COMMUNICATIONS ORALES
Objectif : Les Hydrocoils® ont été developpés pour l’embolisation des anévrysmes afin de réduire le taux de recanalisation après coiling. Le coil deplatine est recouvert d’une couche d’hydrogel qui s’expand au contact du sang. L’hydrogel permet ainsi de majorer le taux de remplissage des anévrysmes. Nous évaluons les résultats 3 mois à 2 ans après traitement aux hydrocoils. Matériels et méthodes : Cent vingt anérysmes ont été traités chez 114 patients. Les anévrysmes étaient rompus (n = 59), non rompus (n = 44) ou recanalisés (n = 11), mesurant de 2 à 22 mm. Le taux d’occlusion a été calculé pour chaque anévrysme, en se basant sur le volume de l’anévrysme et le volume des coils. Le volume des anévrysmes a été calculé après mesure des longueur, largeur et profondeur ou en se basant sur le volume de la reconstruction 3D (Philips Allura). Les contrôles angiographiques ont été effectués après un délai de 3 mois à 2 ans. Resultats : Le taux de remplissage moyen était de 79 %. Un suivi est disponiblepour 100 patients. Il a montréune occlusion stable pour 90 anévrysmes et une recanalisation pour 10 anévrysmes cotée classe 2 (n = 6) et classe 3 (n = 4) selon la classification de Jean Raymond, justifiant in complément d’embolisation pour 2 patients. Conclusion : L’embolisation aux hydrocoils permet d’obtenir des taux de remplissage élevés. La stabilité dans le temps des anévrymes traités semble plus grande qu’avec les coils en platine.
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ATENA : PRÉSENTATION DU REGISTRE SFNR SUR LE TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES NON ROMPUS
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Matériels et méthodes : D’après le suivi de 255 anévrismes, le packing des anévrismes traités avec des coils complexes et de ceux traités avec des coils hélicoïdaux ont été comparés. Le risque relatif (RR) de recanalisation a été calculé pour : % de coils complexes utilisés, le packing, le résultat angiographique initial et la durée du suivi. Résultats : Le suivi a révélé 28,5 % de recanalisation après une durée moyenne de 11 mois. Pour les anévrismes traités avec des coils complexes, le packing moyen était de 27 %, 26 % pour les anévrismes traités avec des coils hélicoïdaux. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre le packing des anévrismes traités avec des coils complexes et le packing des anévrismes traités avec des coils hélicoïdaux (P = 0,5379). Le packing moyen des anévrismes stables et recanalisés était de 27 %, sans différence entre les deux groupes (P = 0,7226). La régression logistique a montré une relation significative entre la durée du suivi (P = 0,006 ; RR : 1,045), le volume anévrismal (P = 0,033 ; RR : 1,001) et la présence d’une recanalisation. Aucune relation significative n’a été retrouvée entre le packing (P = 0,357 ; RR : 0,984), le résultat angiographique initial (P = 0,361 ; RR : 0,704), la présence de coils complexes (P = 0,831 ; RR : 1,001) et la recanalisation angiographique. Conclusion : La durée du suivi augmente la détection des recanalisations. Les coils complexes n’augmentent pas le remplissage, celui-ci n’influence pas la stabilité des anévrismes embolisés.
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ANÉVRYSMES GÉANTS PARTIELLEMENT THROMBOSÉS : REVUE DE 20 CAS
PIEROT L. (1), SPELLE L. (2) (1) Hôpital Maison Blanche – Reims. (2) Fondation Rothschild – Paris.
ALVAREZ H., KRING T., OZANNE A., PISKE R., LASJAUNIAS P. Service de Neuroradiologie – CHU Kremlin Bicêtre.
Objectifs : Présenter la méthodologie et l’état d’avancement du registre SFNR sur le traitement endovasculaire des anévrismes non rompus. Matériels et méthodes : La prise en charge diagnostique et thérapeutique des anévrismes non rompus reste l’objet d’intenses controverses. La SFNR a décidé de conduire un registre permettant de faire une évaluation précise des résultats du traitement endovasculaire des anévrismes intracrâniens non rompus. L’objectif principal est d’évaluer les résultats cliniques de ce traitement, notamment les taux de complications, de morbidité et de mortalité à 1 mois. Résultats : L’état d’avancement du registre est présenté ainsi que les difficultés méthodoliques ou pratiques. Conclusion : L’évaluation précise des résultats du traitement endovasculaire des anévrismes intracrâniens non rompus est un enjeu important dans les discussions actuelles sur leur prise en charge. La SFNR souhaite, à travers ce registre, apporter sa contribution scientifique dans l’analyse de cette problématique.
Objectifs : Les anévrysmes géants sont souvent considérés comme une pathologie de la lumière vasculaire au même titre que les anévrysmes sacculaires. L’objectif de notre travail est de retenir la notion de maladie de la paroi et non pas de la lumière, de confirmer le rôle joué par le vasa vasorum dans la genèse des anévrysmes géants, et d’analyser leur croissance comme un phénomène d’angiogénèse extraluminal. Matériels et méthodes : 20 patients (12 H/8 F, âgés entre 2-77 ans) consécutives présentant un anévrysme géant partiellement thrombosé ont été étudiés en IRM multimodale pour déterminer le site du saignement. Dixhuit anévrysmes avaient une localisation intradurale (9 dans circulation antérieure, 9 dans la circulation postérieure), 1 intrapetreux et 1 intracaverneux. Résultats : Pour tous les patients, le saignement a été localisé dans l’épaisseur de la paroi thrombosée, à distance de la lumière anévrysmale perméable. Chez 17/20 un important rehaussement de contraste a été observé autour de la paroi vasculaire, signe d’une néo-vascularisation dense entraînée par des vasa vasorum ou par un processus inflammatoire. Conclusion : Des récentes études expérimentales ont démontré le rôle joué par une enzyme (5- lipoxygénase ou 5-LO) dans la pathogenèse des anévrysmes par stimulation de puissants médiateurs de la cascade inflammatoire à partir de la couche adventitielle. Sur ce processus biologique de type inflammatoire, les saignements subaventiciels répétés, et leur colonisation par de vasa-vasorum entraînent l’augmentation progressive de taille par apposition de nouvelles couches dans la paroi du vaisseaux. Cette vision extraluminale de certaines vasculopathies doit faire développer d’autres stratégies thérapeutiques focalisées non seulement dans réparation de la lumière.
CO-63
REMPLISSAGE ANÉVRISMAL, COILS À FORMES COMPLEXES ET STABILITÉ DU RÉSULTAT ANGIOGRAPHIQUE DES ANÉVRISMES TRAITÉS AVEC DES COILS NUS
PIOTIN M., SPELLE L., MOUNAYER C., LAZZAROTTI G., RUGGIERO M., KADZIOLKA K., DE PAULA LUCAS C., MORET J. Fondation Rothschild, Paris. Objectifs : Déterminer la relation entre le « packing », l’utilisation de coils complexes et la recanalisation.