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CO-66 – Prévalence des jeux de non-oxygénation (JNO) chez des élèves scolarisés en CE1 et CE2 dans l'Académie de Toulouse
Communications orales
Résultat principaux Nous avons inclus 89 méta-analyses évaluant 124 médicaments. Pour 13 d’entre eux, une hétérogénéité dans la quantité de l’effet du traitement a été observé et pour un, dans la direction de l’effet du traitement. Les RORs étaient non significativement différent de 1 pour 110 médicaments. Pour 36 d’entre eux, l’effet du traitement était confirmé dans les deux populations. Conclusion Si l’extrapolation du bénéfice thérapeutique de l’adulte à l’enfant apparaît a posteriori raisonnable dans certains cas, elle semble hasardeuse dans d’autres. Le manque de données sur l’ajustement des doses et sur les groupes d’âges pédiatriques ne permet pas d’approfondir leur influence sur les différences du bénéfice thérapeutiques.
Pharmacologie CO-65 – Détection prospective des EIM pendant 14 mois chez l’enfant hospitalisé A. Lajoinie(1), K. A. Nguyen(1), Y. Mimouni(1), A. C. Castellan(1), S. Malik(1), L. El Amrani(1), A. Portefaix(1), N. Paret(2), C. Carcel(2), T. Vial(2), A. M. Schott(1), Kassai B.(1), Équipe I. Erem(2), Équipe I. Erem(1) (1) Centre d’investigation clinique pédiatrique, CIC 1407 Inserm, EPICIME, hospices civils de Lyon/UMR CNRS 5558, université Claude-Bernard, Lyon 1, Lyon, France, (2) Centre régional de pharmacovigilance de Lyon, hospices civils de Lyon; université Claude-Bernard, Lyon 1, Lyon, France.
Objectif Décrire les évènements indésirables médicamenteux (EIM) recueillis de manière systématique et prospective chez les enfants hospitalisés à l’hôpital Femme-Mère-Enfant (HFME, Lyon). Matériel et Méthodes Une équipe de médecins/pharmaciens a détecté, en collaboration avec les équipes médicales des services, les EIM survenant à l’HFME chez les enfants hospitalisés plus de 3 jours. Une analyse hebdomadaire des prescriptions, dossiers médicaux et analyses biologiques, couplée à une visite régulière dans les services, a permis d’optimiser leur détection. Les EIM détectés sont validés par le CRPV de Lyon. Résultats préliminaires Parmi 1 973 enfants hospitalisés [Nov. 2013Jan. 15], 242 EIM (159 enfants) ont été recueillis, de manière active (175) ou par déclaration spontanée (67). Soixante-six EIM ont été validés par le CRPV, dont 27 avec un critère de gravité. Ces EIM impactaient le plus souvent les systèmes : nerveux (25), gastro-intestinal (11), cutané/tissus mous (7), vasculaire (5) ; 9 EIM étaient des troubles généraux et anomalies du site d’administration. Conclusion Ce travail de détection des EIM en pédiatrie s’inscrit dans un projet plus large (étude ANSM, EREMI) dont l’objectif est d’évaluer la relation entre survenue d’EIM et prescription sans/hors AMM en pédiatrie.
Santé publique et pédiatrie sociale CO-66 – Prévalence des jeux de non-oxygénation (JNO) chez des élèves scolarisés en CE1 et CE2 dans l’Académie de Toulouse C. Cortey(1), E. Godeau(2), V. Ehlinger(3), I. Claudet(1) (1) Hôpital des enfants, Toulouse, France, (2) Service médical du rectorat, Toulouse, France, (3) Inserm UMR 1027, Toulouse, France.
L’âge de début de pratique des JNO semble précoce, la prévalence inconnue en école primaire. But Déterminer la prévalence de pratique des JNO parmi des élèves de CE1 et CE2. Matériel et méthodes Le nombre d’écoles tirées au sort a été déterminé pour une prévalence estimée inférieure à 10 % : 25 écoles ont été sélectionnées, représentatives des écoles primaires de la région en termes de taille, géographie (rural, urbain), de zone d’éducation prioritaire, de caractère privé ou public. Une classe de CE1 et de CE2 était choisie par l’investigateur par école. Le questionnaire distribué avait été validé dans deux classes n’appartenant pas à l’échantillon test. Résultats 25 écoles ont été inclues et 1 125 élèves interrogés (551 CE1) ; 102 questionnaires exclus pour illogismes. La prévalence de pratique d’au moins un JNO était de 40 %. Cette prévalence variait selon les écoles (16 à 75 %). Les garçons se distinguaient par une prévalence globale de pratique plus élevée (59 % vs 41 %, p = 0,0001), plus de multijoueurs (38 % vs 28 %, p = 0,03), plus de joueurs fréquents (75 % vs 25 %, p = 0,01). Conclusion Une étude sur un échantillon national permettrait de conforter ces résultats et mettre en place une prévention active précoce.
