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Conclusion : 1. Montrer des cas représentatifs pour comprendre les avantages et les limites de l’angioscanner cérébral dans l’exploration en urgence des hémorragies intracrâniennes non traumatiques. 2. Montrer l’intérêt de l’angioscanner cérébral dans la détection des anévrysmes et des malformations artérioveineuses en urgence. 3. Reconnaître les thrombophlébites cérébrales grâce à l’angioscanner cérébral.
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Objectifs : L’objectif de cette étude est de comparer le coût théorique (tel qu’il est valorisé par le PMSI) des embolisations d’anévrismes rompus avec le coût réel dans le but final de la contractualisation avec la tutelle (agence régionale de l’hospitalisation, ARH) et la mise en place de la tarification à l’activité. La différence de coûts observée correspondra pour partie au coût de l’innovation et permettra d’estimer la sous valorisation de la thérapeutique étudiée. Matériels et méthodes : 71 patients pour 63 séjours ont été inclus dans l’étude entre le 1/1/2002 et le 31/12/2002. Un coût réel moyen du séjour a été calculé avec une méthode de microcosting (observation de terrain en coût réel). Résultats : Le coût réel total de production des 63 séjours s’élève à 2 022 437,26 € et la moyenne par séjour à 32 102,17 €. Le PMSI valorise ces séjours à hauteur de 366 661,80 € avec une moyenne de 5 820,02 € par séjour ce qui représente un manque à gagner pour l’établissement de 1 655 775,46 € pour l’année 2002. Conclusion : Cette étude a mis en évidence le manque à gagner budgétaire de l’établissement qui pratique l’acte d’embolisation d’anévrisme rompus et peut aider à négocier avec l’ARH une enveloppe budgétaire spécifique pour la prise en charge de cette innovation lors du passage à la tarification à l’activité en 2004, dans le cadre du MIGAC (mission d’intérêt général et d’aide à la contractualisation). Notre étude de coûts est cohérente avec la nouvelle valorisation de cette activité par les DRG (équivalent des GHM) aux États-Unis.
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ASPECTS CLINIQUES ET TECHNIQUES DU TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES ROMPUS CHEZ LE SUJET ÂGÉ
MONT’ALVERNE F., MUSACCHIO M., LENZ V., RIQUELME C., TOURNADE A. Service de Neuroradiologie, Centre Hospitalier Louis Pasteur. Objectifs : Évaluer les résultats cliniques et morphologiques du traitement endovasculaire des anévrysmes rompus chez les malades de > 60 ans. Matériels et méthodes : 42 patients (2,5 femmes pour 1 homme ; moyenne d’age = 70,12) présentant 49 (40 dans la circulation antérieure 9 dans la circulation postérieure) anévrysmes rompus ont été traités par voie endovasculaire avec des coïls à détachement mécanique entre 1993 et 2003. 28 patients étaient en bon état neurologique à l’admission (Hunt and Hess I-III) et 14 en mauvais état. Résultats : Degré d’occlusion à la fin de la procédure : 17 (38,6 %) anévrysmes avaient une occlusion totale, 16 (36,4 %) une occlusion partielle avec flux en regard du collet et 11 (25 %) une occlusion partielle avec flux dans le sac anévrysmal. Parmi les 19 anévrysmes disponibles pour le suivi : 10 (52,6 %) anévrysmes avaient une occlusion totale, 4 (21,1 %) une occlusion partielle avec flux en regard du collet ; et 5 (26,3 %) une occlusion partielle avec flux dans le sac. 15/42 sont décédés lors de l’hospitalisation ou 1 mois après la sortie de l’hôpital, 22 (52,4 %) ont eu des résultats cliniques favorables (GOS 1 and 2) et 5 (11,9 %) défavorables (GOS 3-5). Après analyse statistique l’état neurologique initial était statistiquement significatif (p < 0,05) pour ce qui concerne l’évaluation du résultat clinique final. Conclusion : Le traitement endovasculaire des anévrysmes rompus chez le sujet âgé représente une bonne option thérapeutique avec un résultat clinique satisfaisant, notamment, si les patients ont un bon état neurologique initial.
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cas, deux castes immédiats imparfaits, une exclusion complète du sac anévrysmal. Les contrôles angiographiques à 6 mois n’ont pas montré de récidive ou de compaction, notamment chez les patients ré-embolisés pour compaction après traitement par coïls standards. Conclusion : L’utilisation des coïls Matrix apparaît plus difficile que celle des coïls traditionnels, du fait de friction lors de la poussée au sein du micro-cathéter et de la formation de logettes dans le sac anévrysmal. Toutefois, les résultats semblent prometteur mais demandent un « follow-up » plus long.
