J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006
lundi 23 octobre
Séances scientifiques et thématiques
Coloscopie virtuelle Séance organisée par la SIAD
Responsable : Yves Gandon
" Objectifs pédagogiques Prévention et dépistage des cancers, notamment dans le cadre des objectifs des campagnes nationales. Connaître la performance, les indications, la technique de réalisation et les bases de l'interprétation d'une coloscopie virtuelle.
Président : Denis Régent Modérateur : Yves Gandon
10 h30
Durée : 15 minutes
10 h 48
Durée : 15 minutes
PLACE DE LA COLOSCOPIE VIRTUELLE EN FRANCE. COMMENT DEBUTER
METHODES DE PREPARATION ET DE DISTENSION COLIQUE POUR UNE COLOSCOPIE VIRTUELLE
Y GANDON, D HERESBACH RENNES- FRANCE
P LEFERE,S GRYSPEERDT ROULERS- BELGIQUE
Objectifs :Préciser les indications actuelles de la coloscopie virtuelle et les conditions optimales pour débuter cette activité. Résumé : La détection des tumeurs coliques chez les patients à risque très élevé et élevé repose sur la vidéocoloscopie. Mais des patients ont soit une coloscopie incomplète, soit une contre-indication, soit refusent ou diffèrent en permanence la réalisation de la coloscopie. Il est cependant important que tous ces patients aient une détection performante de polypes ou d'un cancer. La coloscopie virtuelle peut jouer un rôle important dans ce contexte. Pour les patients à risque moyen, le dépistage en France est maintenant basé sur 1'Hemoccult. Ce test est peu performant mais permet de détecter des cancers latents. Une étude nationale médico-économique est en cours pour préciser la place de la coloscopie virtuelle en dépistage de masse. Dans tous les cas, un radiologue qui souhaite débuter cette activité doit prendre en compte la courbe d'apprentissage et doit avoir suivi des formations afin d'être capable de détecter des lésions de petite taille et de déjouer les principaux pièges. Ultérieurement, une collaboration étroite avec les gastro-entérologues est nécessaire pour s'améliorer. Conclusion : Il faut suivre des formations avant de commencer à réaliser des examens chez des patients qui, pour des raisons variées, n'ont pas eu leur coloscopie. I Mots clés : Tube digestif, tumeur - Endoscopie virtuelle, tumeur
Résumé : Une bonne préparation et une distension colique optimale sont indispensables pour aboutir à un bon diagnostic dans la coloscopie virtuelle. La préparation doit être adaptée aux besoins de la coloscopie virtuelle et doit faciliter son interprétation. Ainsi, les préparations à base de poly éthylène glycol, qui produisent trop de liquide dans le côlon, ne sont plus en vigueur. Les préparations sèches à base de phosphate sodique ou de citrate de magnésie en combinaison avec un régime sans résidus et le marquage des selles sont à conseiller. Le marquage des selles facilite la différenciation entre résidus solides et lésions coliques et permet la visualisation de structures dans les niveaux liquidiens. La distension du côlon est obtenue par l'insufflation colique et la double acquisition en décubitus et procubitus. L'emploi d'antispasmodiques est controversé. L'insufflation se fait de préférence avec le C02, qui par son absorption rapide est plus confortable pour le patient. L'élaboration de préparations à dose réduite de laxatifs et finalement sans laxatifs vont améliorer la compliance du patient asymptomatique lors du dépistage pour le cancer colorectal. Mots clés : Côlon, tumeur
11 ho6
Durée : 15 minutes
COLOSCOPIE VIRTUELLE SANS MARQUAGE DES SELLES EN ROUTINE QUOTIDIENNE D HOCK,R MATERNE, R OUHADI LIÈGE - BELGIQUE Objectifs : Les travaux des ces dernières années ont largement validé la colonoscopie virtuelle en terme de diagnostic des tumeurs et polypes de taille significative. La large diffusion des scanners multibmettes et
