Comparaison entre la radiothérapie externe et la curiethérapie interstitielle pour les cancers de la lèvre

Comparaison entre la radiothérapie externe et la curiethérapie interstitielle pour les cancers de la lèvre

826 Abstracts / Cancer/Radiothérapie 23 (2019) 800–840 l’irradiation. Cinq patients ont constaté une amélioration de leur symptomatologie initiale (...

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Abstracts / Cancer/Radiothérapie 23 (2019) 800–840

l’irradiation. Cinq patients ont constaté une amélioration de leur symptomatologie initiale (soit 29 %), 11 une stabilisation (soit 65 %) et un patient une aggravation (soit 6 %). Aucune toxicité aiguë de grade 2 ou plus n’a été rapportée. Conclusion L’irradiation stéréotaxique cervicofaciale par ® CyberKnife est une modalité de traitement bien tolérée pour les paragangliomes craniocervicaux dont les résultats semblent comparables aux autres modalités. Des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer les modalités d’irradiation et de fractionnement optimales. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.canrad.2019.07.088 P062

Comparaison entre la radiothérapie externe et la curiethérapie interstitielle pour les cancers de la lèvre

S. Khalfi ∗ , K. Lakhmais , K. Oulabbes , Z. Alami , T. Bouhafa , K. Hassouni Radiothérapie-curiethérapie, CHU Hassan-II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : samia.khalfi@gmail.com (S. Khalfi) Introduction et but de l’étude Les cancers de la lèvre représentent 30 % des cancers de la cavité buccale. La chirurgie constitue à l’heure actuelle un standard pour les petites tumeurs, mais la radiothérapie garde toujours ses indications. Le but de notre étude était de faire une comparaison clinique et dosimétrique entre la radiothérapie externe et la curiethérapie interstitielle pour les cancers de la lèvre. Matériel et méthodes Une étude rétrospective a porté sur 19 patients atteints d’un carcinome épidermoïde de la lèvre de stades I et II opérés. Six patients ont été pris en charge par curiethérapie interstitielle de haut débit de dose et 13 par radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI). La toxicité et le taux de récidive entre les deux bras ont été comparés, et la couverture des volumes cibles et la dose rec¸ue au niveau des organes à risque ont été analysées. Résultats et analyse statistique Dans le bras recevant la radiothérapie externe, le taux de récidive était de 23 %, 61 % des patients ont souffert de toxicité postradique, dont 15,3 % une xérostomie de grade 1 ou 2, 30,7 % une mucite de grade 2, 15,38 % une dysphagie de grade 1 et 7,6 % une radionécrose mandibulaire. Pour la couverture des volumes cibles, 100 % du volume cible prévisionnel étaient inclus dans l’isodose 95 % pour tous les patients avec une dose maximale moyenne estimée à 68 Gy et une dose minimale à 28,2 Gy. La moyenne de la dose maximale rec¸ue par la mandibule était de 70,4 Gy, la moyenne du volume des glandes parotides qui a rec¸u 15 Gy était de 80 cm3 , la moyenne de la dose maximale rec¸ue par la cavité buccale était de 60,2 Gy. Dans le bras recevant la curiethérapie, aucun patient n’a été atteint de récidive. Trente-trois pour cent des patients ont souffert de toxicité sous forme de xérostomies et mucites de grade 1-2. La moyenne de la dose maximale rec¸ue par le volume tumoral était de 74 Gy et celle de la dose minimale était de 31,7 Gy en équivalence de dose. La moyenne de la dose maximale rec¸ue par les parotides était de 4 Gy. Conclusion La curiethérapie interstitielle reste la méthode optimale d’irradiation des cancers de la lèvre. Elle permet un meilleur taux de contrôle local et une protection optimale des organes à risque. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.canrad.2019.07.089

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Curiethérapie interstitielle de haut débit de dose postopératoire exclusive des carcinomes épidermoïdes de la lèvre classés T1-2 N0N–avec résection insuffisante ou limite

F.Z. Abboud ∗ , M. Ait Erraisse , Z. Alami , T. Bouhafa , K. Hassouni Radiothérapie, hôpital d’oncologie, CHU de Fès, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.Z. Abboud) Introduction et but de l’étude Après la chirurgie d’un carcinome épidermoïde de la lèvre classé T1T2 N0N–, un traitement complémentaire est nécessaire uniquement en cas de résection insuffisante ou limite. L’objectif de cette étude était d’analyser une méthode permettant d’éviter une reprise chirurgicale ou une irradiation externe postopératoire. Matériel et méthodes Entre janvier 2012 et décembre 2017, huit patients ont eu une curiethérapie de haut débit de dose exclusive postopératoire pour un carcinome épidermoïde de la lèvre inférieure avec tranche de section atteinte ou à haut risque de récidive. L’âge moyen des patients était de 60,14 ans le sex-ratio de 2,5, avec une prédominance masculine. Tous les patients ont bénéficié d’une exérèse chirurgicale, avec un curage ganglionnaire (négatif) dans 37,5 % des cas. Soixante-quinze pour cent des tumeurs étaient classées T1 et 25 % classés T2, 100 % N0. La curiethérapie postopératoire a été réalisée en moyenne 33,28 jours après la chirurgie. La technique utilisée consistait à mettre en place dans le lit opératoire des aiguilles vectrices qui étaient chargées secondairement par des sources d’iridium 192 de haut débit de dose. La dose moyenne était de 43,07 Gy (extrêmes : 24–60 Gy) sur l’isodose de référence. Tous les patients ont eu une protection plombée des arcades dentaires. Résultats et analyse statistique Avec un recul moyen de 30,85 mois, six malades ont été suivis dans notre centre. Les taux de survie globale et de contrôle local étaient de 100 % chez les six malades suivis chez nous. Un patient avait une dépigmentation du lit tumoral et un autre patient une fibrose cutanée de grade I de la lèvre inférieure. Aucun patient n’a souffert de toxicité de grade II–III. Les résultats esthétiques étaient excellents chez 67 % des patients. Conclusion La curiethérapie interstitielle de haut débit de dose après la chirurgie des carcinomes épidermoïdes de la lèvre inférieure de stade T1T2 N0N–avec tranches de section atteintes ou à risque permet d’éviter une nouvelle chirurgie avec trouble fonctionnel et cosmétique, d’assurer un taux de contrôle local élevé et d’éviter les effets secondaires d’une irradiation externe à forte dose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.canrad.2019.07.090 P064

Impact pronostique de la nouvelle classification TNM pour les cancers du nasopharynx

N. Fourati ∗ , W. Mnejja , O. Nouri , Z. Fèssi , W. Siala , J. Daoud Radiothérapie carcinologique, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : nejla [email protected] (N. Fourati) Introduction et but de l’étude La dernière édition de la classification TNM (8e édition) du cancer du nasopharynx a considéré l’atteinte des muscles ptérygoïdiens médial et/ou latéral en T2 alors qu’elle était classée en T4 selon l’ancienne classification (7e édition). L’objectif de cette étude était de comparer la survie des patients atteints d’un cancer du nasopharynx classé T2 selon les deux classifications par rapport à celle des cancers anciennement classés en T4 et reclassés en T2 selon la nouvelle classification.