L’EMBOLISATION DES ANÉVRISMES INTRACRÂNIENS ROMPUS : ÉTUDE DE COUT
DOZ M., ASSAF N., TRYSTRAM D., GODON-HARDY S., BOQUET L., CHOMETTE E., REYES L., FREDY D., MEDER J.F. Centre Hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis 75674 Paris Cedex 14 France.
TRAITEMENT DES ANÉVRYSMES INTRACRÂNIENS PAR COÏLS MATRIX
COURTHEOUX P., THERON J. Service de Neuroradiologie, CHU Côte de Nacre, 14000 Caen France. Objectifs : Analyse des premiers résultats de l’utilisation des coïls Matrix dans le traitement des anévrysmes intra-cérébraux. Matériels et Méthodes : 12 patients (13 anévrysmes) ont été embolisés par coïls Matrix de mai 2003 à novembre 2003 (71 patients ont été traités durant la même période par coïls standards). 6 anévrysmes ont été embolisés en urgence pour hémorragie méningée. Dans 4 autres cas, il s’agissait d’une reprise pour compaction après un traitement par coïls standards et dans 3 autres cas, d’anévrysmes non rompus. Tous les anévrysmes de cette série avaient un diamètre maximum inférieur à 12 mm et un ration sac/collet favorable. Résultats : Aucune complication en per et post embolisation n’a été à déplorer. Les contrôles angiographiques à 24 h ont montré, dans deux
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EMBOLISATION DES ANÉVRYSMES RECANALISÉS À L’AIDE DE COÏLS MATRIX
BONNEVILLE F. (1), BIONDI A. (1), SOUROUR N. (1), BOCH A.L. (2), CHIRAS J. (1) (1) Service de Neuroradiologie. (2) Neurochirurgie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris. Objectifs : Utiliser des coïls couverts d’un copolymer permettant d’augmenter la quantité intra-anévrysmale de tissu conjonctif mature et l’épaisseur de ce tissu au collet d’un anévrysme (coïls Matrix), pour espérer traiter définitivement des anévrysmes recanalisés quelques mois après une première embolisation par coïls standard. Matériels et Méthodes : Cinq patients (2 femmes, 3 hommes, âge moyen 42 ans) préalablement embolisés par des coïls standard d’un anévrysme intracrânien maintenant recanalisé, ont été inclus. Il y avait 5 anévrysmes : 3 petits (< 10 mm) et 2 grands (> 10 mm), tous avec un collet large supérieur à 4 mm. Quatre anévrysmes avaient saigné et un seul était non rompu. Initialement, l’occlusion avait été considérée comme totale ou subtotale (> 95 %) après la première embolisation dans tous les cas, sauf un où un complément de traitement par Onyx avait été envisagé. Une recanalisation de 10 % ou plus du volume de l’anévrysme était observée sur les différentes artériographies de contrôle. Ces anévrysmes recanalisés ont alors été traité avec des coïls Matrix, puis contrôlés par angiographie conventionnelle à trois mois. Résultats : L’occlusion totale ou subtotale de l’anévrysme a pu être réalisé dans tous les cas, sans complication clinique, en restant stable sur l’artériographie de contrôle réalisée à trois mois. Conclusion : Ces résultats préliminaires sont encourageants et montrent que les coïls Matrix pourraient être utilisés efficacement en cas de traitement d’anévrysmes recanalisés. Une étude basée sur plus de cas avec un suivi plus long est cependant indispensable pour juger de la stabilité à long terme de cette technique.
