A146 des cas. Le décès est survenu chez quatre enfants. Les séquelles surtout à type de dilatation des bronches ont été notées dans 6,4 % des cas des corps étrangers anciens. Conclusion.— Accident grave, l’inhalation de corps étranger expose à des complications immédiates ou tardives. La prévention doit être le cheval de bataille de tous. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.456
Chirurgie cervicofaciale P104
Morsure de chien cervicofaciale chez l’adulte : étude rétrospective à propos de dix cas
H. Zinelabidine ∗ , L. Taali , R. Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah , R.F. Kadiri Hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— La face est la zone la plus vulnérable lors des morsures de chien, son atteinte constitue une urgence infectieuse, esthétique et fonctionnelle. Cette étude rétrospective a pour but de discuter les aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs des morsures de chien. Patients et méthodes.— Nous avons réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2012, sur dix cas de morsure de chien. Résultats.— L’âge moyen des patients est de 55 ans ; avec une prédominance masculine (4/1) ; trois patients sont suivis pour trouble psychiatrique, quatre sont des gardiens de nuit, deux sont des SDF ; et une patiente est alitée. La morsure est superficielle pour cinq patients avec lésion de la lèvre inférieure pour un seul cas ; une lésion jugale pour trois cas ; le délais moyen de consultation chez ces patients est moins de 12 h ; ils ont tous bénéficié d’un parage avec suture et antibioprophylaxie. Un patient ayant consulté 72 h après la morsure ; à l’examen : cicatrice punctiforme au niveau de la nuque, sans retentissement fonctionnel ; on a mis le patient sousantibiotiques. La morsure de chien a été responsable de perte de substance dans 50 % des cas avec un délais moyen de consultation de plus de 24 h ; dans deux cas on a obtenu une cicatrisation dirigée dans un délais de 45 jours, dont une patiente qui a présenté une perte de substance centrofaciale ; au dépend de la pyramide nasale ; et un autre avec lésion jugale. Trois patients ont des pertes de substance importante labiale ; un lambeau de reconstruction a été réalisé chez un seul patient après un mois, et les deux autres sont perdus de vue. Conclusion.— Les morsures de chien chez l’adulte peuvent se présenter sous aspects cliniques multiples, leurs prises en charge sont longues et nécessitent une intervention multidisciplinaire ainsi qu’une bonne assiduité de la part des patients dont la majorité est de milieu défavorisé. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.457 P105
Posters Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 64 cas de cellulite cervicale sur une période de cinq ans allant de janvier 2008 à décembre 2012. La série comporte 12 enfants et 52 adultes, répartie en 43 malades de sexe masculin soit 67,18 % et 21 malades de sexe féminin soit 32,81 %. Le sexe ratio est de deux hommes pour une femme. Les âges extrêmes sont de deux et 60 ans avec une moyenne de 26,8 ans. Résultats.— Dans 18 cas (21,95 %), on note une extension à la face alors que dans 11 cas l’extension est mediastinale. Pour 53 patients, il y a une prise d’antibiotiques dans les jours précédant l’hospitalisation et dans 27 cas on note l’association d’AINS. La notion de diabète est retrouvée chez six patients et l’éthylisme chronique chez cinq. La porte d’entrée dentaire est de loin la plus fréquente avec 75 %. Les germes en cause sont surtout des anaérobies et des bacilles gram négatifs. Conclusion.— La cellulite cervicale est une pathologie grave souvent sous-estimée, contrastant avec la banalité de l’inoculation responsable. La fréquence de la porte d’entrée dentaire incite à mieux connaître la stratégie d’action au stade de la prévention. Le terrain sous-jacent est un élément de gravité favorisant l’extension rapide de la cellulite engageant le pronostic vital. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.458 P106
Anatomie chirurgicale de la région susclaviculaire
A. Benlemlih ∗ , A. Bezzari , M. Ridal , M. Alami Hassan 2, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Étude de l’anatomie de la région susclaviculaire et exposition des applications chirurgicales résultantes de cette connaissance anatomique. Matériel et méthodes.— Il s’agit d’un travail de dissection sur cinq cadavres effectué au laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine, avec une coloration sur cadavre ayant permis de ressortir les différents éléments anatomiques de cette région. Résultats.— Des dissections ont d’abord été effectuées de la superficie vers la profondeur dans le plan frontal permettant de recueillir des vues antérieures, puis, sur des coupes transversales, nous nous sommes procuré des vues supérieures et inférieures de cette région. Enfin, nous avons passé en revue les différentes applications chirurgicales ORL, vasculaires, thoraciques et neurologiques faisant appel à cette connaissance anatomique à travers des simulations sur cadavre. Conclusion.— Région transitoire entre le cou, le médiastin et le membre supérieur, la région susclaviculaire est située à la partie latérale du cou, en arrière de la région carotidienne, en avant de la nuque, au-dessus de l’orifice supérieur du thorax et de la clavicule. Comme toute région de passage, elle est traversée par d’importants éléments vasculaires et nerveux ayant des rapports intimes avec l’apex pulmonaire ce qui lui confère une organisation complexe et un aspect pluridisciplinaire de la chirurgie de la région. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.459 P107
Cellulites cervicales : aspects épidémiologiques, cliniques et pronostiques
Adénome pléomorphe de la parotide : parotidectomie exofaciale ou totale ?
But de la présentation.— Étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des cellulites faciales.
But de la présentation.— Les tumeurs des glandes salivaires sont rares, la glande parotide est le plus souvent intéressée, l’examen histologique retrouve dans la majorité des cas un adé-
A. Bouchair ∗ , A. Daoudi , A. Farhi , S. Zitouni , N. Djerad , A. Saidia Service d’ORL, hôpital Dorban, Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant.
A. Daoudi ∗ , A. Bouchair , A. Farhi , S. Zitouni , N. Djerad , A. Saidia Service d’ORL, hôpital Dorban, Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant.