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SYNDROME D ' H Y P E R S E N S I B I L I T E MEDICANIENTEUSE (OU DRESS SYNDROME) A U PHENOBARBITOL - LACHGAR.T Service de Mrdecine Interne CHIEM Site EAUBONNE 95 602 Cedex. Le DRUG RASH WITH Eosinophilia and Systrmic symptrms (DRESS) ou syndrome d'hypersensibilitd mrdicamentense est une toxidermie grave. Cette dermatose qui associe une 6ruption cutande srv~re, une atteinte multiviscdrale ainsi que des anomalies hdmatologiques, a un taux de mortalit6 estim6 ~ 10%. Les anticonvulsivants aromatiques sont la plus frrquente cause, un grand nombre de cas a 6t6 drerit avec la phrnytolme. On rapporte ici le cas de Madame B. §gde de 78 arts hospitalisre pour tree 6mption maculo-papuleuse, prurigineuse dissrminre, accompagnre d'un oedrme du visage, des extrgmitrs ainsi que des 16sions purpuriques des mains et des iambes. Dans ses antrcrdents, on note une migraine et une 6pilepsie cormue depuis 1995. En 1998, la patiente est raise sons Drpakine pour une nouvelle crise, traitement qui sera arrrt6 deux ranis plus tard pour troubles digestifs. Elle est rrhospitalisde en 1999 pour une nouvelle crise traitde par phrnobarbital. 21 jours aprrs la raise sons 100rag de phrnobarbital, on note l'apparition des ldsions cutanres qui se grndralisent motivant l'hospitalisation. L'examen clinique retrouve une patiente frbrile prgsentant des lgsions 6rythdmato-papuleuses dissrminres un important oed~me du visage ainsi que des 16sions purpuriques des membres infrrieurs et des mains. I1 n'existe pas de bulles, ni de drcollement cutanr. En revanche, Madame B. se plaint d'une importante srcheresse des muqueuses avec une chdilite ainsi qu'tme krratite superfieielle. Le bilan biologique retrouve une byperleucocytose accompagnde d'une hyperoesinophilie qui s'est aggravge en quelques jours passant de 14 900GB dont 1 600 dosinophiles/~ 25 700GB dont 10 000 dosinophiles, tree cytolyse hrpatique (ASAT et ALAT h 3N) avee cholestase, une protrinurie /t 0.3g/24 heures, une hrmnstase normale. Le bilan infectieux est reveuu ndgatif. La biopsie cutanre montre un important inflltrat lymphoeytsire du derme sans aspect de vaseularitr. L'rpiderme est 6paissi sans dreollement bulleux, ni nrcrose. L'arr~t du Gardrnal, la raise sons dermo-eorticoIdes et corticoldes par voie grndrale ont permis l'amdlioration progressive des ldsions.. L'atteinte hdpatique avec des hrpatites fulminantes sont la principale cause de mortalitr. Notre observation rapporte le cas rare d'un DRESS Syndrome au phdnobarbital. La gurrison est habituellement totale aprrs l'arr& du mddicament responsable.
COMMENT TESTER L' APROTININE ? Pecquet C, G a o u a r H. Autegarden JE, Natta P, L e y n a d i e r F. Centre d'Allergologic, H6pital T e n o n , 4 rue de la Chine, 75020 Paris. L'aprotinine est trrs utilisre en chirurgie, sous forme IV pour diminuer les saignements et sous forme de colic biologique. La f r r q u e n c e des tractions allergiques semble augmenter mais peu de publications font r r f r r e n c e aux tests cutands (1). Le but de notre dtude est de drfinir les concentrations d'aprotinine pouvant 8tre utilisdes en IDR. Mrthodologie : 100 patients ayant eu des rractions pdri-opdratoires immddiates ont eu des tests cutands aux anesthdsiques (IDR) et /t l'aprotinine (10 000 U I K / m l ) en prick-test pur et en IDR h 10 3 et 102 : 24 h o m m e s et 76 fernmes agrs de 15/i 77 ans (moyenne = 46,2 + 18,3). R6sultats :. • Tous les prick-tests ont tit6 ndgatifs. • Les IDR h 10 3 ont dtd nrgatives saul chez un patient ayant prrsent6 un cboc anaphylactique sdvrre /t l'administration d ' u n e dose test d ' a p r o t i n i n e pour un pontage coronarien. Les IgE spdcifiques d'aprotinine sont positives classe 3 sur un p r r l r v e m e n t trails6 avant l'intervention (technique UniCap® Pharmacia-Upjohn). • Toutes les IDR rralisdes h 10 ~ (99) sont nrgatives. Conclusion : Une seule 6tude a montr6 l'absence de faux positifs avec des IDR h l'aprotinine dilure h 10 -4 chez 17 sujets tdmoins dont 8 atopiques (2). Nos rdsultats ne p e r m e t t e n t pas de conclure sur les dventuels faux ndgatifs mais confirment l'absence de faux positifs pour les dilutions de 1@3 et 10"2. Bibliographic : 1 - Laxenaire MC. Ann Fr Anesth Rdanim 2000 ; 19 : 96-104 2 - Yauagihara Y. Aerugi 1985 ; 34 : 899-904.