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UTILISATION DE COÏLS EXPANSIBLES DANS LE TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRISMES INTRACRÂNIENS
SPELLE L., PIOTIN M., MOUNAYER C., VANZIN R., ABUD D., MORET J. Fondation A. de Rothschild, Département de Neuroradiologie Interventionnelle, 25, rue Manin, 75019 Paris. Objectifs : Évaluer les résultats, les bénéfices, les problèmes techniques et l’intérêt potentiel de coïls expansibles dans le traitement endovasculaire des anévrismes intracrâniens Matériel et Méthodes : 32 anévrismes intracrâniens ont été traités par voie endovasculaire, en utilisant des coïls HydroCoïl® (Microvention®). Vingt-cinq patients ont bénéficié d’un contrôle angiographique 6 mois après l’intervention et quatre patients ont eu un contrôle 15 mois après le traitement. Résultats : Une exclusion totale du sac anévrismal a été obtenue dans 24 anévrismes. Un résidu au collet a été observé dans 3 cas et un reliquat anévrismal dans 5 cas. 3 patients sont décédés de complications non liés à l’utilisation de ce nouveau matériel. Dans 6 cas, une protrusion des coïls dans le vaisseau porteur a été observée, sans conséquences cliniques. 1 patient a développé un thrombus au niveau du collet de l’anévrisme, à l’origine d’un accident ischémique transitoire. Aucune difficulté particulière de déploiement des coïls n’a été observée. Cependant, une grande attention doit être portée aux coïls positionnés en fin de procédure, afin d’éviter leur protrusion dans le vaisseau porteur. Conclusion : L’utilisation des HydroCoïl® s’avère être facile, avec de bons résultats anatomiques à moyen terme, directement corrélés au remplissage beaucoup plus important du sac anévrismal.
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TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRYSMES ROMPUS ET NON-ROMPUS : ANALYSE DU RISQUE EN FONCTION DE LA TAILLE ANÉVRYSMALE
VANZIN J.R., MOUNAYER C., KESSLER I., ABUD D.G., SPELLE L., MORET J. Service de Neuroradiologie Interventionnelle et Fonctionnelle, Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild. 25-29, Rue Manin — 75940 Paris Cedex 19 — France. Objectifs : Évaluer le risque du traitement endovasculaire des anévrismes intracrâniens en fonction de leur taille. Matériel et Méthodes : Nous avons revu rétrospectivement tous les nouveaux cas traités sélectivement entre avril 2000 et juin 2003. Deux groupes ont été déterminés : anévrysmes rompus (groupe A) et non rompus (groupe B). L’état neurologique des patients a été évalué en fin d’hospitalisation en fonction du score de Rankin. Résultat : 503 nouveaux cas d’anévrysme chez 466 patients ont été sélectivement traités. 258 anévrysmes appartenaient au groupe A et 245
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XXXIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie
au groupe B. Le risque global du traitement endovasculaire (mortalité et morbidité) était de 7 % pour le groupe A et 6 % pour le groupe B. Dans le groupe A, 162 anévrysmes (62,8 %) avaient un diamètre inférieur à 7 mm et seulement 17 anévrysmes (6,5 %) avaient un diamètre supérieur à 12 mm. Dans le groupe B, 48 anévrysmes (19,6 %) avaient un diamètre supérieur à 12 mm. Pour les anévrysmes dont le diamètre était inférieur à 12 mm, le taux de mortalité relative au traitement était de 1,6 % dans le groupe A et de 0,5 % dans le groupe B, le taux de morbidité était de 5 % dans le groupe A et de 1 % dans le groupe B. Conclusion : Les anévrysmes rompus dont le diamètre est inférieur à 7 mm sont dominants en terme de fréquence. Leur traitement en dehors de la période de saignement expose à des faibles risques de morbimortalité.
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MANIFESTATION NEURORADIOLOGIQUES DE LA MALADIE DE RENDU OSLER : NOTRE EXPÉRIENCE
TAHON F. (1), TURJMAN F. (1), HONNORAT J. (2), GUIBAUD L. (3), MOTOLESE C. (4), FROMENT JC. (1), PLAUCHU H. (5) (1) Service de Radiologie, Hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon, France. (2) Service de Neurologie, Hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon, France. (3) Service de Radiopédiatrie, Hôpital Debrousse, Lyon, France. (4) Service de Neurochirurgie, Hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon, France. (5) Service de Génétique, Hôtel Dieu, Lyon, France. Objectifs : Analyser les manifestations neuroradiologiques dans la maladie de Rendu Osler Matériels et Méthodes : Étude rétrospective des manifestations neuroradiologiques chez 28 patients atteints de la maladie de Rendu Osler ou issus de familles atteintes de la maladie de Rendu Osler Résultats : Un même patient pouvez avoir plusieurs manifestations différentes : — 17 patients ont eu au moins une manifestation neurologique secondaire à des malformations artérioveineuses pulmonaires ; — 12 patients étaient porteurs d’au moins une malformation vasculaire cérébrale, dont 9 enfants : cinq enfants de moins de 10 ans avaient des manifestations neurologiques graves dues à une hémorragie cérébrale sur malformation artérioveineuse cérébrale. — 3 patients étaient porteurs d’une malformation artérioveineuse médullaire, dont deux enfants. — 3 patients étaient porteurs d’une hémiplégie infantile. — 1 patient était porteur d’une dysplasie corticale bilatérale. Les 12 patients porteurs de malformations vasculaires cérébrales n’avaient aucun antécédents familiales de malformations vasculaires cérébrales et 3 patients avaient des antécédents familiaux de malformations artérioveineuses pulmonaires. Conclusion : La part des manifestations neurologiques dues à des malformations vasculaires cérébrales ou spinales représente 15 manifestations chez 28 patients. Le dépistage des malformations vasculaires cérébrales chez les enfants de famille de Rendu Osler nous semble nécessaire compte tenu de la gravité des manifestations chez le jeune enfant, avant la déclaration de la maladie, et doit être réalisé à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique.
