Comment obtenir et interpreter une image de diffusion

Comment obtenir et interpreter une image de diffusion

J Radio1 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004 Séances scientifiques et thématiques Imagerie de diffusion du système n...

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J Radio1 2004;85:1226-1467

O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004

Séances scientifiques et thématiques

Imagerie de diffusion du système nerveux central Séance organisée par la S F N R et le GRAMM

Responsables : Catherine Oppenheim, Jean-François le Bas

" Objectifs pédagogiques Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie. Promouvoir l'utilisation de l'imagerie de diffusion. Présenter les indications actuelles de l'imagerie de diffusion pour l'exploration du SNC.

Président : Denis Le Bihan

Modérateur : Vincent Dousset

14 h30

Durée : 10 minutes

COMMENT OBTENIR ET INTERPRETER UNE IMAGE DE DIFFUSION C OPPENHEIM, S RODRIGO, X LECLERC,D FRÉDY, J-P PRUVO, J-F MÉDER PARIS- FRANCE Résumé : L'imagerie de diffusion est aujourd'hui l'une des séquences clé de I'IRM de l'encéphale. Grâce à l'imagerie écho planaire, en quelques secondes de temps d'acquisition, l'imagerie de diffusion permet une mesure du mouvement microscopique des molécules d'eau. Nous rappellerons les principes de l'imagerie de diffusion, les paramètres qu'il convient de connaître pour interpréter les images, et ce qu'est un cœfficient de diffusion. Les situations dans lesquelles le calcul du cœfficient de diffusion est important pour l'interprétation des anomalies de signal seront présentées. Mots clés : Encéphale, imagerie fonctionnelle - Encéphale, quantification

14 h45

Durée : 10 minutes

DIFFUSION ET PATHOLOGIE VASCULAIRE X LECLERC(l), C OPPENHEIM (2), J-Y GAUVRIT (l), J-P PRUVO(l), J-F MÉDER (2) (1) LILLE- FRANCE, (2) PARIS- FRANCE Résumé : L'imagerie de diffusion est devenue la séquence de choix pour l'exploration des accidents vasculaires cérébraux car elle apporte des arguments indispensables à la prise en charge des patients. En cas d'accident hémorragique, la diffusion, associée aux séquences T2* et Flair, est très sensible pour la détection et la datation d'un hématome dont le signal varie en fonction de son signal en T2. L'hématome apparaîtra ainsi hyperintense au stade hyperaigu (0-3 heures), hypoin-

tense aux stades aigu, subaigu précoce (4 heures-7 jours) et chronique (> 1 mois) et hyperintense au stade subaigu tardif (1 - 4 semaines). En cas d'accident ischémique exploré dans les premières heures, l'imagerie de diffusion permettra de détecter la zone d'infarctus non visible sur les autres séquences et précisera sa taille ainsi que sa localisation. Après la 12" heure, la diffusion est utile pour la datation des lésions ischémiques et pour authentifier un infarctus lacunaire. Dans les formes rares d'angiopathie postérieure réversible, elle est un complément important aux séquences classiques pour l'étude de la réversibilité des lésions. Enfin, en cas de suspicion de thrombose veineuse cérébrale, l'imagerie de diffusion est utile pour le diagnostic différentiel et pour apporter des arguments pronostiques. Mots clés : Encéphale, ischémie - Encéphale, fibrinolyse

15 h o 0

Durée : 10 minutes

DIFFUSION ET PATHOLOGIE TUMORALE

Résumé : L'imagerie de diffusion donne une information sur la mobilité de l'eau dans les tissus. En pathologie tumorale elle donne des indications utiles : 1) Au diagnostic positif et étiologique en permettant d'affirmer un kyste épidermoïde, en démontrant le contenu nécrotique (CDA élevé) d'une tumeur gliale ou eu indiquant le caractère cellulaire « compact » d'une tumeur (CDA diminué) rencontré dans les lymphomes, les tumeurs neurœctodermiques, certains méningiomes. La diminution du CDA est souvent corrélée avec les grades II et III pour les méningiomes. Pour les gliomes, il existe un chevauchement notable des valeurs de CDA entre les bas grades et les hauts grades et ce critère ne permet pas une estimation fiable du grade tumoral. 2) Au diagnostic différentiel avec un abcès, le pus ayant presque toujours un CDA réduit, ou un AVC au stade aigu. En revanche, ni le CDA intratumoral ni le CDA de l'œdème ne permettent de différencier gliome malin et métastase. Il faut en connaître les limites et les causes d'erreur : « surbrillance T2 D ou au contraire fausse hypo-intensité de l'image de diffusion due au caractère hémorragique ou à des calcifications lésionnelles. 3) au suivi évolutif, par les modifications de CDA liées à la réponse tumorale.