Pédiatrie générale et sociale CO-67 – Bébé face à la télévision : Chut ! Au Maroc maman m’autorise A. Es Seddiki, S. Messouadi, A. Ayyad, N. Abda, R. Amrani CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc.
Objectif Évaluer le degré de connaissance des femmes en matière d’exposition des enfants à la télévision, détecter certains troubles liées à cette exposition et les informer sur les effets néfastes de la télévision. Materiels et méthodes Nous avons établi un questionnaire destiné aux mères de nourrisson de mois trois ans dans la ville d’Oujda pour évaluer l’exposition de leurs enfants à la télévision. Résultats Nous avons interrogé 100 femmes dont l’âge moyen était de 27 ans. L’âge moyen des enfants était de 33 mois (53 filles et 47 garçons), chaque enfant passe en moyenne presque 5 heures par jour devant la télé. La chaine la plus regardée était Toyor al Janah 63 %, suivie de MBC3 51 %, Cartoon network arabic 33 %, Karamesh 24 %, Spacetoon 22 %. 78 % des enfants réclament des produits vus à la télé selon notre enquête. Dans cette enquête parmi les troubles retrouvées ; les troubles du sommeil (51 %), l’hyperactivité et l’agressivité (38 %), l’agitation (35 %), la violence (26 %), Conclusion Aux États-Unis, 14 % des enfants de moins de 24 mois passent plus de 2 h quotidiennement devant un écran. Depuis 2007 en France la diffusion des chaînes destinées aux 6 mois-3 ans est limitée, dans le Maroc et le monde arabe l’accès à ce type de chaine est libre sans aucune surveillance ou censure.
Épidémiologie CO-68 – Accidents liés aux lits superposés chez les moins de 15 ans en France métropolitaine A. Pasquereau, G. Pédrono, B. Thélot Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, Cedex, France
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Résultat principaux Nous avons inclus 89 méta-analyses évaluant 124 médicaments. Pour 13 d’entre eux, une hétérogénéité dans la quantité de l’effet du traitement a été observé et pour un, dans la direction de l’effet du traitement. Les RORs étaient non significativement différent de 1 pour 110 médicaments. Pour 36 d’entre eux, l’effet du traitement était confirmé dans les deux populations. Conclusion Si l’extrapolation du bénéfice thérapeutique de l’adulte à l’enfant apparaît a posteriori raisonnable dans certains cas, elle semble hasardeuse dans d’autres. Le manque de données sur l’ajustement des doses et sur les groupes d’âges pédiatriques ne permet pas d’approfondir leur influence sur les différences du bénéfice thérapeutiques.
Pharmacologie CO-65 – Détection prospective des EIM pendant 14 mois chez l’enfant hospitalisé A. Lajoinie(1), K. A. Nguyen(1), Y. Mimouni(1), A. C. Castellan(1), S. Malik(1), L. El Amrani(1), A. Portefaix(1), N. Paret(2), C. Carcel(2), T. Vial(2), A. M. Schott(1), Kassai B.(1), Équipe I. Erem(2), Équipe I. Erem(1) (1) Centre d’investigation clinique pédiatrique, CIC 1407 Inserm, EPICIME, hospices civils de Lyon/UMR CNRS 5558, université Claude-Bernard, Lyon 1, Lyon, France, (2) Centre régional de pharmacovigilance de Lyon, hospices civils de Lyon; université Claude-Bernard, Lyon 1, Lyon, France.