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EMBOLISATION DES PARAGANGLIOMES DE LA TÊTE ET DU COU PAR PONCTION DIRECT ET INJECTION DE COLLE ACRYLIQUE (GLUBRAN2*)
ABUD D.G., MOUNAYER C., PIOTIN M., VANZIN J.R., SPELLE L., MORET J. Service de Neuroradiologie Interventionnelle, Fondation Rothschild, Paris, France. Objectifs : Nous rapportons une série de 8 embolisations de paragangliomes de la tête et du cou réalisées par ponction directe et injection de colle acrylique (Glubran2*). Nous insistons sur l’intérêt de la scopie soustraite en biplan dans la prévention des complications jadis rapportées dans la littérature. Matériels et méthodes : Entre Avril 2002 et Septembre 2003, huit patients porteurs de paragangliome ont bénéficié dans notre service d’une embolisation préopératoire. Il s’agissait de 2 tumeurs du corps carotidien, de 2 tumeurs du nerf vague et de 4 paragangliomes jugulaires. Les ponctions directes faites sous « road mapping ». Résultats : La dévascularisation tumorale totale a été prouvée angiographiquement dans tous les cas de glomus carotidiens ou vagaux. Elle était intentionnellement subtotale dans les glomus jugulaires afin d’éviter les risques de migration de l’embole vers les pédicules intracrâniens. Aucune complication thromboembolique ou hémorragique n’a été constatée sur le contrôle angiographique ou scanographique final. L’examen clinique après embolisation a toujours été superposable à celui d’avant la procédure. La résection chirurgicale a été jugée totale par le chirurgien dans tous les cas sauf un. Dans un cas de glomus jugulaire, la chirurgie s’est compliquée d’une paralysie du VII et dans un autre cas elle s’est compliquée d’un faux anévrysme carotidien qui a été occlus par voie endovasculaire sans conséquence clinique. Conclusion : Cette technique offre des avantages difficilement accessibles à l’embolisation particulaire par voie endo-artérielle. L’amélioration de la scopie soustraite en biplan instantané nous permet de réduire significativement les risques de la procédure.
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STÉRÉOLITHOGRAPHIE : UTILISATION D’UNE FORMULATION DONNANT DES OBJETS SOUPLES ET MÉTHODOLOGIE DU SUIVI DE L’AVANCEMENT DE LA RÉACTION EN SPECTROMÉTRIES
TAHON F. (1), SAGE D. (2), SEYTRE G. (2), TURJMAN F. (1) (1) Service de NeuroRadiologie, Hôpital Pierre Wierthermer, Lyon, France. (2) Laboratoire des matériaux polymères et des biomatériaux, CNRS UMR 5627, Villeurbanne, Lyon, France. Objectifs : La réalisation rapide de modèles anatomiques vasculaires des artères cérébrales à partir de sujets vivants humains porteurs de malformations vasculaires présente un intérêt important pour la planification pré-opératoire des cas complexes. La stéréolithographie est une technique industrielle pouvant reconstruire un objet à partir d’un fichier informatique 3D issu de l’imagerie médicale. Les modèles anatomiques actuellement réalisés par stéréolithographie sont effectués en résines rigides. L’objectif de cette étude est l’utilisation dans un stéréolithographe d’une formulation donnant un objet souple afin de reproduire directement la vascularisation artérielle. Cette étude passe par la mise au point d’une méthodologie permettant de suivre l’avancement de la réaction de photoréticulation. Matériels et méthodes : Nous avons choisi une formulation à base de polyuréthanes acrylates à chaînes aliphatiques pour leur souplesse. Afin de comprendre ce qui influence sur la profondeur de la polymérisation, nous avons caractérisé nos constituants en spectrométrie ultra-violet et nous avons cherché une méthode de suivi de l’avancement de la réaction en spectrométrie ultra-violet, infra-rouge et proche infra-rouge. Résultats : La caractérisation des constituants a permis de comparer le pouvoir d’absorption des différents constituants, le photoamorceur étant de loin le plus absorbant. L’avancement de la réaction de photoréticualtion a été suivi en spectrométrie ultra-violet et proche infra-rouge. Nous retrouvons un taux de conversion totale pour une profondeur située entre 32 et 56 microns dès la première insolation et une profondeur de polymérisation sans conversion totale située entre 78 et 102 microns. Conclusion : L’utilisation d’une résine souple à base de polyuréthanes acrylates dans un stéréolithographe est donc réalisable. L’avancement de la photoréticulation peut être suivi par la spectrométrie ultra-violet et proche infra-rouge.
