées. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.734
(Dr) a ,
W. Chebbi W. Ben Salem R. Klii W. Alaya B. Zantour (Pr) a , S. Jerbi (Pr) c , M.H. Sfar (Pr) a a Service de médecine interne, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie b Service de médecine interne, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie c Service de radiologie, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (W. Chebbi) Introduction Le syndrome de Gougerot Sjögren (SGS) est une maladie inflammatoire chronique auto-immune touchant les glandes exocrines, pouvant être primitive, ou le plus souvent associé à une maladie auto-immune. Son association à une hyperparathyroïdie est exceptionnelle. Nous en rapportons une observation. Observation Il s’agissait d’une patiente âgée de 68 ans, hospitalisée pour polyarthralgies inflammatoires, xérostomie et xérophtalmie. Le bilan biologique montrait un syndrome inflammatoire biologique, une hypergammaglobulinémie polyclonale à 22 g/L, une hypercalcémie à 3 mmo/L et une hypophosphorémie à 0,65 mmol/L. Le test de shirmer était positif. La biopsie des glandes sali-
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Première étape du bilan d’hypoglycémie : vérifier la réalité de l’hypoglycémie ! J. Grillot a , L. Meillet (Dr) b , P. Gilet b , N. Kattan b , Y. Djellas Braik b , A. Bounaga b , C. Vanlemmens (Dr) c , F. Schillo (Dr) b , S. Borot (Dr) b,∗ a Gastro-entérologie, CHU de Besan¸ con, Besan¸con, France b Endocrinologie, CHU de Besan¸ con, Besan¸con, France c Hépatologie, CHU de Besan¸ con, Besan¸con, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Borot) Observation Un patient de 58 ans, aux antécédents de cirrhose mixte nécessitant des ponctions d’ascite régulières, et de maladie de Vaquez, est adressé pour bilan d’hypoglycémies devant des glycémies veineuses basses (entre 0,35 et 0,45 g/L). L’entretien retrouve une notion de malaises avec sueurs et pâleur. L’insulinémie et le C-peptide ne sont pas freinés (glycémie veineuse = 0,35 g/L). Lors de l’épreuve de jeûne, la première glycémie veineuse est à 0,15 g/L alors que