Apport de l’echographie de contraste dans la caracterisation des masses kystiques complexes du rein

Apport de l’echographie de contraste dans la caracterisation des masses kystiques complexes du rein

! Durée : 7 minutes IMAGERIE D'UNE PATHOLOGIE RARE A LA CLINIQUE TROMPEUSE : LA DISSECTION SPONTANEE DES ARTERES RENALES S POIRÉE, V MISRA~, JM CORR...

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Durée : 7 minutes

IMAGERIE D'UNE PATHOLOGIE RARE A LA CLINIQUE TROMPEUSE : LA DISSECTION SPONTANEE DES ARTERES RENALES S POIRÉE, V MISRA~, JM CORREAS, O HÉLÉNoN PARIS - FRANCE

Objectifs : Décrire les circonstances de découverte et les résultats de l'imagerie des dissections spontanées des artères rénales (DSAR). Matériels et méthodes : Quinze cas de DSAR explorés par échoDoppler (n = 8), tomodensitométrie (n = I l ) et artériographie (n = 14) ont été étudiés de manière rétrospective. Résultats :Tous les patients consultaient en urgence pour une lombalgie aiguë. Le diagnostic initial était, dans plus de la moitié des cas, une pathologie urologique et le délai moyen du diagnostic de DSAR était de 12 jours. Quarante pour cent des patients avaient un aspect en imagerie de dysplasie fibro-musculaire sur l'artère rénale disséquée. L'artère rénale gauche était atteinte dans plus de 90 % des cas. L'écho-Doppler a permis de détecter selon les cas un défaut de vascularisation focal à la phase aiguë, des aspects de sténose et de dissection de l'artère rénale. L'artériographie montrait l'opacification du faux chenal ou une sténose. La tomodensitométrie mettait en évidence une zone de parenchyme rénal dévascularisé dont le pourcentage variait de 5 à 75 %. Conclusion :La DSAR est une pathologie rare, source d'errance diagnostique, et doit être recherchée par le radiologue lors d'une lombalgie aiguë sans cause urologique évidente. Mots clés : Rein

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11h40

Durée : 7 minutes

CANCER DU RElN METASTATIQUE : REEVALUATION DE LA PRESENTATION CLINIQUE

Objectifs : Déterminer et réévaluer la prévalence des sites métastatiques de cancer du rein à partir d'une cohorte homogène de patients examinés par tomodensitométrie multidétecteur (TDM-MD). Matériels et méthodes : Quatre-vingt-six patients consécutifs présentant un cancer du rein métastatique ont été examinés par TDMMD. Le protocole d'examen a comporté une étude de l'abdomen en collimation de 1 mm sans puis après injection au temps artériel (30 S.), puis une étude thoraco-abdomino-pelvienne au temps portal. Une hélice a enfin été pratiquée sur la tête. La lecture a été faite sur console. Résultats : Les localisations secondaires principales du cancer du rein ont été retrouvées dans des proportions semblables à celles mentionnées dans la littérature : poumon chez 71 % des patients, ganglions 60 % (sus-diaphragmatiques 51 %, sous-diaphragmatiques 24 %), foie 28 %, os 26 %, surrénales 16 %, parenchyme cérébral 5 %. Deux sites métastatiques atypiques ont été retrouvés plus fréquemment dans cette étude : la plèvre 14 % (habituellement non décrite) et le pancréas 7 % (prévalence non rapportée). Les autres localisations ont été les parties molles sous-cutanées (4,6 %), le péritoine (2,5 %), l'ovaire (1,2 %), les muscles squelettiques (1,2 %) et la thyroïde (1,2 %). Conclusion : Cette étude confirme la prévalence élevée des métastases hépatiques, montre la prévalence élevée et préalablement non décrite des métastases pleurales. La prévalence des métastases pancréatiques est de 7 %. Mots clés : Rein, tumeur maligne

11 h 5 0

Durée : 7 minutes

APPORT DE L'ECHOGRAPHIE DE CONTRASTE DANS LA CARACTERISATION DES MASSES KYSTIQUES COMPLEXES DU RElN E DEKEYSER (l), JM CORREAS (1), A MEJEAN (l), F TRANQUART (2), A BLEUZEN (2), M CLAUDON (3), O HÉLÉNON (1) (1) PARIS - FRANCE, (2) TOURS - FRANCE, (3) VANDCEUVRE-LÈSNANCY - FRANCE Objectifs : Etudier l'intérêt de l'échographie de contraste dans la caractérisation des masses kystiques ou pseudo-kystiques complexes du rein. Matériels et méthodes : Vingt-huit patients porteurs d'une masse kystique complexe ont été étudiés prospectivement en échographie de contraste à bas index mécanique après injection de SonoVue' (22 cas) ou d'optison' (6 cas). Les examens étaient réalisés en inversion de phase ou en mode VRI (Aplio, Toshiba MS) ou en CPS (Sequoia, Siemens). Le diagnostic final était affirmé par la TDM-MD, I'IRM, le suivi évolutif ou l'histologie de la pièce opératoire. La population étudiée regroupait 14 tumeurs kystiques, 8 kystes cloisonnés, 4 kystes hémorragiques, 1 kyste hydatique, 1 faux anévrisme. Résultats : L'injection d'un produit de contraste améliore la détection des vaisseaux développés au niveau des parois kystiques. En cas de tumeur kystique, il existe un ou plusieurs bourgeons tumoraux faisant saillie dans la lumière prenant le contraste de façon intense et précoce. Les kystes cloisonnés peuvent présenter une prise de contraste fine et régulière correspondant à un vaisseau. Les kystes hémorragiques présentent un épaississement pariétal irrégulier et continu. Conclusion : L'échographie de contraste est une méthode de choix pour caractériser et suivre les masses kystiques complexes du rein. "" Mots clés : Rein - Doppler - Produits de contraste