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MÉLANOSE NEUROCUTANE (À PROPOS D’UN CAS)
BENSALEM D., PEYROU F., MICHEL R., BAUDOUIN N., KOUSMENKO A., MINIER D., BEAURAIN J., RICOLFI F. Service d’imagerie Médicale Neuroradiologie, Hôpital général, CHU Dijon, 3 rue du Fg Raines 21000 Dijon, France. Objectifs : Décrire l’aspect en neuroimagerie des tumeurs mélaniques malignes primitives rares du système nerveux central à propos d’une observation de mélanome malin leptoméningé chez une jeune fille de 16 ans associée à des nævi multiples hyperpigmentés Matériel et méthode : Une jeune fille de 16 ans, sans antécédents, présente une crise convulsive généralisée. Une exploration encéphalique par scanner et IRM est pratiquée. Résultat : Le scanner révèle plusieurs nodules leptoméningés de localisation temporo-insulaire gauche spontanément hyperdenses. Ces nodules apparaissent en hyper signal T1 hyposignal T2 en IRM rehaussé après injection de produit de contraste. L’examen dermatologique retrouve de multiples nævi hyperpigmentés sans signes de malignité sur l’ensemble des prélèvements. L’évolution est marquée par une progression du volume, du nombre des lésions avec une bi latéralisation. Une biopsie chirurgicale permet le diagnostic anatomopathologique de mélanome malin primitif du SNC. L’évolution clinique est rapidement défavorable avec un décès en quelque mois par hypertension intracrânienne sans localisations secondaires systémiques. Conclusion : L’IRM permet le diagnostic de tumeur maligne de nature mélanique leptoméningée dont le pronostic est défavorable. Le diagnostic final entre un mélanome primitif du SNC, une mélanomatose méningée maligne primitive ou une mélanose neurocutanée est difficile. L’age jeune et l’association à des nævi multiples hyper pigmentés sont en faveur de ce dernier diagnostic.
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TUMEUR FIBREUSE SOLITAIRE À LOCALISATION CÉRÉBRO-MÉNINGÉE. À PROPOS DE 2 CAS
GELBERT F. (1), BOULIN A. (1), CONDETTE-AULIAC S. (1), DUPUY M. (2), VISOT A. (2), RODESCH G. (1) (1) Service NRDT hôpital Foch. Suresnes. 40 rue Worth. 92150. (2) Service de Neurochirurgie Hopital Foch, Suresnes. Objectifs : rapporter notre expérience concernant 2 cas de tumeur fibreuse solitaire de localisation exceptionnelle. Préciser les difficultés diagnostiques et l’évolution. Matériel et méthodes : Les dossiers de 2 patients ont été revus : Une femme de 70 ans présentant une tumeur frontale gauche (patient 1) et d’un patient de 23 ans présentant une tumeur frontocoronale (patient 2). Résultat : Dans les deux cas le diagnostic pré opératoire était celui de méningiome. Les constatations opératoires étaient atypiques en particulier au niveau de l’insertion duremérienne. Le diagnostic a été porté dans les deux cas par l’histologie avec analyse immunohistochimique. L’index mitotique était bas chez le patient N° 1, élevé chez le patient Nϒ 2. L’exérèse chirurgicale a été complète dans les deux cas. L’évolution a été favorable dans le cas nϒ 1, marqué par des complications