Objectif Décrire les évènements indésirables médicamenteux (EIM) recueillis de manière systématique et prospective chez les enfants hospitalisés à l’hôpital Femme-Mère-Enfant (HFME, Lyon). Matériel et Méthodes Une équipe de médecins/pharmaciens a détecté, en collaboration avec les équipes médicales des services, les EIM survenant à l’HFME chez les enfants hospitalisés plus de 3 jours. Une analyse hebdomadaire des prescriptions, dossiers médicaux et analyses biologiques, couplée à une visite régulière dans les services, a permis d’optimiser leur détection. Les EIM détectés sont validés par le CRPV de Lyon. Résultats préliminaires Parmi 1 973 enfants hospitalisés [Nov. 2013Jan. 15], 242 EIM (159 enfants) ont été recueillis, de manière active (175) ou par déclaration spontanée (67). Soixante-six EIM ont été validés par le CRPV, dont 27 avec un critère de gravité. Ces EIM impactaient le plus souvent les systèmes : nerveux (25), gastro-intestinal (11), cutané/tissus mous (7), vasculaire (5) ; 9 EIM étaient des troubles généraux et anomalies du site d’administration. Conclusion Ce travail de détection des EIM en pédiatrie s’inscrit dans un projet plus large (étude ANSM, EREMI) dont l’objectif est d’évaluer la relation entre survenue d’EIM et prescription sans/hors AMM en pédiatrie.
Santé publique et pédiatrie sociale CO-66 – Prévalence des jeux de non-oxygénation (JNO) chez des élèves scolarisés en CE1 et CE2 dans l’Académie de Toulouse C. Cortey(1), E. Godeau(2), V. Ehlinger(3), I. Claudet(1) (1) Hôpital des enfants, Toulouse, France, (2) Service médical du rectorat, Toulouse, France, (3) Inserm UMR 1027, Toulouse, France.
L’âge de début de pratique des JNO semble précoce, la prévalence inconnue en école primaire. But Déterminer la prévalence de pratique des JNO parmi des élèves de CE1 et CE2. Matériel et méthodes Le nombre d’écoles tirées au sort a été déterminé pour une prévalence estimée inférieure à 10 % : 25 écoles ont été sélectionnées, représentatives des écoles primaires de la région en termes de taille, géographie (rural, urbain), de zone d’éducation prioritaire, de caractère privé ou public. Une classe de CE1 et de CE2 était choisie par l’investigateur par école. Le questionnaire distribué avait été validé dans deux classes n’appartenant pas à l’échantillon test. Résultats 25 écoles ont été inclues et 1 125 élèves interrogés (551 CE1) ; 102 questionnaires exclus pour illogismes. La prévalence de pratique d’au moins un JNO était de 40 %. Cette prévalence variait selon les écoles (16 à 75 %). Les garçons se distinguaient par une prévalence globale de pratique plus élevée (59 % vs 41 %, p = 0,0001), plus de multijoueurs (38 % vs 28 %, p = 0,03), plus de joueurs fréquents (75 % vs 25 %, p = 0,01). Conclusion Une étude sur un échantillon national permettrait de conforter ces résultats et mettre en place une prévention active précoce.
Pédiatrie générale et sociale CO-67 – Bébé face à la télévision : Chut ! Au Maroc maman m’autorise A. Es Seddiki, S. Messouadi, A. Ayyad, N. Abda, R. Amrani CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc.
Objectif Évaluer le degré de connaissance des femmes en matière d’exposition des enfants à la télévision, détecter certains troubles liées à cette exposition et les informer sur les effets néfastes de la télévision. Materiels et méthodes Nous avons établi un questionnaire destiné aux mères de nourrisson de mois trois ans dans la ville d’Oujda pour évaluer l’exposition de leurs enfants à la télévision. Résultats Nous avons interrogé 100 femmes dont l’âge moyen était de 27 ans. L’âge moyen des enfants était de 33 mois (53 filles et 47 garçons), chaque enfant passe en moyenne presque 5 heures par jour devant la télé. La chaine la plus regardée était Toyor al Janah 63 %, suivie de MBC3 51 %, Cartoon network arabic 33 %, Karamesh 24 %, Spacetoon 22 %. 78 % des enfants réclament des produits vus à la télé selon notre enquête. Dans cette enquête parmi les troubles retrouvées ; les troubles du sommeil (51 %), l’hyperactivité et l’agressivité (38 %), l’agitation (35 %), la violence (26 %), Conclusion Aux États-Unis, 14 % des enfants de moins de 24 mois passent plus de 2 h quotidiennement devant un écran. Depuis 2007 en France la diffusion des chaînes destinées aux 6 mois-3 ans est limitée, dans le Maroc et le monde arabe l’accès à ce type de chaine est libre sans aucune surveillance ou censure.
Épidémiologie CO-68 – Accidents liés aux lits superposés chez les moins de 15 ans en France métropolitaine A. Pasquereau, G. Pédrono, B. Thélot Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, Cedex, France
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