Atteinte pariétale thoracique des lymphomes (à propos de 9 cas)

Atteinte pariétale thoracique des lymphomes (à propos de 9 cas)

A210 21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Méthodes Étude rétrospective portant sur 150 cas de cancer bro...

49KB Sizes 18 Downloads 177 Views

A210

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017

Méthodes Étude rétrospective portant sur 150 cas de cancer bronchique non à petites cellules colligés au service de pneumologie de l’hôpital Ibn Sina sur une période de 3 ans (2012—2015). Résultats Notre étude a portée sur 150 malades atteints de cancer bronchique non à petites cellules, dont 90 % sont des hommes et 10 % des femmes. La moyenne d’âge est de 60 ans. L’intoxication tabagique est retrouvée chez 87 % des patients exclusivement de sexe masculin. L’adénocarcinome présente le type histologique prédominant avec un pourcentage de 54 % des cas, le carcinome épidermoïde viens en deuxième lieu avec un pourcentage de 43 % des cas, le carcinome à grande cellules viens en dernier lieu avec un pourcentage de 3 % des cas. Les localisations périphériques représentent 57 % de l’ensemble des atteints alors que les localisations proximales représentent 43 %. L’adénocarcinome se présente sous forme proximale dans 31 % des cas et sous forme périphérique dans 69 % des cas, il touche le poumon droit dans 81 % des cas et le poumon gauche dans 15 % des cas. Le carcinome épidermoïde se présente sous forme proximale dans 62 % des cas, et sous forme périphérique dans 38 % des cas, il touche le poumon droit dans 62 % des cas, et le poumon gauche dans 34 % des cas. Le diagnostic a été obtenu par bronchoscopie dans 53 % des cas, par ponction biopsie transpariétale pulmonaire dans 43 % des cas, et par autres moyens (biopsie pleurale, biopsie d’une adénopathie périphérique, biopsie d’un nodule hépatique) dans 6 % des cas. Conclusion La fréquence relative des différentes formes histologiques du CBNPC s’est modifiée depuis une vingtaine d’années. On observe une plus grande fréquence des localisations périphériques, au détriment des cancers proximaux. La TDM thoracique peut fournir des éléments de grande valeur diagnostique, thérapeutique, et pronostique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.496 484

Les métastases endobronchiques M. Elmghari ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine Service de pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Elmghari) Introduction Les métastases endobronchiques d’une néoplasie extrathoracique sont souvent rapportées dans la littérature. Peu fréquentes, de l’ordre de 2 % de l’ensemble des métastases, il s’agit de métastases par voie lymphatique récurrente en sous-muqueux vers la carène et la trachée. Méthodes Nous rapportons 8 observations de métastases endobronchiques colligées au service des maladies respiratoires entre 2005 et décembre 2015. Résultats La moyenne d’âge était de 55,3 ans. Le cancer du col utérin (6 cas) était le cancer primitif le plus fréquent des métastases endobronchiques. L’adénocarcinome rectale et mammaire étaient retrouvés dans un cas chacun. Le tableau clinique était dominé par les hémoptysies, la douleur thoracique et la profonde altération de l’état général. La radiographie thoracique avait montré un trouble de ventilation dans 5 cas, un lâcher de ballons dans 3 cas, une opacité rétractile des lobes moyen et inférieur droit, une opacité du lobe supérieur droit avec lyse osseuse et une opacité de type pleurale dans 2 cas. La bronchoscopie avait objectivé une tumeur bourgeonnante dans 5 cas et une sténose infiltrative d’allure tumorale dans 3 cas. Le diagnostic de métastases endobronchiques était retenu par les biopsies bronchiques dans tous les cas. Le cytodiagnostic du liquide d’aspiration bronchique avait retrouvé des cellules malignes dans 5 cas. Actuellement, 4 patientes sont sous chimiothérapie et les 3 autres sont perdus de vue et nous déplorons un décès.

Conclusion Les métastases endobronchiques est une pathologie rare, le cancer du col utérin reste l’étiologie la plus fréquente dans notre contexte. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.497 485

Atteinte pariétale thoracique des lymphomes (à propos de 9 cas) A. Moustarhfir Elidrissi ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Moustarhfir Elidrissi) Introduction Les manifestations thoraciques des lymphomes peuvent être au premier plan symptomatique de ces cancers. Méthodes Nous rapportons 9 cas colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Résultats Il s’agit de 6 femmes et 3 hommes. La moyenne d’âge est de 39 ans (22—80). La douleur thoracique et la toux sèche sont retrouvées dans tous les cas, le syndrome cave supérieur est retrouvé dans 2 cas. Une tuméfaction pariétale en regard du sternum est retrouvée dans 6 cas, elle est sous claviculaire gauche, sous claviculaire droite, et paravertébrale dans un cas chacun, associée à des adénopathies périphériques dans 5 cas. L’imagerie thoracique montre des polyadénopathies médiastinales avec épaississement des parties molles en regard de la masse dans tous les cas et une ostéolyse du sternum dans 6 cas. La bronchoscopie objective un aspect de compression extrinsèque de la bronche principale droite dans 3 cas, un état inflammatoire du premier degré diffus dans 2 cas, des bourgeons tumoraux obstruant complètement la bronche principale gauche dans un cas et un aspect endoscopique normal dans 3 cas. Le diagnostic est confirmé par la biopsie de la masse dans tous les cas. Il s’agit de la maladie de Hodgkin dans 7 cas, un lymphome malin non Hodgkinien B et un lymphome médiastinal primitif dans un cas chacun. Le traitement est basé sur la chimiothérapie avec bonne évolution clinique et radiologique dans 7 cas. Un patient est décédé et un autre est perdu de vue. Conclusion Nous rappelons la rareté de la localisation pariétale des lymphomes. La maladie de Hodgkin est le plus souvent responsable de ce type d’atteinte et nous insistons sur l’intérêt du diagnostic à un stade précoce afin d’en améliorer le pronostic. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.498 486

Manifestations thoraciques des lymphomes : LH et LMNH H. Arfaoui ∗ , H. Jabri , W. Elkhattabi , H. Afif Service de pneumologie, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Arfaoui) Introduction Les lymphomes malins non hodgkiniens et hodgkiniens (LMNH et LH) traduisent une prolifération maligne des cellules lymphoïdes. Les atteintes thoraciques peuvent être primitives ou secondaires comprenant des localisations médiastinales, parenchymateuses, pleuropéricardiques et pariétales. Méthodes Notre étude vise à préciser les particularités cliniques, radio-anatomiques des lymphomes thoraciques. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les cas de lymphome thoracique diagnostiqués au service de pneumologie entre janvier 2013 et juillet 2016.