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DELIVRANCE DE CORTICOIDES RETARD INJECTABLES AU C O U R S DES P O L L I N O S E S . H a f t R.*, Ciouet F. ° & Jacquier A.* *Centre Hospitalier Lyon Sud & *Caisse Primaire d'Assurance Maladie de L y o n Introduction: Nous ne disposons actuellement d'aueune dormre c o n c e m a n t les modalitrs du reeours aux corticoides retard injectables (CR1) darts le traitement des pollinoses saisonnirres. L'euregistrement drsormais informatis6 des drlivrances de mrdications remboursables a 6t6 utilis~ pour apprdcier l'importance et les caractrristiques de c.eRe pratique. Mrthode: La drlivrance hebdomadaire par les pharmacies de la classe des CRI ayant une A M M pour la rhinite allergique a 6t6 6tudire pour 1999 et le drbut 2000 pour l'¢nsemble des affilirs du r r g i m e grn6ral de la C P A M de L y o n ( #1 300 000 personnes). Outre les variations globales en fonction du calendrier pollinique, la distribution a 6t6 analysre en fonction de r a g e , du sexe, du lieu de rrsidence du brn6ficiaire et de la sprcialit6 du prescripteur. Rrsultats: La distribution des CRI suit fidrlement les variations des pollens allergisants de la rrgion lyonnaise: augmentation progressive h partir de mars, pic trrs 61ev6 fin mai (# +700 boites/semaine), nadir en ao~lt suivi d'nn d e u x i r m e pic(# + 300 boites/semaine) fin aofit- ddbul septembre( pollinose A l'ambroisie). Tous les produits de la classe ne sont pas prescrits de m a n i r r e 6quivalente (Triamcinolone + + + ) , le prescripteur 6tant le plus souvent nn mddecin grnrraliste. La d61ivrance est plus fr&luente cbez l'homme, darts la tranche d'age 25-45 arts et dans les zones rurales et de banlieue. Conclusion: La prescription de CRI darts le traitement des pollinoses apparait c o m m e un phrnom~ne quantitativement important. Des 61udes compldmentaires seraient souhaitables pour prrciser les indications pertinentes dkme prescription qui ne repose sur aucune 6tude exprrimentale contr616e et qui ne parai't drnu6e d'effets secondaires.
~ ~ T I O N DES ~T T~ R G E N E S D U P O L l e N D E FRENE. Purohit A.*, Nlederbcrger V.**, Papanikoinou L*, Osier J.P.*, Bessot 1.C.', de Btay F.*, Vale,nut R . ' * , Paul/O,* * I-I~piUd Lyautey, Hrpiutux Univarsltairea, Strasbmug (France), ** Institute of General and Experimental Pathology A.KH Unlversity of Vimma, Vienna (Austria) I.,e fa~ne (Fraxinus Excelsior) represents une source de pollens jouant tm r01e imtamant en Europe de l'Ouest (environ 1/3 des pollinoses prinutni/R-es). La simultsn~it6 clans le temps des s y m p t r m e s de poUinore su ~en¢ et au bouleau peut en rendre le diagnostic difflcile. L e but de none tTavail est de c,aract~riser lea allcrg~ues de franc. Parmi 106 patients souffrant de pollinose printani&re, 40 6talent sensibilis~.s au pollen de f~ene, T o m pr~euutient nne rhino-conjonctivite, 25 avaient de l'asthme et 20 tm syndrome oral. C.es 20 demiers patients ~tsieur tous sensibilisrs au pollen de bouinau. Par immunoblotting, de nombreux allargtnes ~talent oab en ~'videuce. 22 p u r i s t s sur 40 avaient des ~ Sl~clfiquea vis k vis d'tm allargb.ne ayent an poids m o l ~ u l a i r c de 21 kDa, 15 ",,is Avis d'allerg~nes de 14 kDa ou moins, 16 via k vis d'aUerg~nes de plus de 35 kDa. Grlice ~t l'utilisation d'antis~.rums de lapin dirtg,hi contrc des allcrs~.nes vr~taux et d'antig/~nes recombinants utilL~s dens des protocoles d'inhJhttion des IgE sprcifiques, il a ~t$ possible de montrer que l'allarg~ne de 21 kDa ( I r e • 1) correspondelt & l'alinrgene majeur de l'olivier Ole • 1. L'allerg~ne de 14 kDa correspoud It la profiline. Un allerg~.ne de 35 kDa est aussi un allerg&ne important reconnu par 6 patients et cause exclusive de seaalbtl/sations chez 4 d'entre eUX. 13 recounai%-r.ale~t ~galelnelat tm allergens appurtenant t in famil]e des prot4ines de liaison du cult/urn, correspondant ti Phi p 7, ayant aussi des homologies av¢c Bet v 4. F~afin, un groups d'a/larg~.nes d ' u n poids mol&'uJaire ~, 46 kDa a 6t~ reconnu par 10 s&mms. Duns ce groups, un allergens de 64 kDa est identique It Phi p 4. En Con¢,lusion, ces r~ultets soulignent l'intrr~t de la drtermination du spectrotype de reconnaissance des IgE sp~cifiques vis & vls des allerg~nes majeurs et mtnem du pollen de fi'~ae puir, que seulement 21 roulades sar 40 sens/bilis~s au franc l'~taient vLs i vis de l'allerg~ne maj¢ur et qu'il exists plusieurs allerg~.nes mineurs croisants avee le pollen de bouleau.
Rev Fr Allergol I m m u n o l Clin 2001 ; 41