des softwares spécifiques de lecture permet d'envisager la réalisation de CV en pratique courante : quelques sugestions d'organisation pratique. Résumé : 1. Suivre des cours spécifiques : p. E., ceux de I'ESGAR, assurant les connaissances théoriques et l'apprentissage de la lecture, préférentiellement sur la console de travail habituellement utilisée. 2. Préparation colique : au début de la pratique, il est plus facile de lire des côlons parfaitement propres. Envisager le tagging » plus tard si l'on opte pour une lecture 2D. 3. Technique : coupes fines, low dose, C02. 4. Indications : celles du lavement baryté, à l'exclusion des maladies inflammatoires. 5. Interprétation : dans la foulée, ce qui permet la résection d'éventuels polypes sans nouvelle préparation. 6. Diffuser l'information : rencontre avec le patient après l'examen et explications sur le dépistage, présentations orales dans l'hôpital, articles dans les revues médicales locales, poster dans la salle d'attente, exposés auprès des généralistes, envoi d'une copie du rapport et des images (sur papier couleur) au généraliste ... 7. Continuer sa formation : conserver un CD pour relecture en cas de faux négatif de la CV. Conclusion : Avec de l'expérience, la CV est un examen simple et rapide, et il est parfaitement possible de l'intégrer dans une consultation de routine : c'est un premier pas vers la validation officielle de cette technique dans le dépistage du cancer colo-rectal. Mots clés :Côlon, tumeur - Endoscopie virtuelle, tumeur
11 h 2 4
Durée : 15 minutes
BASE DE L'INTERPRETATION D'UNE COLOSCOPIE VIRTUELLE M CADI PARIS- FRANCE Objectifs : Exposer les différentes approches d'interprétation 2D et 3D. Montrer les avantages et inconvénients de chaque approche. Expliquer comment arriver au diagnostic de polype ou tumeurs. Résumé : L'analyse des images obtenues à partir d'un scanner multidétecteur peut se faire soit par une approche 2D en première intention ou alors pars une approche 3D. La première méthode consiste à analyser les images axiales selon un mode ciné et le recours aux vues bidimensionnelles et tridimensionnelles lorsqu'une anomalie est détectée. L'approche tridimensionnelleen première intention consiste à analyser le côlon en mode navigation ou exploration panoramique de la surface colique et le recours aux vues bidimensionnelles pour la résolution des problèmes lorsqu'une anomalie est détectée. Les avantages et inconvénients de chaque méthode seront décrits. L'analyse sémiologique des anomalies détectées sera également détaillée avec pour objectif de montrer comment arriver au diagnostic de polype et tumeurs à partir des anomalies détectées et comment déjouer les pièges. Conclusion : Le diagnostic de polype et tumeur à partir des lésions détectées au coloscanner nécessite un apprentissagepar le radiologue, ce qui permettra de promouvoir cette nouvelle technique. Mots clés : Côlon, tumeur - Endoscopie virtuelle, tumeur
11 h 4 2
Durée : 15 minutes
DIFFICULTES ET PIEGES EN COLOSCOPIE VIRTUELLE P LEFERE,S GRYSPEERDT ROULERS - BELGIQUE Résumé : Une lecture rigoureuse des images est nécessaire pour obtenir une bonne sensibilité et spécificité dans la coloscopie virtuelle. Ceci se fait obligatoirement à l'aide d'une console de travail avec du software dédié permettant la lecture des images en 2D ou 3D primaire. La coloscopie virtuelle a une longue courbe d'apprentissage. Nombreux sont les pièges provoquant un faux diagnostic. Cette présentation a pour but de donner un aperçu des principales difficultés causant des faux négatifs ou positifs. Les causes de ces difficultés aussi bien que les leçons à en tirer seront discutées. Les pièges d'ima-
gene sont causés par : la préparation, une mauvaise distension colique, des mouvements pendant l'acquisition, l'anatomie normale (plis semi-circulaires accentués, valvule iléo-cæcale), les erreurs de perception et finalement la pathologie colique. Les pièges peuvent être évités par une préparation basée sur le marquage des selles, une bonne distension colique, l'inspection approfondie du cæcum, du rectum, des segments diverticulaires et des courbures, la combinaison des vues 2D et 3D et l'emploi des reconstructions multi-planaires. M Mots clés : Côlon, tumeur - Endoscopie virtuelle, tumeur